Kill!

Critique de Kill!

Kill s’inscrit dans la ligné d’un Yojimbo ou encore Sanjuro, réalisé par Okamoto, réalisateur talentueux et respectueux des codes du film de samurai. Okamoto réalisé ici, après Le Sabre du mal, qui est son chef d’œuvre, une démystification de samurai en le laissant à l’état presque d’un mendiant.

Okamoto ou Gosha, même combat

Kill est un film de samurai à la Gosha. Il y a ici, une similitude dans l’ambiance de ce film. On peut ressentir une atmosphère Western, mélangeant celle de Yojimbo et des Samurai Wolf. On y retrouve des personnages aux aspects comiques dans un monde brute et aride dans lequel ils évoluent de façon désorientés.

Des acteurs présents et marquants

Mais le duo vedette du film, Tatsuya Nakadai (Le sabre du mal, Rebellion) interprète un rônin narquois et Etsushi Takahashi (Zatoichi : Voyage à Shiobara / Hanzo the Razor 3) en paysan frustré qui rêve de devenir un samurai. Ces deux personnages littéralement opposés vont se retrouver dans 2 camps ennemis se croisant souvent mais sans réellement se combattre à travers les diverses péripéties qu’ils vont rencontrer sur leur chemin.

Des combats de hauts vols

Pourtant, on pourrait pensé que ce scénario semble assez plat, mais c’est oublié qu’il s’agit d’Okamoto, ce dernier maîtrisant dans ses films l’art de capter l’attention du spectateur. Il nous offre des combats à la chorégraphie élevée, usant d’effets subtiles et efficaces.

Kill! ou le ending optimiste

Okamoto profite ici pour créer une fin optimiste ce qui est assez rare dans le domaine des films de Chambara. Kill offre donc aux spectateurs un divertissement subtile, avec une maîtrise de la photographie qui n’a plus besoin de faire ses preuves. Les acteurs jouent un rôle majeur dans l’intérêt du film et procure un certain plaisir aux spectateurs en admirant leur aventures tumultueuses et sincères.