J’ai toujours souhaité faire un classement des meilleurs films japonais ! Le meilleur du meilleur que j’ai eu l’occasion de voir dans ce vaste univers que l’on nomme le cinéma japonais ! Croyez-moi, il y a de tout ! Et pour s’y retrouver quand on débute dans la découverte du cinéma du Japon, ce n’est pas évident de s’y retrouver. Alors quoi de mieux que de vous proposer le top des meilleurs films japonais que j’ai eu l’occasion de critiquer sur le site depuis son ouverture en 2005.
Ce classement des meilleurs films japonais se basera sur l’ensemble des films que j’ai critiqué sur le site. Et je peux vous dire que j’ai dû voir autant de films japonais à ce jour, que de critiques sur le site. Oui, Kurosawa-Cinéma était en hibernation pendant quelques années, il est temps pour moi de vous faire partager mon expérience d’amateur de cinéma japonais. Voici donc mon classement des meilleurs films japonais critiqués sur le site !
Pour information, ce classement sera mis à jour au fur et à mesure des nouvelles critiques qui arriveront sur le site ! N’hésitez donc pas à y revenir de temps en temps pour y découvrir de nouveaux films à voir !
Quels sont les meilleurs films japonais critiqués sur le site ?
Pour effectuer ce classement des meilleurs films japonais, je me suis basé sur mes critiques. Mais j’ai également à présent, plus de recul qu’à l’époque. En effet, 2005, ce n’est plus tout jeune. Vous y trouverez donc mon classement personnel et uniquement, je le rappelle, basé sur les films critiqués sur le site.
Pour ce classement des meilleurs films japonais, j’ai effectué un découpage par année. Cela vous permettra de vous concentrer en premier lieu, sur une période plus précise, avant de passer à la suivante. Cela vous permettra de découvrir le cinéma japonais au fil des années. Et ça, c’est plutôt sympa pour remarquer les changements, les tendances et les vagues artistiques. Bref, voici mon classement des meilleurs films japonais !
Les meilleurs films japonais de la période 1930 à 1940
Entre 1930 et 1940, le cinéma japonais commence à se libérer des contraintes du théâtre pour s’orienter sur des sujets du quotidien que l’on met en scène à l’écran. Le foyer japonais est mis à l’honneur avec le début de l’âge d’or du cinéma japonais mené par des réalisateurs comme Ozu Yasujiro ou Kenji Mizoguchi.
Mais c’est aussi, un peu plus tard, le cinéma pendant la guerre et notamment la guerre sino-japonaise qui marque l’arrivée de la censure. Voici les meilleurs films japonais entre 1930 et 1940.
Le fils unique (1937)
Le fis unique de Yasujiro Ozu est une petite merveille. Il traite de l’amour maternel qu’une paysanne donne à son enfant afin qu’il puisse trouver une bonne situation et éducation à Tokyo. Dix ans plus tard, les choses ne sont pas telles qu’elles devraient l’être. Touchant, Le fils unique d’Ozu est un métrage marquant que je ne peux que vous conseiller de voir si vous aimez le cinéma de cette époque !
Gosses de Tokyo (1932)
Autre film de Yasujiro Ozu, un réalisateur que j’aime beaucoup, Gosses de Tokyo fait la part belle aux enfants de la banlieue de Tokyo qui compare leurs familles et notamment leurs pères. Cette critique sociale et à la fois amusante et un très beau film du réalisateur qui débute sa carrière avec brio ! Ozu dirige ces enfants avec talent ! Un film que je vous recommande de voir un jour si vous souhaitez découvrir le réalisateur avec l’ensemble de sa filmographie.
Children in the wind (1937)
Children in the wind n’est pas un film très connu et pourtant, il s’agit d’un très beau film de l’époque 1930 à 1940 ! Pendant l’été, deux gamins profitent du bon temps jusqu’au jour où leur père est accusé d’avoir falsifié des documents. Les deux gamins sont séparés, l’un d’entre eux découvre la maison de son oncle, ce qui ne lui plaît pas plus que ça. Ici aussi, Children in the Wind met les enfants au premier plan ! Encore un très beau film de l’époque !
A Story of Floating Weeds (1934)
Œuvre de Yasujiro Ozu qui effectuera un remake de son propre film quelques années plus tard, A Story of Floating Weeds est une œuvre magistrale de l’époque. On suit une troupe de théâtre qui arrive dans un petit village pour y faire une représentation. Kihachi, le meneur de la troupe tente de renouer avec son ancien amour, mais cela ne plaît pas à tout le monde, notamment à sa maîtresse actuelle.
An inn in tokyo (1935)
Encore un film d’Ozu Yasujiro ! Je vous ai dit que j’adore ce réalisateur ? Avec Une auberge à Tokyo, Ozu nous parle d’un ouvrier au chômage qui tente de trouver un emploi tant bien que mal. Avec ses deux enfants, ce n’est pas facile de s’en sortir. Il va tenter de participer à un programme de lutte contre la rage en attrapant des chiens errants. Il fera la connaissance d’une femme et de sa fille dans une auberge de Tokyo.
Les Soeurs de Gion (1936)
Avec Les Sœurs de Gion, Kenji Mizoguchi continue son engagement de montrer des films avec un réalisme plus dur. Il marque déjà des thèmes qu’il abordera plus tard, notamment l’aliénation des femmes. Les hommes ne sont pas montrés à leurs avantages. C’est un film critique qui montre que le réalisateur n’aimait pas trop les hommes de son époque et leur comportement avec les femmes. Une œuvre majeure de Mizoguchi !
Humanity and Paper Balloons (1937)
Pauvres humains et ballon de papier casse la théâtralité de l’époque que l’on retrouve encore dans les métrages des années 30. Ici, les personnages parlent un Japonais contemporain, les samouraïs ne suivent plus leur ligne de conduite. L’esprit du Bushido est bafoué, le samouraï n’est plus qu’un pauvre soldat mendiant. Le réalisateur réussit ici un coup de maître dans la critique du cinéma de l’époque au travers d’une œuvre légère mais traitant de graves problèmes de société.
Les meilleurs films japonais de la période 1940 à 1950
Entre 1940 et 1950, le cinéma change de face. Des limitations sur les productions de films de fiction sont imposées. Les compagnies de production fusionnent et bon nombre de professionnels abandonnent leur emploi. C’est la guerre. On y retrouve des films militaristes et des films de propagande avant de découvrir la censure américaine avec l’arrivée d’un certain Akira Kurosawa et de Keisuke Kinoshita. Voici les meilleurs films japonais entre 1940 et 1950 !
There was a father (1942)
Sûrement l’un des plus beaux films du cinéma japonais ! Cette histoire d’un professeur responsable de la mort de l’un de ses étudiants qui retourne dans son village natal est bouleversant. C’est avec « Il était un père » que Chishu Ryu devient de plus en plus, le porte-parole d’Ozu et notamment jusqu’au film « Le goût du saké », qui sortira 20 ans plus tard ! Une œuvre magistrale du cinéma japonais toutes époques confondues !
Rashomon (1950)
Qui ne connaît pas Akira Kurosawa ? Rien que le nom de mon site devrait vous dire quelque chose ! Rashomon, c’est un classique du cinéma japonais. C’est l’interprétation de Rashomon et autres contes, écrit par Ryûnosuke Akutagawa, au cinéma. Et avec un Toshiro Mifune et une Machiko Kyo en grande forme, accompagné d’autres grands noms du cinéma, Rashomon est absolument un film à voir si vous êtes un véritable amateur du cinéma japonais.
Ornamental Hairpin (1941)
Ornamental Hairpin ne paye pas de mine comme ça et pourtant, il fait partie de mes meilleurs films japonais. Cette histoire d’un groupe de pèlerins qui s’installe pour une nuit dans une station thermale venant troubler la quiétude des lieux est plaisante à suivre. Plusieurs personnages vont se croiser, notamment à cause d’un accident avec une épingle à cheveux perdue dans un bassin de la station. À voir si vous en avez l’occasion !
Le duel Silencieux (1949)
Akira Kurosawa est un réalisateur de talent ! Encore aujourd’hui, Kurosawa interpelle ! Ses films sont toujours autant d’actualité et ne vieillissent pas. Le duel silencieux, c’est l’une de ses œuvres les moins connues et pourtant, elle mérite d’être parmi ce classement des meilleurs films japonais que j’ai eu l’occasion de critiquer sur le site. Toshiro Mifune interprète un rôle magistral d’un médecin, chose que l’on n’a pas l’habitude de voir. Une pépite du cinéma nippon !
Printemps tardif (1949)
Encore un film d’Ozu Yasujiro et ce n’est pas le dernier de ce classement des meilleurs films japonais ! Avec Printemps tardif, Ozu nous parle de Noriko, la seule fille de la famille qui n’est pas encore mariée, tel un printemps tardif. Elle vit avec son père, mais pour celui-ci, il est temps pour elle de faire ses bagages et de se marier. Un film touchant montrant une relation entre un père et sa fille que je vous invite à voir !
Femmes de la nuit (1948)
Avec Femmes de la nuit, Kenji Mizoguchi nous montre l’occupation américaine au Japon. La défaite du Japon montre l’arrivée des meurs plus sauvages où le corps et l’âme des femmes sont mis à nu. Les geishas ne sont plus là et font place aux femmes de la rue, aux prostituées. Un film qui mérite de faire partie de ce classement des meilleurs films japonais que j’ai eu l’occasion de critiquer sur le site !
Scandal (1950)
J’adore Akira Kurosawa ! Ce n’est pas pour rien que mon site se nomme ainsi. Scandal est une œuvre que j’aime particulièrement. C’est l’histoire d’un peintre connu qui rencontre par hasard, une chanteuse connue. Ils vont faire connaissance dans une auberge, mais les paparazzis de l’époque les rattrapent, la presse se déchaîne et ils tentent de se défendre. Un très bon film à voir !
Les meilleurs films japonais de la période 1950 à 1960
Entre 1950 et 1960, le cinéma change à nouveau. Rashomon donne le « LA », Mizoguchi et Kurosawa sont récompensés et c’est le début des premiers films de monstres. Durant l’après-guerre, de nouveaux studios s’ouvrent et on découvre aussi les premiers films qui reposent sur la violence et la sexualité.
La nouvelle vague japonaise se forme, un groupe de cinéastes rebelle qui s’opposent aux grands noms existants. Shinoda Masahiro, Kiju Yoshida ou encore Nagisa Oshima sont là pour en découdre avec les classiques Kinoshita et Ozu. Voici les meilleurs films japonais entre 1950 et 1960 !
Tragedy of Japan (1953)
Faire un film sur les désastres de la guerre de 1939 à 1945, ce n’est pas évident. Surtout à cette époque. Pourtant Keisuke Kinoshita arrive à tenir son pari. Tragedy Of Japan est un film mémoire, un film qu’il ne faut pas oublier à l’image de Rhapsodie en Août de Kurosawa. Si vous aimez le cinéma japonais, Tragedy of Japan sera vous toucher ! Un des meilleurs films japonais sur le désastre d’Hiroshima et Nagasaki.
Fires on the plain (1959)
Fires on the plain n’est pas un film facile. C’est avant tout un film qui parle de la guerre, de la disparition de l’humanité lorsque celle-ci se déclenche. Avec Fires on the Plain, on découvre un soldat naïf qui ne comprend pas très bien ce qu’il fait là. Kon Ichikawa réalise ici l’un de ses chefs-d’oeuvre, un métrage qui encore aujourd’hui prend tout son sens ! Si vous aimez les perles du cinéma en noir et blanc, Fires on the Plain marquera votre esprit !
Early Summer (1951)
Été précoce est encore un film d’Ozu Yasujiro ! Je vous ai déjà dit que j’aimais beaucoup ce réalisateur ? Comme la plupart de ses films, l’histoire d’Early Summer se déroule dans le cercle familial japonais, tiraillé entre les traditions et la modernité. Malgré le dramatique du sujet traité, Ozu réussit à donner un ton gai et même comique avec brio. Un film sur la famille japonaise que je vous conseille vivement !
Vivre (1952)
Vivre est l’un de mes films préférés du cinéma japonais ! Autant vous dire qu’il a largement sa place dans ce classement des meilleurs films japonais que j’ai pu critiquer sur le site ! J’ai vu plusieurs fois ce métrage et à chaque fois, il me touche énormément. Takashi Shimura interprète un magnifique rôle, capable de générer des sentiments divers et contradictoires au fur et à mesure de l’histoire. Un coup de cœur incroyable que je vous recommande !
Nuages Flottants (1955)
Des nuages qui flottent dans le ciel ? Comment peut-on faire un film sur ce sujet ? Nuages flottants est une adaptation du roman de Fumiko Hayashi de 1951. Ce drame est l’un des plus beaux films du cinéma japonais. Même Ozu, très grand réalisateur, fut impressionné par ce film et le talent de Mikio Naruse. Il avoue même qu’il aurait été incapable de le réaliser. Rien que pour cela, il faut parti des meilleurs films japonais de son époque !
Children of Hiroshima (1952)
Quand Kaneto Shindo s’occupe des répercussions de la Seconde Guerre mondiale, cela donne Children of Hiroshima. Il s’agit d’un docu-fiction, qui deviendra le premier film de guérilla. Encore une fois, comme Tragedy of Japan et Rhapsodie en Août, Children of Hiroshima est un film mémoire sur les désastres des deux bombes atomiques. Les enfants sont ici très présents et marquent le film avec une grande puissance !
Le grondement de la montagne (1954)
Mikio Naruse est un incroyable réalisateur ! Le grondement de la montagne marque encore une fois, son talent dans le paysage du cinéma japonais. Encore une fois, il s’agit d’un film adapté du roman éponyme de Yasunari Kawabata sortie la même année. Cette relation entre un père, sa fille et son gendre est tout simplement magistrale ! Emporté du début à la fin, la montagne gronde doucement jusqu’à terminer sa course dans une scène finale absolument magistrale !
Good Morning (1959)
Good Morning ou Bonjour en français est le premier film d’Ozu Yasujiro que j’ai eu l’occasion de voir ! À partir de ce moment, j’ai quasiment vu toute sa filmographie ! C’est également l’un des premiers films du réalisateur en couleur, si ce n’est le premier. Un film qui marque également le changement d’époque au Japon, annonçant sa transformation avec l’arrivée de l’équipement du quotidien que les Américains connaissent déjà comme la T.V ! Un film amusant et absolument à voir !
Crazed Fruit (1956)
Crazed Fruit ou Passions juvéniles est un film de Ko Nakahira et il s’agit d’une belle pièce du cinéma. Cette histoire de deux frères qui se retrouvent en compétition pour séduire et faire tomber amoureuse une jeune femme durant un été est un symbole d’une jeunesse japonaise à la dérive. C’est le film d’été, celui qui nous rappelle de lointains souvenirs. Une œuvre importante dans le paysage du cinéma japonais.
Endless Desire (1958)
Désir inassouvi ou Endless Desire est un film de Shohei Imamura dans lequel quatre hommes se rencontrent à la sortie d’une gare. Ils ne sont pas là pour rien. En effet, ils ont rendez-vous avec un mystérieux lieutenant pour récupérer un trésor caché, enfoui sous une ville du Japon. Encore une fois, Shohei Imamura marque son talent de réalisateur dans une oeuvre qui marque son temps.
L’Intendant Sansho (1954)
L’intendant Sansho est l’un des rares films qui a réussit à me faire verser une larme ! Et croyez-moi, c’est peu souvent que ça arrive. Cette œuvre marquante fait place aux relations familiales mais aussi à la morale de chacun. C’est un film qui a beaucoup contribué à l’essor du cinéma japonais en Europe et aux États-Unis. Et c’est clairement l’un des meilleurs films de Kenji Mizoguchi ! Si vous avez un film à voir de ce réalisateur, L’intendant Sansho mérite de s’y attarder.
Vivre dans la peur (1955)
Encore un film de Kurosawa Akira et encore un film que je vous recommande. Avec Vivre dans la peur, Kurosawa nous montre la vie d’un homme qui ne vit que par la peur de perdre son entreprise. Il est obsédé par la peur d’une attaque nucléaire et prend des décisions non raisonnées, ce qui le rend irrationnel aux yeux des juges qui doivent trancher sur son comportement. Encore une fois, c’est une œuvre magnifique d’un réalisateur que j’aurais aimé voir vivre pendant 300 ans !
Le Repas (1951)
Entre 1950 et 1960, Mikio Naruse est l’un des plus grands réalisateurs japonais de son époque. Ce n’est pas pour rien que plusieurs de ses films se retrouvent présents dans ce classement des meilleurs films japonais. Encore une fois, Le Repas est une adaptation du dernier roman de Fumiko Hayashi, qui d’ailleurs n’a jamais été terminé. On y retrouve l’épouse d’un agent de change qui est déprimée par la monotonie de son couple. Une très belle œuvre à voir !
Giants and Toys (1958)
Yasuzō Masumura, en 1958, nous livre Giants and Toys, une comédie japonaise qui décrit les efforts les plus fous de la société mondiale de bonbons pour concurrence les sociétés rivales sur les ventes de caramel. Oui, ce n’est pas un sujet commun pour un film qui n’est pas commun. Si vous voulez voir quelque chose de surprenant pour son époque, Giants and Toys sera vous satisfaire ! Je vous le conseille !
Equinox Flower (1958)
C’est avec plaisir que je vous reparle d’Ozu Yasujiro, ce réalisateur aux cadres à raz le tatami. Fleur d’équinoxe nous parle encore une fois de la famille japonaise à plusieurs générations. Ici, c’est un homme d’affaires qui se montre très réticent lorsque sa fille lui apprend qu’elle veut épouser un gendre qu’il n’aurait pas imaginé. Entre la déception d’un père et l’amour pour sa fille, Equinox Flower est une très belle œuvre du réalisateur !
Les amants crucifiés (1954)
Changement de registre avec Les amants crucifiés de Kenji Mizoguchi qui dénonce ici la corruption de l’hypocrisie du Japon féodal. Les valeurs chevaleresques de l’honneur sont remplacés par le pouvoir de l’argent et la cupidité des hommes. Et comme toujours, Mizoguchi montre les victimes, principalement axé sur les femmes. Une œuvre importante dans la filmographie de Mizoguchi qui a toujours défendu le statut de la femme dans la société japonaise.
Contes de la lune vague après la pluie (1953)
Si on m’avait dit que Contes de la lune vague après la pluie était inspiré de deux récits du recueil « Conte de pluie et de lune » d’Ueda Akinari, mais surtout d’une nouvelle de Guy de Maupassant, je ne l’aurai pas cru. Pourtant, ce film de Kenji Mizoguchi est une merveilleuse histoire sur Genjuro, un potier qui vite dans un petit village de campagne, qui se retrouvera humilié par de vrais guerriers. Un chef-d’œuvre de Mizoguchi et du cinéma japonais.
Les musiciens de Gion (1953)
Encore du Kenji Mizoguchi, autre réalisateur que j’apprécie beaucoup. Je dois d’ailleurs avoir vu l’intégralité de ses films à présent. Les musiciens de Gion est une sorte d’écho à son film Les sœurs de Gion, avec une histoire qui se déroule après la guerre, à Gion, un quartier de Kyoto. Une femme décide de devenir geisha de haut niveau et demande de l’aide à une geisha réputée pour se former. Une œuvre de qualité encore une fois !
Miss Oyu (1951)
Devinez quoi ? Il s’agit encore d’un film de Kenji Mizoguchi, l’un des réalisateurs les plus prolifiques à cette époque. Miss Oyu est un film tiré du roman de Jun’ichiro Tanizaki, Ashikari. Il raconte l’histoire d’un homme en quête d’une épouse. Lorsqu’on lui présente Oshizu, il tombe amoureux de sa sœur, Oyu, une jeune femme veuve. Voilà encore un incroyable film du réalisateur qui mérite sa place dans ce classement.
L’impératrice Yang Kwei Fei (1955)
Je ne suis pas fan de ce métrage, mais il faut le dire, il mérite sa place dans ce classement des meilleurs films japonais critiqués sur le site. L’histoire se déroule dans la Chine au VIII » siècle. L’impératrice Yang Kwei-Fei va devoir faire un choix pour sauver l’empereur. Une relation entre une femme et un homme que Mizoguchi dépeint parfaitement. Voilà encore un film du réalisateur sur lequel vous pouvez vous concentrer.
Le Mont Fuji et la lance ensanglantée (1955)
En 1955, Tomu Uchida sort Le Mont Fuji et la lance ensanglantée, le premier film du réalisateur après 14 années d’inactivité suite à son séjour en Mandchourie. C’est un film de Chambara, mais qui s’en éloigne par la critique qu’il fait de la domination sociale que la classe des samouraïs représente tout en y incorporant un côté humaniste. C’est une œuvre intelligente et prenante que je vous conseille fortement.
Les bas-Fonds (1957)
Profondément humaniste, Akira Kurosawa nous livre avec Les Bas-Fonds, une œuvre magistrale interprétée notamment par l’excellent acteur, Toshiro Mifune. Ce film est inspiré de la pièce de théâtre de Maxime Gorki qui porte le même nom. Kurosawa dépeint ici, la pauvreté de manière admirable et convaincante, en nous montrant le quotidien d’un quartier pauvre du Japon ! Une œuvre plus que recommandable !
La rue de la honte (1956)
Encore un film de Kenji Mizoguchi, mais également le dernier film qu’il a réalisé. Ici, le réalisateur nous plonge dans le quotidien d’une maison de passes dans laquelle on retrouve un groupe de femmes qui se prostituent. C’est une époque où le gouvernement délibère sur l’adoption d’une loin qui vise à interdire la prostitution au Japon ! Un film marquant dans l’histoire du cinéma japonais !
Fin d’automne (1960)
Une fois de plus, il s’agit d’un film d’Ozu Yasujiro. En même temps, avec un titre comme celui-ci, on s’en doute un peu. Ozu nous raconte une fois de plus une histoire plongée dans la cellule familiale japonaise de l’époque. Ici, c’est trois hommes d’âge mûr qui se réunissent lors d’une cérémonie commémorative de Miwa, leur ami commun qu’ils avaient pendant leur période d’étude. Encore un film magnifique du réalisateur japonais !
Meurtre à Yoshiwara (1960)
Autre film de Tomu Uchida, Meurtre à Yoshiwara nous conte l’histoire de Jirozaemon, un riche et honnête fabricant de soie qui est affecté par une cicatrice au visage très laid. Les femmes le fuient. C’est dans les quartiers de Yoshiwara, le quartier des plaisirs d’Edo, qu’il trouvera réponse à ses besoins. Mais trouvera-t-il l’amour ou les brimades ? C’est toute la question du film ! Encore une fois, il s’agit d’une œuvre importante du réalisateur que je vous recommande !
Afraid to die (1960)
Afraid to Die, c’est un film de Yasuzo Masumura avec Yukio Mishima en vedette ! Oui, le célèbre écrivain japonais qui s’est suicidé. Je ne souhaite pas trop vous en dire à son sujet, mais Afraid to Die marque clairement son époque, même encore aujourd’hui. C’est un excellent film que tout amateur de cinéma japonais se doit de voir ! Autant vous le dire, vous ne serez pas décu !
Satan’s Sword 1 (1960)
Oui, Satan’s Sword fait partie de mon classement des meilleurs films japonais que j’ai pu critiquer sur le site. Pourtant, seul le premier opus est présent sur les trois films qui composent cette trilogie. Satan’s Sword est réalisé par Kenji Misumi et interprété par le talentueux Raizo Ichikawa. La trilogie complète est vraiment pas mal, mais ce premier épisode reste le meilleur de la série.
Les meilleurs films japonais de la période 1960 à 1970
Sur la période de 1960 à 1970, la fréquentation des salles de cinéma est en baisse et de petites sociétés de production font leurs débuts. Notamment dans l’univers des films érotiques qui commencent à attirer un large public. C’est la période « Pinku-Eiga » ! Puis on découvre aussi des œuvres stylisées de Seijun Suzuki mais aussi les œuvres qui montrent les manifestations des paysans et des étudiants. Voici les meilleurs films japonais de 1960 à 1970 !
Flamme et Femme (1967)
Film de Kiju Yoshida, Flamme et Femme traite d’un sujet compliqué, celui du recours à l’insémination artificielle d’une femme pour avoir un enfant car son mari est stérile. Encore de nos jours, ce film a un puissant impact dans notre société. On y retrouve Mariko Okada, la femme du réalisateur qui interprète un rôle majestueux ! Flamme et femme est clairement un film à voir sur la période 1960 à 1970 du cinéma japonais.
Hara-kiri (1962)
Hara-Kiri est une œuvre magistrale et importante dans le paysage du cinéma japonais. Ce film réalisé par Masaki Kobayashi nous montre au début de la période d’Edo, un rônin comme tant d’autres qui tente de trouver un seigneur qui acceptera de le laisser se suicider depuis la disparition du statut de samouraï au Japon. Un subterfuge employé par nombreux rônins pour s’attirer la pitié d’un seigneur qui l’embauchera. Un film qui représente une période importante d’ l’histoire du Japon.
Cash Calls Hell (1966)
Réalisé par Hideo Gosha, Cash Calls Hell n’est pas très connu et pourtant, il s’agit d’un film de grande qualité. Il est interprété par Tatsuya Nakadai dans lequel Oida, un ex-taulard, est chargé d’éliminer trois de ses compatriotes. Cependant, le travail est déjà effectué par un autre tueur. Est-ce un piège ? Voilà un film qui vous tiendra en haleine et qui mérite sa place dans ce classement des meilleurs films japonais.
La femme des sables (1964)
Voilà un de mes films préférés de l’époque, il s’agit de La Femme des sables d’Hiroshi Teshigahara. Ce film est inspiré du roman du même nom de Kobo Abe que j’ai également lu. C’est l’histoire d’un professeur de biologie qui se rend dans une région en bordure de mer pour chercher des insectes spécifiques. Ratant le dernier bus pour repartir, il trouvera refuge chez une femme pas comme les autres.
The Stranger Within a Woman (1966)
L’Étranger à l’intérieur d’une femme sous son nom français est un film de Mikio Naruse qui mérite le détour. Ici, le scénario nous parle de la famille Tashiro qui coule une vie paisible à Kamakura. Cependant, un matin, l’épouse disparue de son voisin va l’interpeler. Ils commencent à parler ensemble, mais finalement, à leur retour, ils apprennent que Yumiko, la femme du voisin en question a été assassinée chez elle ! Un film que je recommande !
A Colt is my passport (1967)
En 1967 Takashi Shimura sort A Colt is my passport, un film noir, basé sur un roman de Shinji Fujihara, Tobosha. C’est le célèbre acteur aux joues de hamster que l’on retrouve, Joe Shihido. Il interprète ici un tueur à gages, accompagné de son partenaire interprété par Jerry Fugio ! Un polar noir et bien mené qui mérite d’être classé dans les meilleurs films japonais de l’époque !
Le Visage d’un Autre (1966)
Le visage d’un autre est un film qui a réussi à me marquer ! En 1966, je dois dire que cette œuvre est clairement en avance sur son temps. Cette histoire d’un homme qui change de visage est encore aujourd’hui tout à fait en accord avec notre époque ! Le réalisateur, Hiroshi Teshigahara est un incroyable homme talentueux. Ce film, mais également Le Traquenard ou La femmes des sables sont tout simplement magnifiques ! À ne louper sous aucun prétexte !
Blind Beast (1969)
La Bête aveugle ou Blind Beast en anglais, c’est un film de Yasuzo Masumura, adapté du roman éponyme du célèbre Edogawa Rampo, le Alan Edgar Poe à la japonaise. Ce film suit l’histoire d’un sculpteur aveugle qui enlève un modèle pour en faire une statue. Le film trace cette relation forcée entre une prisonnière et son bourreau comme on a déjà pu le voir dans d’autres œuvres. Une adaptation que j’ai bien aimée, mais ce n’est pas le cas de la majorité.
Manji (1964)
Manji est un film de Yasuzo Masumura basé sur une nouvelle japonaise, Quicksand, écrite par Jun’ichiro Tanizaki. Le film traite de sujet compliqué à aborder, comme l’excès sexuel et l’homosexualité entre femmes. On y retrouve Sonoko, une femme mariée qui s’ennuie et qui tombe amoureuse de son étudiante. Manji a d’ailleurs été remis au goût du jour en 1983, 1998 et 2006. Un film qui mérite toute votre attention !
Le Goût du Saké (1962)
Ce film d’Ozu Yasujiro est l’un de mes films préférés du réalisateur. J’aime vraiment beaucoup ce métrage. Ici, c’est un père veuf, cadre dans une grosse entreprise industrielle, que l’on suit. Il vit avec sa fille et son fils. On le retrouve le soir, dans un bar, en train de boire du Saké, jusqu’au jour où on lui propose un gendre pour sa fille. C’est là qu’il prend conscience que ce n’est plus la petite fille qu’il connaissait. Je vous le recommande chaudement !
Dernier Caprice (1961)
Avec Dernier Caprice, c’est le début de la fin d’Ozu. Non pas en tant que cinéaste, car ce dernier était bon du début à la fin. Mais bien de sa vie. C’est l’avant-dernier film du réalisateur qui nous parle d’un certain monsieur Kohayagawa, un veuf qui dirige une brasserie. Les affaires sont compliquées, il doit nourrir ses trois filles, mais en même temps, il mène une drôle de double vie. Un film amusant et plein de tendresse.
La source thermale d’Akitsu (1962)
Quand je pense à ce film, je ne peux m’empêcher de me rappeler que suite à ce métrage, Mariko Okada est devenue l’épouse du réalisateur, Kiju Yoshida. Ce film subtilement réalisé par Yoshida et incroyablement bien mis en scène. Mariko Okada est mise en lumière avec brio. C’est une œuvre déchirante saupoudrée d’une violente critique de la société d’après-guerre. Je vous le conseille plutôt deux fois qu’une.
Le Traquenard (1962)
En voilà un excellent film ! Le Traquenard est réalisé par Hiroshi Teshigahara, responsable de plusieurs excellents métrages. Ici, c’est l’histoire d’un mineur sans abri qui tente de trouver du travail. Mais dans sa recherche, un mystérieux homme vêtu en blanc le suit partout. La recherche commence à prendre des airs étranges et nous amène dans un univers presque mystérieux ! Bref, c’est un excellent métrage que je vous recommande !
Hogs and Warships (1961)
Cochons et Cuirassés dans son titre français est un film réalisé par Shohei Imamura ! L’histoire du film se déroule dans le Japon d’après-guerre alors que les troupes américaines occupent le pays. Kenta, un jeune homme qui se retrouve confronté à choisir son appartenance entre un gang de Yakuzas qui font du trafic de cochons ou la vie qu’il peut espérer partager avec sa fiancée qui a envie d’une vie plus honnête. Rien que le scénario mérite le détour !
Shokei no Shima (1966)
Film peu connu du grand public, Shokei no Shima ou Captive’s Island est réalisé par l’excellent Masahiro Shonda. On y retrouve un jeune homme qui revient sur l’île sur laquelle il a été prisonnier d’une sorte de maison correctionnelle non officielle étant enfant. Son but est de révéler l’identité des personnes responsables de la mort de ses parents. Ils s’agirait de membres de la police militaire ! Oui, Shokei no Shima est recommandé !
Le Sabre (1964)
Le Sabre de Kenji Misumi fait partie d’une sorte de trilogie de l’épée. Ici, Misumi nous parle d’un capitaine d’un club de Kendô, qui pratique jour et nuit. Mais lorsqu’un nouveau membre du club devient admiratif devant lui et ira même jusqu’à pousser le vice jusqu’au fétichisme à l’imiter même dans sa manière de vivre, les choses deviennent compliquées. Premier film de cette trilogie, Le Sabre est un excellent métrage du cinéma japonais !
L’ile nue (1961)
Voilà un de mes films japonais préféré ! J’ai dû le voir trois fois de mémoire tellement j’aime ce film. Réalisée par Kaneto Shindo, cette œuvre suit deux pécheurs, un homme et sa femme qui mène une vie paisible quand tout bascule. Ce film est tout simplement une merveille de contemplation. La musique du métrage se marie parfaitement au sujet qu’il traite. Je ne souhaite pas vous en dire plus, mais vous avez intérêt à voir ce film !
Goyokin (1969)
Expliqué Goyokin, l’or du Shongun en un paragraphe est bien trop compliqué. Ce Jidaigeki de 1969 réalisé par Hideo Gosha est surement l’un si ce n’est son meilleur film. Mais ça se discute. Il se déroule pendant la fin de l’ère Tokugawa et suit la vie d’un rônin reclus qui tente de faire table rase du passé. Magnifique mise en scène, rien que visuellement ce film mérite votre attention ! C’est un classique !
Red Angel (1966)
Voici un film que j’aime particulièrement, il s’agit de l’Ange Rouge ou Red Angel. C’est un film réalisé par Yasuzo Masumura dont l’histoire se déroule en 1939, pendant l’occupation de la Chine par les Japonais. C’est une infirmière de guerre que l’on va suivre au travers des horreurs de la guerre. Ce film choc est toujours aussi bon de nos jours ! Faites-moi confiance, vous ne regretterez pas ce conseil !
Onibaba (1964)
Autre film de Kaneto Shindo, Onibaba est considérée comme son œuvre maîtresse. C’est même un chef-d’œuvre du cinéma d’horreur japonais de l’époque. Le film reprend d’ailleurs la figure du démon, très utilisée dans les paraboles bouddhiques médiévales pour expliquer l’enfer auquel mènent les passions non maîtrisées. C’est avec brio qu’il se place dans ce classement des meilleurs films japonais de tous les temps !
Pale Flower (1963)
Pale Flower ou Fleur pâle est réalisé par Masahiro Shinoda. C’est un film que j’ai vu à deux reprises et il m’avait saisi par sa beauté visuelle et le jeu de contrastes de type clair/obscur. On y retrouve un yakuza tout juste sorti de prison, qui dans une maison de jeu clandestin, se retrouve attiré par une jeune femme, Saeko. Magnifique selon moi, Pale Flower est l’un des plus beaux films esthétiquement parlant de Shinoda.
Detective Bureau 2-3 (1963)
Réalisé par l’excellent Seijun Suzuki, Bureau Detective 2-3 est un film de yakuza japonais ultra coloré. Enfin un cinéma qui vient bouleverser les codes esthétiques et l’action qui devient complètement folle ! Si vous voulez voir quelque chose de différent dans le cinéma japonais, c’est le film qu’il vous faut ! Et en plus de ça, on y retrouve l’excellent Joe Shihido ! Une fois qu’on l’a découvert, on a envie de voir la suite de la filmographie du réalisateur et de Joe !
Tattooed Life (1965)
Autre film de Seijun Suzuki, Tattooed Life ! Ici, le réalisateur nous fait partir dans les années 20 au Japon. On y découvre la vie de deux frères, Tetsu et Kenji, qui ont pour but de tuer un oyabun. Cependant, ils sont pourchassés par des yakuzas qui vont les contraindre à fuir la ville. Ils trouveront refuge dans un petit village de montagne où vie une communauté de mineurs ! Un film à voir !
Gate of Flesh (1964)
La Barrière de Chair ou Gate of Flesh, comme je préfère, est un film de Seijun Suzuki qui se déroule dans le Tokyo d’après-guerre. On y découvre un groupe de jeunes femmes qui tentent de survivre en se prostituant. Par contre, elles ont une règle, une seule règle, ne jamais avoir de sexe non tarifé. Évidemment, vous vous doutez bien de ce qu’il va se passer ! Jo Shishido sera là pour vous le dire !
Blackmail is my life (1968)
Avec Blackmail is my Life, Kinju Fukasaku fait un grand retour avec l’histoire de Muraki, un chef de bande qui va décider de gagner sa vie en faisant du chantage. Et ceci tout le temps ! Il faut chanter des gangs, des personnes riches et bien établies. Bref, c’est tout un groupe qu’il a crée qui mène ces activités ! La suite, c’est en regardant le film que vous découvrirez comment se déroulera tout ça !
La jeunesse de la bête (1963)
Autre film de Seijun Suzuki, La jeunesse de la bête ou Youth of the Beast nous parle d’un yakuza qui se fait remarquer par deux clans rivaux qui cherchent à le recruter. Évidemment, c’est Joe Shishido que l’on retrouve dans ce rôle ! Pour ma part, ce film a toute sa place dans ce classement des meilleurs films japonais ! Ce n’est pas le meilleur film de Seijun Suzuki, mais il a clairement sa place ici !
Histoire d’une Prostituée (1965)
Avec ce film Seijun Suzuki change de registre pour nous parler de l’histoire d’une jeune prostituée envoyée sur le front de Mandchourie où se bat l’armée impériale. Elle se retrouve déchirée entre le charme d’un jeune soldat idéaliste et la cruauté sadique d’un officier. Voilà encore un film de Seijun Suzki que je vous recommande et qui change de ses autres productions ! Il est d’ailleurs esthétiquement fabuleux !
Kill! (1968)
Kill, la Forteresse des samouraïs dans son nom complet est un film de Kihachi Okamoto avec l’excellent Tatsuya Nakadai ! Ce film est d’ailleurs tiré du roman Jours de paix de Shugoro Yamamoto. Mais ce n’est pas tout car ce livre a également servi de base pour le scénario de Sanjuro de Kurosawa Akira ! Bref, Tatsuya Nakadai excelle dans ce personnage ! C’est un film à voir pour les amateurs de Chambara !
Sword of the beast (1965)
Film de Gosha Hideo, Sword of the Beast (Le Sabre de la bête) se déroule en 1857, époque qui annonce la fin du Shogunat Tokugawa, une époque en plein bouleversement. Gennosuke est un rônin qui suite à l’assassinat du conseiller de son clan, tente de faire comprendre qu’il s’agissait d’un manipulateur. C’est un très bon métrage qui trouve logiquement sa place dans ce classement des meilleurs films japonais.
Les meilleurs films japonais de la période 1970 à 1980
C’est au tour du cinéma des années 70 à 80 ! C’est le moment d’une époque pessimiste, les jeunes n’ont plus leur place dans la société. C’est également l’arrivée des films de Yakuza avec un certain Kinji Fukasaku. La sexualité est également toujours d’actualité et les métrages tentent d’aller encore plus loin à ce sujet. C’est notamment l’époque où L’empire de sens fait débat ! Voici les meilleurs films japonais entre 1970 et 1980 !
Le vase de sable (1974)
Réalisé par Nomura Yoshitaro, Le vase de sable est une œuvre marquante. L’histoire nous conte l’enquête de deux détectives dans les années 70 qui cherchent le meurtrier d’un policier de 60 ans. En effet, il a était retrouvé au milieu de la voix de chemin de fer. C’est en cherchant dans son passé qu’ils vont faire de curieuses découvertes. Un film prenant que je vous conseille de regarder.
Baby Cart (1972)
En voilà une bonne série de films ! Lone Wolf and Cub ou Baby Cart est une série de films réalisés par plusieurs réalisateurs. Il s’agit des aventures de Ogami Itto, l’exécuteur du shogun. Gerbe de sang rouge, combat à l’épée, ce premier opus marque les esprits avec le talentueux Tomisaburo Wakayama ! Si vous aimez l’action, le sang et les giclées de sauces tomate, cette série est faites pour vous !
Baby Cart II (1972)
Suite du premier opus, Baby Cart II continue de nous raconter les aventures de l’exécuteur du Shogun. Cet épisode est réalisé par Kenji Misumi et nous conte une histoire dans laquelle Ogami Itto est engagé pour tuer un traître de son clan qui veut vendre les secrets d’une teinture, protégé par deux redoutables frères. Encore une fois, il s’agit d’un très bon épisode que je vous conseille de regarder !
Baby Cart III (1972)
Troisième opus de la série Lone Wold and Cub, avec un épisode sous-titré, Dans la terre de l’ombre. Cette fois-ci Ogami Itto, toujours avec son fils Daigogo, dans une poussette, va rencontrer un rônin, Kanbei, contre qui il refuse de se battre. Il va sauver une prostituée qui va lui apporter des ennuis. Un épisode très intéressant qui d’ailleurs montre la poussette en action et ses secrets de combat.
L’été du démon (1978)
L’été du démon est réalisé en 1978 par Yoshitarō Nomura et marque son époque et le spectateur. Cette histoire d’un imprimeur qui travaille dur, marié à une femme très froide, qui du jour au lendemain se retrouve avec des problèmes ingérables, notamment par l’arrivée de sa maîtresse de 7 ans et de ses trois enfants bouleverse son quotidien. Voici un film qui ne manque pas d’intelligence ! Je vous le recommande !
Quartier Violent (1974)
Avec Quartier Violent, Hideo Gosha revient avec un polar noir. L’alliance du Japon de l’Ouest contrôle une très grosse partie du Japon. Seulement voilà, Tokyo n’en fait pas partie. En achetant des clubs à Ginza, c’est une guerre des gangs entre le Japon de l’Est et le Japon de l’Ouest qui se met en place. La guerre est déclarée ! Un excellent film des années 70 qui mérite absolument d’être vu !
Sympathy for the underdog (1971)
Les années 70, c’est l’arrivée des films de Yakuza ! C’est donc en 1971 qu’arrive Symathy for the underdog que l’on connaît également sous le nom Guerre des gangs à Okinawa, réalisé par le prolifique Kinji Fukasaku, qui occupe une grande place dans l’univers du Yakuza-Eiga. C’est l’histoire d’un oyabun qui sort de prison après 10 ans de détention. Évidemment, il va revenir affronter ses anciens rivaux.
The Yakuza Papers Vol 4 (1974)
Quatrième film de cette série de cinq films mythiques du réalisateur Kinji Fukasaku, The Yakuza Papers ou Combat sans code d’honneur dans son titre français est une longue fresque sur l’univers des Yakuzas ! Ce quatrième épisode poursuit donc ce tableau d’une ville où les Yakuzas font la loi et règlent leur compte ! Une série qu’il faut voir si vous aimez les films de Yakuza dont Kinji Fukasaku à le talent de réalisation.
The Yakuza Papers vol 5 (1974)
Inutile de faire un long discour, The Yakuza Papers vol 5 est la suite logique et le dernier épisode de la saga de cinq films de Kinji Fukasaku pour dépeindre l’univers des Yakuza comme jamais. Aux Etats-Unis, il y a la trilogie du Parrain. Au Japon, il y a la série The Yakuza Papers, qui a autant de renommée. Si vous cherchez une série sur les Yakuzas, il faut clairement que vous visionner cette série !
Les meilleurs films japonais de la période 1980 à 1990
Entre 1980 et 1990, c’est le début de la fin pour les grands studios. Le cinéma s’oriente peu à peu sur des réalisateurs indépendants. Ce sont des réalisateurs qui n’ont jamais travaillés avec des studios. C’est aussi la première fois que l’on découvre Takeshi Kitano dans un film avant de le voir arriver derrière la caméra avec son métrage, Violent Cop.
La société est en train de se modifier, le capitalisme industriel est aux portes du pays, les jeunes doivent se frayer durement un chemin dans la société. Le suicide n’a jamais été aussi élevé. Voici les meilleurs films japonais entre 1980 et 1990 !
Tampopo (1986)
Premier ramen spaghetti du japon, Tampopo est une comédie de Juzo Itami pas comme les autres. Entre l’amour des pâtes et la satire réussie, Tampopo est un film qui se démarque du reste de la production. Je vous en dis pas plus, mais je vous recommande chaudement Tampopo ! Il y a des films qu’il faut voir et celui-ci en fait partie ! À vous de devenir le roi des ramens en vous amusant !
Furyo (1982)
Avec Furyo ou Merry Christmas Mr Lawrence, Oshima Nagisa réalise une œuvre magistrale du cinéma ! Avec la présence de David Bowie et la première apparition de Takeshi Kitano, Furyo est un film que j’ai vu à plusieurs reprises ! Les relations entre les personnages sont tout simplement très bien scénarisées et l’histoire de ce camp de prisonniers qui collabore avec l’ennemi est un très beau métrage sur l’humanité. À voir absolument !
Les meilleurs films japonais de la période 1990 à 2000
Avec la période 1990 à 2000, le cinéma change de registre. On y parle des problèmes de communication, de la disparition continue de l’identité sociale, mais aussi des déconstructions des rapports humains. C’est également l’époque où les premiers films d’horreur ne sont plus refusés par les producteurs. Le J-Horror prend place. L’être humain devient un être de technologie, notamment avec Tetsuo de Tsukamoto ! Voici les meilleurs films japonais entre 1990 et 2000 !
Tokyo Fist (1995)
Tokyo Fist n’est pas un film à mettre entre toutes les mains. Shinya Tsukamoto n’est pas un tendre dans son cinéma et Tokyo Fist le montre. La descente aux enfers d’un Salaryman qui veut reconquérir sa femme au travers de ses poings et une œuvre coup de poing ! Âmes sensibles s’abstenir, Tokyo Fist est un film violent mais l’un des meilleurs films japonais que j’ai eu l’occasion de critiquer sur le site !
Welcome Back Mr McDonald (1997)
Voilà un film pas comme les autres ! Welcome Back Mr McDonald ne parle pas du retour de Ronald Mc Donald dans les fast-foods, mais d’une petite radio avec des protagonistes divers et variés qui passent du temps ensemble pour les dernières émissions de cette petite radio. Amusant, dramatique et comique, ce film est un petit moment de bonheur que je vous conseille de voir !
Madadayo (1993)
Madadayo signifie « Pas encore ». Akira Kurosawa nous livre ici son dernier film, l’un des plus touchants de son œuvre intégrale. Akira Kurosawa n’avait pas encore terminé son histoire du cinéma. Pas encore ou encore un dernier film, c’est un peu l’image de Madadayo. Surprenant, bourré d’acteurs, ce film est absolument à voir, c’est un peu le film-testament d’un des plus grands réalisateurs de cinéma du Japon toutes époques confondues.
Rhapsodie en Août (1991)
Rhapsodie en Août est l’un des derniers films de Kurosawa Akira et l’un des plus touchants en même temps. L’histoire de la guerre transmise de génération en génération à travers ce magnifique métrage que j’ai également vu à plusieurs reprises. Rien que pour l’effort de mémoire, Rhapsody in August est un film à voir dans la longue liste des meilleurs films japonais de ce classement !
L’anguille (1997)
Unagi ou L’anguille de Shohei Imamura est un film que j’ai vu plusieurs fois. Cette histoire de vengeance et de rédemption d’un homme qui tue sa femme par jalousie est une œuvre magistrale du réalisateur. Interprétée par Koji Yakusho en tête de liste, L’anguille est incroyablement bon ! Ce n’est pas pour rien que je l’ai vu à plusieurs reprises. De ce fait, je vous invite fortement à vous le procurer !
Bird People in China (1997)
Quand Takashi Miike laisse de côté pour un moment ses délires sanguinolents et violents, cela donne Bird People in China. C’est l’histoire d’un jeune japonais envoyé en Chine par son entreprise pour mettre la main sur un filon de pierres précieuses. Cependant, même si le voyage semblait agréable, la réalité va le rattraper. Voici un film du réalisateur pas comme les autres que je vous recommande de voir !
Organ (1996)
Organ est le second film de Kei Fujiwara que je classe parmi les meilleurs films japonais que j’ai critiqué sur le site. Toujours écrit, réalisé et produit par Fujiwara, elle y interprète également un rôle, celui d’un des deux voleurs d’organes qui récupère de précieux organes sur des prisonniers encore vivants. Encore un film violent, trash que j’ai apprécié. En sera-t-il de même pour vous ?
After life (1998)
Que se passe-t-il après la mort ? Comment préparer son départ ? Va-t-on revivre nos meilleurs souvenirs ? After life traite d’un sujet sérieux et nous plonge dans un sujet délicat, la mort. Pourtant, Kore-eda Hirokazu traite de ce sujet dans une comédie dramatique avec un mystérieux endroit situé entre le ciel et la terre où les morts doivent mettre en scène un film de leur vie passée. Un très bon film à voir !
Les meilleurs films japonais de la période 2000 à 2010
Le cinéma japonais entre 2000 et 2010 est occupé par plusieurs réalisateurs de talent qui traite de la famille japonaise sous toutes ses coutures. Que ce soit Hirokazu Kore-eda, Shinji Aoyama et d’autres, c’est les bouleversements de la société qui rythme les sujets traités au cinéma. Sion Sono se fait de plus en plus connaître. Naomi Kawase se distingue avec ses fictions-documentaires, voici le classement des meilleurs films japonais entre 2000 et 2010 !
Hanging Garden (2005)
Hanging Garden de Toshiaki Toyoda est un drame familial sur la famille Kobayashi. Cette famille a une seule règle, ne pas garder de secrets les uns pour les autres, notamment quand on leur demande une chose directement. Évidemment, entre mensonge et vérité, cette famille n’est pas aussi propre sur elle qu’elle n’y paraît. Un film que j’ai beaucoup aimé et que je vous invite à voir.
Love Exposure (2008)
Love Exposure de Sion Sono est juste incroyable. C’est le film le plus long que j’ai vu en tant que cinéphile et une fois celui-ci terminé, j’en voulais encore ! Love exposure est tellement particulier qu’il est difficile pour moi de le résumer en un paragraphe. Entre relations amoureuses et relations sectaires, Love Exposure est tout simplement excellent dans son concept et son domaine. Un film long mais tellement prenant.
Air Doll (2009)
Air Doll est un film touchant. Vraiment. Mais c’est aussi un film qui traite d’un sujet compliqué. Celui des Love Dolls qui remplace les gens dans leur recherche d’une intimité difficile à trouver. Oui, une Love Doll n’est pas qu’un objet sexuel pour certain. C’est aussi un compagnon de vie qui ne décevra pas son propriétaire. Sauf peut-être si celle-ci prend conscience de son existence. Une pépite du cinéma !
Sad Vacation (2007)
Sad Vacation de Shinji Aoyama est une petite perle du cinéma japonais. Cette histoire de Kenji qui découvre un enfant, au pied du cadavre de son père et poursuivi par des passeurs est prenant. On le retrouve dans une petite ville où il deviendra chauffeur de taxi. Mais son passé va ressurgir et l’amener à rentrer dans la vie d’une femme que je vous laisserai découvrir . Un bon petit métrage qui mérite d’être vu !
Symbol (2009)
Sacré Matsumoto ! Avec Symbol, ce comique qui réalise ici est tout simplement un condensé de l’humour absurde de situation que le comique sait parfaitement faire. Ne cherchez pas trop à comprendre, Symbol se regarde et s’apprécie avec un cerveau mis de côté, même si en réalité, Symbol est plus profond qu’il n’y paraît. Si vous aimez l’humour japonais complètement barré, Symbol est fait pour vous.
Outrage (2010)
Quand Takeshi Kitano revient derrière la caméra pour revenir à ce qu’il aime, le film de yakuza moderne, ça donne Outrage. Ce film, qui présente également une suite de cette fresque du réalisateur, marque son retour dans le milieu. On y retrouve tous les grands thèmes de ce genre de cinéma et je dois dire que ce n’est pas pour me déplaire. Le second opus est moins bon selon moi, mais cette première partie pourra vous surprendre !
Cold Fish (2010)
Sion Sono, c’est l’homme qui réalise souvent des films chocs, parfois réussit et parfois raté. Ici, Cold Fish est l’un de ses plus percutants métrages. Deux couples, quatre personnages et des relations douteuses entre les protagonistes sous fond de meurtre bien préparé. Cold Fish est froid, implacable et glaçant. Une petite merveille du cinéma nippon qui mérite d’être vu. Je ne peux que vous le conseiller.
Confessions (2010)
Confessions est un film que j’ai vraiment adoré. S’il ne paye pas de mine comme ça, ce film dramatique et psychologique est vraiment bien ficelé. Je dois avouer que je ne m’attendais pas à cette intrigue qui m’a scotché du début à la fin. La relation entre la professeur et ses élèves est tout simplement surprenante. Voilà un film qui mérite amplement sa place dans ce classement des meilleurs films japonais.
Tokyo Sonata (2008)
Quand Kiyoshi Kurosawa réalise un drame familial, on se demande si celui-ci sera réussi. Ce réalisateur est capable du meilleur comme du très moyen. Cependant, Tokyo Sonata fonctionne bien et marque le spectateur. Cette cellule familiale au bord de la crise devra passer plusieurs épreuves pour s’en sortir. Une fresque familiale qui est touchante et qui me donne envie de vous inciter à voir Tokyo Sonata !
Blue Spring (2001)
Blue Spring de Toshiaki Toyoda est l’un des premiers films japonais que j’ai eu l’occasion de voir il y a plus de 15 ans. J’en garde un souvenir assez bon et c’est pourquoi il se retrouve parmi les meilleurs films japonais que j’ai pu critiquer sur le site. Cette confrontation entre deux étudiants n’a pas de limites. La bande-son est juste parfaite ! C’est l’un des meilleurs films du réalisateur et je vous invite à vous y intéresser.
Bright Future (2002)
J’ai vu Bright Future à deux ou trois reprises et j’en garde toujours un bon souvenir. Ce drame japonais de Kiyoshi Kurosawa parle de deux ouvriers qui ont quelques problèmes et qui se lient d’amitié. Leur point commun est leur colère qu’ils sont du mal à contrôler. Une méduse prendra place, symbole d’une paix intérieure recherchée. C’est un film qui mérite d’être parmi les meilleurs films japonais de la période 2000 à 2010 !
Shara (2003)
Naomi Kawase réalise de nombreux films qui marquent les esprits et Shara en fait parti ! Ce film dramatique qui se déroule dans la ville de Nara au Japon lors de la fête du Bodhisattva Jizo, fait un focus sur la relation entre des jumeaux dont l’un d’eux disparaît mystérieusement. Triste et touchant, Shara fait partie de ces films sortis après les années 2000 pour notre plus grand plaisir de cinéphile !
Dolls (2010)
Voilà un film qui mérite amplement sa place dans ce classement des meilleurs films japonais ! Dolls de Kitano est une oeuvre un peu à part du réalisateur. Découpé en plusieurs parties avec des histoires différentes à chaque fois, c’est avant tout deux êtres qui se retrouvent. Soigné visuellement, avec une bande-son de qualité, Dolls est vraiment un beau film à voir du célèbre réalisateur !
Survive Style 5+ (2004)
Survive Style 5+ n’est peut-être pas le meilleur film japonais entre les années 2000 et 2010, mais il mérite le détour ! Complètement déjanté, ici aussi, ces plusieurs histoires qui s’entrecoupent que l’on découvre. Très coloré, avec un travail sur la mise en scène, Survive Style 5+ est un film à voir ! Un bon nombre d’acteurs de qualité y sont présents ! Si vous souhaitez délirer un peu, Survive Style 5+ est fait pour vous !
Eli, Eli, Lema Sabachtani? (2005)
Il y a des films qui sont très particuliers. Eli, Eli, Lema Sabachtani ? en fait partie ! En effet, certains aimeront, d’autres détesteront ! Entre la présence d’Aoi Miyazaki et celle d’Asano Tadanobu, Eli, Eli, Lema Sabachtani ? est un voyage visuel et sensoriel qui mérite le détour ! Pour ma part, il a toute sa place dans ce top des meilleurs films japonais que j’ai eu l’occasion de critiquer sur le site ! Avis aux amateurs !
ID (2005)
ID de Kei Fujiwara est un film vraiment à part ! Il faut dire que cette actrice est également une réalisatrice, une écrivaine et elle produit ses propres films. Ses films sont surréalistes et particulièrement violents. ID en fait partie ! C’est un film que je classe parmi les meilleurs films japonais, car j’ai rarement vu des films aussi particuliers. Et je dois bien avouer que je suis friand de ce genre de cinéma. Est-ce que ça sera le cas pour vous ?
Funky Forest (2005)
Entre Survive Style 5+ et Funky Forest : The First Contact mon coeur balance ! En effet, l’un comme l’autre sont des films déjantés que les Japonais savent faire ! Avec la présence d’Asano Tadanobu et de Terajima Susumu, ce métrage vous en fera voir de toutes les couleurs ! De scènes loufoques en scènes encore plus loufoques, Funky Forest vous fera voyager dans l’univers absurde japonais !
Noroi The Curse (2005)
Shiraishi Koji est un réalisateur capable de faire de très bons métrages, mais aussi de très mauvais. Pourtant Noroi the Curse est une exception ! Souvent, les films d’horreur japonais sont vus et revus. On est souvent habitué à voir les mêmes choses. Mais ici, le réalisateur arrive à nous donner les chocottes avec peu de choses. Assurément l’un des meilleurs films japonais d’horreur que j’ai eu l’occasion de voir à ce jour.
Nightmare Detective (2006)
Nightmare Detective est le premier opus d’une série de deux films qui ont plutôt bien marché lors de leurs sorties. Cependant, le second numéro était moins bon, tentant de continuer l’idée lancée par celui-ci. Avec deux acteurs qui s’opposent, Nightmare Detective fait place au surnaturelle et à l’étrange et na manquera pas de vous rappeler que la nuit, même si on est dans notre lit, nos cauchemars sont capables du pire.
Crows 0 (2007)
Baston ! Crows Zero, c’est le premier opus de l’adaptation du manga éponyme par Takashi Miike ! Et fatalement, on pouvait s’attendre à tout avec ce réalisateur. Pourtant, Crows Zero marque les esprits et s’en sors très bien. Certes, Crows Zero 2 était moins bon mais tout à fait correct, mais ce premier opus marque une belle réussite pour le réalisateur. Si vous avez envie de vous battre contre des lycéens qui n’ont peur de rien, Crows Zero est fait pour vous !
The Mourning Forest (2007)
La forêt de Mogari dans son titre français est une oeuvre qui pourra vous faire somnoler si vous n’êtes pas un amateur de ce genre de film. Pourtant, c’est l’un des plus beaux films que j’ai pu critiquer sur le site sur la période 2000 à 2010. Cette histoire entre une femme qui a perdu son enfant et ce vieux monsieur qui souhaite retrouver sa bien-aimée disparue depuis longtemps, pourra vous marquer ! En tout cas, c’est clairement l’un des meilleurs films japonais que j’ai eu l’occasion de voir !
Big Man Japan (2007)
Sacré Matsumoto ! Ce grand comique japonais est hilarant ! Et Big Man Japan ne déroge pas à la règle. Cependant, ce n’est pas un métrage humoristique, mais bien une critique virulente de la société. C’est la vie d’un Japonais qui sauve Tokyo, mais la vie d’un Japonais qui serait un super-héros ! C’est un mélange de Gozilla, Gamera et autres créatures mythiques des films japonais que Big Man Japan prend sa source, mais pas que ! À vous de le découvrir !
Kisaragi (2007)
Kisaragi, c’est le genre de huis-clos que j’aime bien. Peu de budget, il ne se passe pas grand-chose et pourtant, c’est un excellent film. Un an après le suicide d’une idole, Kisarigi Miki, cinq fans se retrouvent pour une soirée commémorative. Cependant, ils commencent à douter du suicide de leur idole. Ce n’est pas possible et il s’est forcément passé autre chose. Un film qui tient en haleine et que je vous recommande !
Achilles et la tortue (2008)
Achilles et la tortue de Takeshi Kitano est un peu l’histoire secrète du réalisateur aux multiples talents. C’est un peu l’histoire de Takeshi Kitano si le cinéma n’avait pas croisé son chemin et qu’il avait décidé de s’orienter sur la peinture, un autre de ses talents. Voilà un film que j’ai vraiment aimé et qui change des habituelles œuvres du réalisateur. Un film sur la peinture et les rêves de gosses dans une réalité compliquée.
Quels sont les meilleurs films japonais de la période 2010 à 2020 ?
Voici pour finir ce classement des meilleurs films japonais critiqués sur le site, la période actuelle de 2010 à 2020 ! Ici, il est difficile encore de se prononcer sur les tendances de cette période. Je vous laisse donc profiter des films que j’ai listés pour cette période !
Guilty of Romance (2011)
Voilà un film que j’ai adoré ! Encore une fois, il s’agit d’un film de Sion Sono qui continue sa lancée. Au travers de cette histoire d’une femme dont la vie maritale n’est pas comblée, le réalisateur explore les désirs sexuels, les dérives allant jusqu’à la prostitution. Ce film dramatique est une petite pépite du cinéma japonais. Tout le monde ne sera pas d’accord avec cela, mais c’est mon classement. À vous de voir !
Conclusion sur les meilleurs films japonais
Pour terminer ce classement des meilleurs films japonais que j’ai pu critiquer sur le site, vous pouvez remarquer qu’il y a tout de même un bon nombre de films répertoriés. Les autres films ne sont pas forcément mauvais, mais en-dessous de ceux que j’ai listés. N’hésitez pas à lire les autres critiques pour vous faire votre propre idée !
Sachez que ce classement sera mis à jour, au fur et à mesure des nouvelles critiques qui seront publiées sur le site afin de garder cette liste à jour pour vous aider dans votre recherche de films japonais à voir ! Et n’hésitez pas à me contacter si vous avez besoin de conseils !