Blue Spring ! Voilà un film que j’ai vu à mes débuts dans le cinéma asiatique ! Je me souviens avoir beaucoup apprécié celui-ci pour sa violence brute. Voici ma critique de l’époque de Blue Spring !

Scénario de Blue Spring

Kujou et Aoki sont 2 amis dans un lycée plutôt mal famé de la banlieue. Les aléas de leur vie désabusée et sans but vont les conduire à devenir des rivaux…

Critique de Blue Spring

Blue Spring est un film de « djeunz » . Mais pas seulement selon moi. Une grosse différence existe entre Blue Spring et la majorité des films d’adolescents. Ici, le jeu sur les toits pré-domine l’ensemble du film. Celui-ci se déroule donc dans un lycée massif, victime d’un passage des divers adolescents de ce dernier et du temps qui passe, recouvert de plus en plus de graffitis. Blue Spring est un film qui a du style.

Stylé comme film, non ?

Et c’est d’ailleurs son point fort par rapport à d’autres productions du même genre. Ici, on pousse l’usage des ralentis, on travaille beaucoup le style de chaque personnages, le but étant d’être « stylé ». Le très grand point positif du film, c’est ce que Kitano ne sait pas faire, minimiser un film pour qu’il soit condensé au maximum ayant un impact dès plus frappant. En effet, Blue Spring ne dure qu’une heure et demi, et non 1h40, comme il aurait pu l’être.

Peu de choses, peu de contenu

Toyoda Toshiaki tente alors de faire de l’économie dans ses scènes afin d’arriver à ce résultat. Le réalisateur ne fait appel qu’a très peu de chose, quelques acteurs, un cours de classe, un professeur, un directeur, et le reste est oublié.

Mais au fond, Blue Spring, c’est quoi ? C’est tout simplement, une rivalité au début intériorisé par les deux protagonistes principaux. Kujo, l’un des deux personnages, au début ami, et deviendra ennemi, change petit à petit d’apparence, sans même que le spectateur s’en aperçoit, jusqu’au moment où la différence sera complètement antagoniste à son apparence d’origine.

Rivalité et B.O

Le film reflète bien la rivalité entre les adolescents, à montrer qui est le plus fort, à savoir qui à le pas sur l’autre. Le film se termine sur l’une des scènes les plus inspirés du cinéma japonais. Le tout est rythmé avec du rock quelque peu agressif du groupe « Thee Michelle Gun Elephant », collant parfaitement avec l’ambiance.

Une scène finale qui mérite de voir Bleu Spring

Cette scène finale est tout simplement la scène du film à voir. Pour conclure, Blue Spring est l’un des films japonais à voir. Certains y trouveront à redire, pour ma part, lorsque je l’ai vu la première fois, j’ai beaucoup aimé, aujourd’hui, je ne sais pas si je penserai la même chose en le regardant une seconde fois. Néanmoins, il reste un bon film.

Informations sur Blue Spring

Aka: Aoi haru | 2001 | Drame | 83 mins | Japon | Un film de Toyoda Toshiaki | Avec Matsuda Ryuhei, Arai Hirofumi, Takaoka Sosuke, Yusuke Ohshiba, Yamazaki Yuta, Yamada Mame, Oshinari Shugo, Kee, Onimaru et Tsukamoto Takashi

Blue Spring
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Résumé
Date de la critique
Titre du film
Blue Spring de Toyoda Toshiaki
Note
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