Retour dans l’univers du cinéma asiatique avec cette fois-ci, Fires on the Plain de Kon Ichikawa, un film sur la guerre de 39-45 que j’ai vraiment bien aimé. Adaptation du roman du même nom de Shohei Ooka de 1951. Envie d’en savoir plus sur le film Fires on the Plain ? Suivez-le guide !

Scénario de Fires on the Plain

Nobi raconte l’histoire de Tamura, soldat de l’Armée impériale japonaise atteint de tuberculose, dans sa course à rester en vie dès octobre 1944, lors de la bataille de Leyte, aux Philippines, ainsi que dans les mois qui s’en suivirent.

Critique de Fires on the Plain

Fires on the Plain est donc un film sur la guerre. Je ne parlerai pas de l’adaptation de Shinya Tsukamoto (Tokyo Fist, Nightmare Detective), mais bel et bien de la version originale de Kon Ichikawa. C’est durant l’hiver 1944-1945 que l’on rencontre le soldat Tamura, atteint de la tuberculose. Son destin sera dicté par son supérieur : il doit se rendre dans l’hôpital le plus proche. Si l’hôpital le refuse, il devra se faire hara-kiri. Bon, ça commence bien pour le pauvre Tamura, un peu simplet sur les bords, mais plein de bonne volonté et surtout, d’un esprit candide dans un univers de désolation.

Fires on the Plain ou la vision viscérale de l’humanité

C’est Nato Wadda, femme du réalisateur, qui s’est occupé d’écrire le scénario. Amusant, si on connaît le fond de l’histoire. C’est clairement une vision viscérale de l’humanité que l’on aperçoit dans Fires on the Plain. Ici, chaque personnage est étudié, chaque facette de leur personnalité est dévoilée, car c’est avant tout sur l’aspect psychologique que le film frappe fort. Il s’agit d’ailleurs de l’un des films les plus noirs du cinéma. On y retrouve le thème de la déshumanisation, élément fortement critiqué ici par le réalisateur.

Brutalité, humour noir, un fameux mélange

On y retrouve de la brutalité, des actes immoraux, que Tamura n’accepte pas. On y retrouve donc chez ce personnage, le symbole de l’humanité, de la limite morale. Mais on y retrouve également de l’humour noir. Sans doute pour atténuer le côté barbare de la guerre et des conséquences que cela engendre. Notamment, j’ai bien aimé la scène des bottes. Chaque soldat passant par le chemin récupère les bottes laissées par l’autre, montrant à chaque passage d’homme, l’usure et la fatigue accumulée par la guerre.

Une valeur sure !

Au final, c’est un film poignant que nous livre Kon Ichikawa. Un film que je vous recommande bien sur. J’ai tout simplement dévoré l’œuvre. Fires on the Plain est donc une valeur sure !

Informations sur Fires on the Plain

Aka: Feux dans la plaine | 1959 | Guerre/Drame | 104 mins | Japon | Un film de Kon Ichikawa | Avec Eiji Funakoshi, Osamu Takizawa et Mickey Curtis.

Fires on the Plain de Kon Ichikawa
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Fires on the Plain de Kon Ichikawa
Résumé
Date de la critique
Titre du film
Fires on the Plain de Kon Ichikawa
Note
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