Cash Calls Hell
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Cash Calls Hell

aka : Le sang du damné | 1966 | Japon | 92 mins | Polar | Un film de Hideo Gosha | Avec Hira Mikijiro, Igawa Hisashi, Nakadai Tatsuya, Kuwano Miyuki, Nakatani Ichiro, Tanaka Kunie et Iwasaki Kaneko

Compositeur : Sato Masaru | Scénariste : Hideo Gosha

Scénario de Cash Calls Hell

L’ex-taulard Oida est chargé d’éliminer trois de ses compatriotes. Mais alors qu’il s’emploie à remplir ce contrat, il s’aperçoit que le « travail » a déjà été exécuté.

Critique de Cash Calls Hell

C’est toujours aussi incroyable de voir Tatsuya Nakadai à l’écran. Cet acteur possède une classe indescriptible et un charisme évident dans chacune de ses prestations. Et une fois de plus, il crève l’écran dans le film de Hideo Gosha, Cash Calls Hell, sortie en 1966. Il est vrai que Hideo Gosha est surtout connu pour ses films de chambara. On pense tous à ses deux films sur le personnage de Kiba ou encore sa relecture de Tange Sazen, nombreuses fois reprises par divers réalisateurs ou encore Trois Samourais hors la loi qui marque une belle réussite. Mais c’est sans oublier Goyokin, véritable coup de maître dans son genre. Mais voilà, Gosha Hideo est tout à fait capable de faire autre chose, notamment avec Cash Calls Hell, son premier film dans le genre du Yakuza Eiga et surtout une belle réussite.

C’est Tatsuya Nakadai qui vient mener la danse dans Cash Calls Hell, un acteur qui au fur et à mesure de sa collaboration avec Gosha, deviendra son acteur fétiche, qui ici interprète le rôle du gangster Oida malgré lui. En réalité ce dernier fut jeté en prison pour avoir tué un père et sa fille lors d’un accident de voiture dont il n’est pas réellement volontaire. De là, se construit le chemin de la rédemption, car Oida va chercher à réparer sa faute passée en se sentant coupable et en tentant de mener à bien sa reconstitution dans un chemin peuplé d’embûches. Et il est quasi évident, que lorsqu’un homme est amené à tout perdre, il est prêt à faire n’importe quoi, jusqu’à accepter un contrat pour assassiner plusieurs hommes afin de survivre, sans pour autant oublier, le sens de la vie.

C’est à travers un scénario construit de manière chaotique mais maîtrisé que Gosha cherche à narrer son histoire. On y trouve des flashbacks pour y montrer les fondements du passé de Oida, tout comme ses rencontres avec les divers cibles à abattre. La réalisation est ici maîtrisée de part ses précédentes expériences, en usant d’un grand nombre de techniques propres aux réalisateurs sans un univers sans limite et pourtant si bien dépeint. Pour un film de Yakuza, on est bien loin de ce qu’on à l’habitude de voir, en tout cas, du film de genre classique. C’est entraînant, bourré d’idées techniques, interprété avec brio, sous couvert d’une intrigue bien menée. Finalement que peut-on reprocher à Cash Calls Hell ?

Résumé
Date de la critique
Titre du film
Cash Calls Hell de Hideo Gosha
Note
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