A Colt is my Passport, c’est le retour des films noirs japonais ! Avec un titre comme celui-ci, on suppose de l’action, de la vengeance et des flingues, mais est-ce le cas ? Voici ma critique de A Colt is my Passport !

Scénario de A Colt is my Passport

Un tueur à gages est engagé par un chef de gang pour éliminer le chef du clan opposé. Accompagné de son acolyte, il remplit son contrat mais est contraint de fuir le Japon.

Critique de A Colt is my Passport

A Colt is My Passport, film de Takashi Nomura de 1967 est sans conteste, le meilleur film du pack Nikkatsu Noir du sous-label de Criterion, Eclipse. Pour cette raison et pour le fait qu’il s’agit du film le plus récent des cinq œuvres présentes dans ce coffret, A Colt is My Passport est un bon choix pour commencer la découverte de ce pack Nikkatsu Noir.

Ce bon vieux Jo Shishido

Dans A Colt is My Passport, le célèbre acteur aux joues gonflées, Jo Shishido (Gate of Flesh, Cruel Gun Story) interprète le rôle de Kamimura, un tueur à gage engagé par un chef de gang pour exterminer le chef du gang opposé. Kamimura, accompagné de son acolyte nommé Shiozaki (Jerry Fujio) remplit le contrat sans aucun soucis.

En réalité, le travail est même trop bien fait, forçant son employeur à devoir le cacher. Pendant la période où Kamimura se retrouve en exile, le gang opposé devient de plus en plus puissant laissant Kamimura et son partenaire dans une mauvaise situation. Durant leur tentative de quitter le Japon, ils sont aidés par une jeune femme nommée Mina (Chitose Kobayashi) qui travaille dans l’hôtel où les deux compères se cachent.

Mélange du film noir et du western spaghetti

A Colt is My Passport mélange des éléments de film noir avec les conventions du western spaghetti. Cependant, le spectateur se retrouve finalement devant un film assez noir, à la photographie noire et blanche travaillée, à des personnages de dur à cuir et au complot de criminel, mais accompagné à un score musical proche de ceux de Enio Morricone, avec des armes à feu lourdes et des climats de fusillade fréquente proche du désert Mexicain.

Une photographie magnifique

La photographie en noir et blanc est saisissante, contrastée entre l’austérité de la ville avec les plans plus légers et aérés des côtes maritimes où Kamimura est forcé de se cacher.Takashi Nomura et son caméraman Shigeyoshi Mine réalise réellement un travaille très créatif sur les jeux de caméra.

Des jeux de caméra intéressants

Par exemple, alors que le personnage court vers la caméra, l’image zoome régulièrement comme si l’objectif et le sujet étaient dans une course à la collision. La caméra zigzag régulièrement à travers l’écran pour contempler la zone avant de s’arrêter sur le personnage pour le filmer. Dans le gun-fight crucial, une prise de vue trace Kimamura alors qu’il court de gauche à droite dans l’arrière-plan, filmant les gangsters qui le poursuivent à distance. Des intéressantes choses d’un point de vue du jeu de caméra.

Pas de bonus dans l’édition DVD

Malheureusement, comme tous les autres films du coffret Nikkatsu Noir, aucun bonus n’est présent, dommage. Mais avec un film proposé dans un fabuleux format 2:35:1 et un très bon transfert avec sous-titre anglais, A Colt Is My Passport est un très bon film des studios de la Nikkatsu et comme indiqué précédemment, le meilleur film du coffret. Voilà donc l’avant-dernier film de ce coffret avant de le terminer avec Rusty Knife.

Informations sur A Colt is my Passport

Japon | 1967 | Polar/Drame | 84 mins | Un film de Takashi Nomura | Avec Jo Shishido, Chitose Kobayashi, Jerry Fujio, Akiyoshi Fukae, Zenji Yamada, Eimei Esumi, Jun Hongo et Akio Miyabe

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Résumé
Date de la critique
Titre du film
A Colt is my Passport de Takashi Nomura
Note
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