I Saw the Devil est l’un des films ayant le plus fait parler de lui à sa sortie ! Avec son titre français, J’ai rencontré le diable, ce petit bijou du cinéma est un film à voir ! Vous avez besoin de plus de détails ? Voici ma critique du film I Saw the Devil !
Scénario de I Saw the Devil
La copine de Su-hyeon, une agent secret, se fait enlever, torturer et assassiner par un tueur en série. Su-hyeon décide alors de se venger, mais pas en le tuant. À la place, il harcèle le tueur, le torture petit à petit, jusqu’à le faire devenir fou…
Critique de I Saw the Devil
Enfin, le voilà ce fameux I Saw the Devil, le film qui marque le retour permanent ou temporaire d’un acteur qui nous manquait à tous, je veux bien sûr parler de Choi Min-Sik. L’excellent interprète du « Old Boy au marteau« , qui nous fait l’honneur de sa présence dans le dernier film de Kim Ji-woon, auteur des très bons films, A Bettersweet Life ou l’horreur à la sauce psychologique avec A Tale of Two Sisters.
Évidemment, je n’ai pu contenir ma joie d’avoir eu l’occasion de pouvoir voir ce film qui en plus d’être une surprise sur la présence de Choi Min-Sik, présente une autre qualité, I Saw the Devil est vraiment sympa à voir.
L’histoire de I Saw the Devil
L’intrigue pourrait se refléter à travers cette question : « si vous saviez comment traquer un sadique serial killer qui a tué votre fiancé, prendriez-vous le temps nécessaire à vous venger ou assassineriez-vous simplement ce dernier le plus rapidement possible ? Ou encore ne le dénonceriez-vous tout simplement pas à la police ? » C’est la question qui sera étudiée dans cet excellent et déroutant film de Kim Ji-woon où la revanche sadique atteint un nouveau niveau et nous montre les résultats de celle-ci.
Chasse à l’homme
Pour rentrer plus en détail, on commence l’histoire d’I Saw the Devil avec un meurtrier sadique, interprété par Choi Min-sik qui massacre la jeune fiancée (enceinte) de l’agent spécial Joo-yeon, interprété par Lee Byung-hun, à l’ancienne, en la découpant en petits morceaux avant de la faire flotter dans la rivière du coin.
Lorsque son corps est retrouvé, morceau par morceau, Joo-yeon craque intérieurement et décide de partir à la chasse à l’homme de quatre suspects pour trouver le tueur responsable de cette horreur.
Une chasse qui devient une traque surveillée
Cependant, si l’on peut penser qu’I Saw the Devil va nous présenter cette traque jusqu’à trouver le responsable en fin de métrage, ici, c’est bien différent. Car une fois qu’il trouve Hyung-chul, (au bout d’une vingtaine de minutes dans la durée du métrage), il lui implante une puce GPS et un microphone pour qu’il puisse le tracer partout et lui infliger sa propre sentence, petit à petit, pour qu’il souffre le plus possible.
Joo-yeon découvre rapidement que lui aussi, commence à devenir un monstre, mais s’arrêtera en temps voulu lorsqu’il réalise son erreur ou continuera-t-il à laisser le monstre intérieur qu’il contient détruisant le peu de sentiment qui reste en lui ?
Le jeu du chat et de la souris
Nous avons tous vu le jeu du chat et de la souris, mais ici, les deux camps sont complètement équilibrés. Ici, petite différence, l’un des deux traque sa proie à l’aide d’une puce GPS, lui permettant de le suivre n’importe quand. Cependant, il ne cherche pas à tuer Kyung-chul de suite, il joue avec lui, avec son destin, comme un tueur finalement.
Il l’attrape, le fait souffrir, puis le relâche. C’est une cruelle expérience dans laquelle Joo-yeon intervient pour sauver les prochaines victimes du Kyung-chul. Malheureusement, le système n’est pas parfait. La violence du titre est à son paroxysme, le tueur comme le traqueur affiche une violence égale, provoquant ainsi une sorte de choc émotionnel chez le spectateur qui a du mal à se situer. La violence à tout de même un but, présenter l’aspect cruel d’un homme envers un autre et démontrer que la revanche n’est pas quelque chose d’amusante à voir, mais elle affecte sérieusement leur auteur.
Un film qui sera censuré ?
Le côté triste de la chose, c’est qu’étant donné qu’I Saw the Devil affiche une violence finalement peu commune, le film de Kim Ji-woon risque de ne pas voir le jour dans nos salles de cinéma ou sous conditions de censure, ce qui gâcherait complètement l’intérêt de celui-ci.
J’espère donc que ce dernier sortira dans une version non censurée, car même si le film est incroyablement sombre et violent, c’est mine de rien, une brillante pièce de cinéma. Il est hypnotique, car malgré la violence affichée, nous restons scotchés à l’écran, nous sommes finalement prisonniers dans la peau de Joo-yeon et de sa vengeance qui semble infinie.
Un délice cinématographique
En somme, I Saw the Devil est une fable de la revanche et de ses désastreuses conséquences de tous ceux qui s’y retrouvent impliqués. Oeil pour oeil, dent pour dent, comme on dit. Évidemment, je vous recommande plutôt trois fois qu’une de voir I Saw the Devil si vous le pouvez, il serait bien dommage de passer à côté, surtout qu’il s’agit du grand retour de Choi Min-sik, au côté d’un autre excellent acteur et d’un réalisateur plus que talentueux. Bref, que de bonnes raisons pour vous convaincre.
Informations sur I Saw the Devil
aka : Akmareul Boattda | 2010 | Corée du Sud | 141 mins | Thriller | Un film de Kim Ji-woon | Avec Lee Byeong-Heon, Choi Min-sik, Jeon Gook-hwan & Jeon Ho-jin
sacre claque ce film.il fait partit des meilleurs thrillers coreens.des scenes gores mais utiles pour nous montrer la descente aux enfers du gentil hero apres la decouverte du corps completement mutiles de sa fiancee..
2 acteurs magnifiques,lee byeong hun est parfait comme dans tous ses films et choi min sik est magistral en tueur psychopathe.
un 10/10 pour moi,tout est parfait meme la violence.a voir absolument.
Qu’on l’intègre une fois pour toute que La Corée du Sud est le pays qui excelle dans la production des thrillers, et « I Saw The Devil » ne viendra pas me contredire.
Quant aux nippophiles qui ne cessent de reprocher les excès, l’absence de pudeur et le goût du pathos sud coréen, qu’ils intègrent une fois pour toute que ces caractéristiques sont intrinsèques à cette culture.
Une fois ceci compris, le pseudo fan de films asiatiques peut alors apprécier ou non la production coréenne sans se réfugier dans des jugements condescendants. Dénoncer les stigmates une culture, c’est en aucun cas être un citoyen du monde. C’est surtout être un égocentriste par définition partial et dont les interprétations sont absolument inutiles.
:-) Ils se reconnaîtront
Quant aux autres : enjoy ce pur bijou !!
oui je suis d’accord c’est un bijou avec un Kim Jee Woon toujours aussi « jusqu’en boutiste » (suis une fan inconditionnelle) un byung hun lee parfait et « humain (comme tjs aussi ^^) et un choi min sik toujours autant phénoménal !!
Ca nous fait donc un film in-cro-ya-ble et le voir sur grand écran est une claque cinématographique mais aussi humaine..pas de blaba pshychologique à 2 balles, pas de vision édulcorée du bon/méchant…ici tout est calibré, mesuré…en somme un film grand !!
Suis très biaisé quand il s’agit de ces 3 personnes aussi faut dire….mais les coréens me surprennent à chaque fois et ça au cinéma c’est grand !!
Effectivement, un des meilleurs films de l’année. Le retour de Choi Min-sik est indescriptible et en plus de çà, dans un rôle magistrale. Vivement sa prochaine performance.
Je viens mettre un bémol à l’enthousiasme général.
J’en conviens volontiers, Kim Jee-Woon est un habile faiseur. L’esthétique du film est particulièrement bluffante, la photographie somptueuse, tout à fait « suspiriesque ». Une vraie réussite de ce point de vue.
Le musique, de même, est d’excellente facture, même si l’on regrettera de ne pas extirper de cette riche bande-originale un thème récurrent véritablement marquant. On reste loin d’Old Boy ou de Lady Vengeance à cet égard.
Quant aux acteurs, ils sont largement à la hauteur, et tout spécialement Choi Min-Sik, qui livre une interprétation démente et cabotine, à la lisière du comique.
C’est en partie là que les choses se corsent… Effectivement, si l’on examine plus attentivement son personnage ou même le scénario dans sa globalité, on sera bien en peine de trouver un fond véritablement consistant ainsi qu’une cohérence à l’ensemble. D’où le côté parodique du personnage dans ses excès, qui rappelle la dernière bobine d’Old Boy sans l’intensité dramatique qui l’accompagnait.
A mon sens, Kim Jee-Woon est un peu le Poulidor du cinéma coréen. Avec « 2 Soeurs », il arrivait après Nakata, mais c’était alors une véritable réussite. Quant à « A Bittersweet Life », il ne souffrait pas la comparaison avec le moindre méfait de Kitano et les plus terribles séquences d’action de Park Chan-Wook. Au final, il ne nous restait qu’une esthétique léchée comme peau de chagrin.
Avec « I saw the devil », outre la somptueuse photographie et le jusqu’au-boutisme confinant à l’absurde – et non moins savoureux à défaut d’être vraiment dérangeant – jusque dans l’interprétation et dans les méandres scénaristiques, il nous reste bien peu de choses à se mettre sous la dent. Si l’on déchire l’emballage tape-à-l’œil, reste une énième déclinaison maigrichonne de la trilogie de la vengeance de Park Chan-Wook (sans qui l’ami Kim ferait probablement un tout autre cinéma…), qui enterrait le genre avec son ultime volet.
Il m’aura fallu une vingtaine de minutes avant de recouvrer mes esprits après le visionnage du film – éprouvant il faut bien le dire – et j’en tire cette conclusion :
Bien tenté, mais je ne suis pas dupe et sous l’indubitable maîtrise technique – à tous points de vue -, il reste encore du chemin à parcourir (ou rebrousser) à Kim Jee-Woon pour me convaincre qu’il est un grand cinéaste.
Alors je me permets de venir « tempérer » ton jugement. Tu sembles, à mon sens, totalement te méprendre quant aux intentions de Kim Ji-Woon.
Dans « I Saw the Devil » il ne s’agit pas d’approcher la forme, j’entends observer la vengeance en tant qu’action mais plutôt de ressentir ses effets sur l’individu. Et c’est là que PCW et KJW se distinguent. L’un donne à voir le processus de la vengeance, l’autre les incidences psychologiques de celle ci sur celui qui l’incarne.
Il devient ce qu’il combat. Et c’est cette horreur là, cette transformation qui est donnée à voir pour aboutir à la prise de conscience finale (stylisée et dramatisée à la coréenne :-).
Quant à l’esthétique léchée (aussi bien photo, musique que décors), c’est un fait. Je la pense, dans le registre des polars, thrillers coréens, comme servant une mise en exergue d’un contraste entre les apparences et l’être profond.
En tant qu’occidental, on part toujours de PCW, comme si la Corée avait attendu ce très bon réalisateur pour ne faire que des PCW like. NON ! Il a simplement ouvert un chemin qui jusque là semblait « miné ». Rappelle toi de l’effet « Old Boy » sur les coréens. C’est une posture très occidentale que de vouloir analyser tous les polars sous le prisme de PCW.
C’est surtout une sacré économie intellectuelle. On est pas sur un forum, mais j’aurais adoré pouvoir échanger avec toi sur ce sujet via l’histoire du cinéma coréen :-)
Je suis assez d’accord avec Sasori, si on réfère le cinéma d’un pays par un seul cinéaste et encore un qui a la chance d’être reconnu mondialement alors on dévalorise ce même cinéma.
A mon sens comparer un cinéaste avec un autre n’a pas d’intêret chacun a sa patte, son univers et ses fantaisies… le cinéma ce n’est pas un seul pays, une seule vision ou une seule manière de faire ou alors le copié/collé ne dérange pas ?
Aimer ou pas un cinéaste et ses réalisations est une chose et chacun peut passer des heures à « défendre » ses favoris mais se contenter de résumer un cinéma à un réalisateur et sa vision est dommage !!
Et puis il faut être réaliste, les réalisateurs s’influencent les uns les autres et peuvent largement s’inpirer de leurs propres « mentors » mais de là à cataloguer les uns aux profits des autre est assez dommage et réducteur.
Après chacun ses goûts c’est certain…
Vous me prêtez des intentions que je n’ai pas et n’ai jamais eu. ^^’
En l’occurence, je ne parle que du cinéma de Kim Jee-Woon. Et je ne le compare pas seulement à Park Chan-Wook… Même s’il me semble évident que la forme (visuelle, musicale et narrative) qu’il s’est mis à adopter dans son cinéma est définitivement empruntée à PCW. Une faute que Bong Joon-Ho n’a pas commis, par exemple, car il a développé un langage cinématographique qui lui est propre.
Et quant à son intention, je ne crois pas me méprendre, au contraire. C’est bien le grotesque de la psychologie des personnages dans le film qui pour moi la rend caduque, car par trop évidente. D’autant que les différents protagonistes qui croisent la route de l’anti-héros éploré ne cessent de lui répéter qu’il file un mauvais coton. On n’a donc pas le moindre effort à produire pour l’interpréter.
Je maintiens que le film bluffe par sa maestria technique. Mais sincèrement, au-delà du plaisir coupable que dégagent le jeu outrancier de Choi Min-Sik et les séquences de violence, il ne reste pas grand chose à se mettre sous la dent. Sous la mienne en tout cas…
Je me permets de citer ce cher Sasori, car c’est quand même pour le moins LOL
« C’est assez pénible de lire la condescendance des nippophiles face au cinéma sud coréen. ça ne fait que rappeler le même comportement des japonais face à ce peuple. Un mimétisme qui frise la posture .. »
http://echecetcinemat.wordpress.com/2011/01/15/kokuhaku-nakashima-tetsuya-2010/#comment-224
J’imagine que si tu me cites tout en trouvant mes propos « LOL », c’est que t’estimes un nippophile ..
Sasori est tout de même une icône du cinéma d’exploitation des années 70 au Japon .. et c’est « la femme scorpion », aka l’immense Meiko Kaji.
Et ce doit être pour mon intervention sur le site dont tu indiques le lien, à propos de « Kokuhaku ». Cette immonde réalisation prétentieuse et sans aucune subtilité.
Au moins, dans le registre « je vais tout vous expliquer des motivations de mon héroïne », de mes plans « ciels, couloirs, piscine et toît d’école qui sont des métaphores d’une grande poésie de l’état d’esprit de mes personnages », on peut dire que Nakashima n’a aucune condescendance vis à vis des spectateurs ..
C’est très « LOL », non ?
@ NIco : Pour revenir à » I saw the devil », j’ai l’impression que nous n’avons pas saisi la démarche de KJW de la même manière.
Il ne s’agit pas d’explorer la personnalité du personnage à un instant T pour arriver au moment T1 (final), mais de montrer ce qu’il devient en interaction avec l’assassin de sa femme. Et les propos des autres protagonistes pour lui faire cesser cette quête n’ont aucune incidence dans la mesure où il ne conçoit pas de vivre sans torturer sa victime et avec les outils peu à peu appropriés à la personnalité de celle ci. Il ne les entend pas. Il est entré dans un autre monde.
Effectivement…
Je ne suis pas allé jusqu’au stade de l’interprétation en fait, dans la mesure où le film me clamait sa vanité plan après plan.
Mention spéciale au kidnapping en voiture final, un grand moment de cinéma. o_O’
>J’imagine que si tu me cites tout en trouvant mes propos « LOL », c’est que t’estimes un nippophile ..
Tenant un site sur le cinéma japonais, je trouve tes propos profondément infects, quelle connerie de vouloir y greffer un tel sous-texte!. Dénoncer par la paille par la poutre, jolie stratégie trolesque.
Quant à « Confession » (que je n’ai pas vu, décidemment c’est une manie de tout rattacher à ce film quand c’est aucunement le sujet ..), ta condescendance envers ceux qui ont apprecié le film est du même tonneau (« Merci pour ce papier honnête et loin, si loin des discours dithyrambiques de beaucoup d’autres critiques de pseudo-spécialistes du cinéma nippon. » … la pluralité des points de vue tu connais? ).
Et, je desteste PCW .. mais j’adore Jang Sun Woo … où me fout dans quelle case alors? Nippon condescendant? Ou simplement un amateur de cinéma?
Je ne peux absolument rien contre autant de virulence. Un brin de paranoïa, où tu sembles relever toutes mes interventions, comme par hasard, à propos d’un film que tu n’as pas vu.
Ici, on commente « I saw the devil ».
Au moins par respect pour l’auteur du site.
@Nico, pour le kidnapping, ça m’a pas choqué. Dans la mesure où il ne devait surtout pas le laisser se faire coincer (à bon compte) par les flics, et que le film surfe sur une action méga rythmée dès qu’il s’agit de faire interagir les deux principaux personnages, pourquoi pas ?
Tu voulais qu’il descende de la bagnole, choppe le mec face aux flics armés et remonte avec le bonhomme qui résiste ?
Le film annonce la couleur dès les 10 premières minutes, ça serait du spectacle et de l’excès, et on est servi !
Je n’ai rien contre le spectacle, et encore moins contre l’excès, le baroque d’un Park Chan-Wook par exemple me comble de ravissement. Mais lorsqu’on développe une vision du monde, on ne peut pas faire l’économie d’une psychologie et d’un univers cohérents. Or, je trouve que ce n’est pas le cas ici. Ce qui a pour effet de créer une distance considérable entre le spectateur et les personnages qu’il voit évoluer à l’écran. Ça a été mon cas…
Pour la scène de l’enlèvement, je ne souhaiterais pas qu’elle se déroule autrement, je la trouve simplement grotesque. Mais ce n’est qu’une scène parmi d’autres, et comme à mon avis aucun personnage n’est décemment caractérisé, les situations qu’ils traversent rivalisent d’absurdité. Et quand le réalisateur voudrait me faire éprouver de l’empathie ou du dégoût pour l’un d’eux, il n’obtient de moi que perplexité et rire navré.
Oui, bon, on pourra dire que je m’acharne sur ce pauvre Kim Jee-Woon, mais c’est que je comprends mal qu’il comble tant de cinéphiles. J’aimerais l’aimer, moi aussi ! ^^’
J’arrête là pour les critiques, je ne voudrais pas que mes propos blessent ceux qui ont vraiment apprécié. A ce propos, je précise que je ne remets pas en cause la sincérité de vos avis sur le film… vous n’aimez probablement pas le cinéma, c’est tout. :p
PS : Martin, tu m’as tout l’air d’être un con.
Oui, un gros con, demande à Maxime il te confirmera. Bises
Je pense que Martin n’aurait pas dû chasser le troll jusque dans sa grotte, mais bon…ce qui est fait est fait…
@Sasori « Je ne peux absolument rien contre autant de virulence. Un brin de paranoïa.
Au moins par respect pour l’auteur du site. »
S’il te plait, ne joue pas à la vierge effarouchée, pas ici, pas devant moi. Et surtout pas de « respect pour l’auteur du site ». Le premier qui a insulté l’autre, c’est toi. TOI qui es venu sur MON site, pour me traiter :
– au mieux, d’inculte
– au pire, de raciste
Alors tes leçons de bienséance, s’il te plait, garde les pour les esprits plus influençables que les nôtres.
Tout ça pour quoi ? Parce que je n’aime pas un film que tu adores ? La belle affaire, quelle ouverture d’esprit mon cher. Me pointer du point comme tu l’as fait relève de l’insulte, policée certes, mais insulte tout de même. Sache, pour ta gouverne :
– qu’il m’arrive de dire du bien des films coréens. Je voue un culte à Hong Sang-soo que j’aime même interviewé. Ca fait de moi un pro-coréen ?
– qu’il m’arrive de dire beaucoup de mal du cinéma mainstream japonais. Ca fait de moi un anti-japonais ?
– que j’adore les films ultra-nationalistes et anti-japonais de Jimmy Wang Yue. Ca fait de moi un raciste ?
« le pseudo fan de films asiatiques »
De qui parles-tu ? Avant de me parler du « pseudo fan », parle moi du « fan », tout simplement. Ca veut dire quoi ? Moi j’aime le cinéma, pas le « cinéma asiatique », un terme qui ne veut rien dire. Même géographiquement, ça a peu de sens, tant l’Asie est étendue.
Injecter des données géo-politiques qu’on maitrise très mal dans des discussions qui n’ont rien à voir (ici, deux films de cinéma) relève soit de la malhonnêteté intellectuelle, soit de l’envie de se faire un peu mousser en public. Ca me rappelle cette histoire du journaliste de Libération qui, interviewant Bae Du-na (sud-coréenne) pour son rôle de poupée sexuelle dans AIR DOLL (film japonais) a tenté d’effectuer un parallèle aussi nauséabond que stupide entre le rôle en question et la prostitution forcée des femmes sud-coréennes durant l’occupation japonaise. (le lien vers l’article : http://cannes.blogs.liberation.fr/attentionlesmarches/2009/05/mon-bilan-et-mes-gaffes.html )
@Nico « PS : Martin, tu m’as tout l’air d’être un con. »
La communauté, sur Kurosawa Cinema, a l’air super ouverte et sympa, ça fait plaisir. Au passage, si l’auteur de ce site pouvait simplement me demander l’autorisation (ou au moins me remercier) quand il « emprunte » les captures présentes sur mes sites, ça me ferait plaisir.
Sur ce, bonne continuation ;-)
Semi HS: il y a un blogathon cinoche coréen en préparation
(Parce qu’il y des brides non-trollesques qui mériterait d’être développé, et mise en perspective, notamment le « ’absence de pudeur et le goût du pathos sud coréen, […] caractéristiques sont intrinsèques à cette culture.)
Bonsoir à tous,
Je n’ai pas souhaité intervenir sur les commentaires de cette critique pour deux raisons :
1) Je suis loin d’être le mieux placé pour venir exprimer mon point de vue sur le sujet qui a était soulevé. Je suis un cinéphile, mais loin d’être un pro. D’ailleurs, les critiques le montrent, je m’adresse avant tout à tous public en tentant de faire quelque chose à peu près correct en tant que hobby.
2) Je souhaitai laisser libre champ aux réactions pour voir jusqu’où çà pouvait polémiquer sur le sujet d’un film. Je vois que ce dernier a déchainé les foules.
Pour simplement donner mon point de vue sur ce qui a été dit. Concernant Martin, j’ai toujours apprécié ses commentaires qui n’hésitaient pas à dire ce qui n’allait pas dans ma façon de faire. C’est pas forcément agréable à entendre, mais il a l’honnêteté de dire ce qu’il pense. Nous avons eu quelques échanges sur différents points et je suis loin de penser qu’il s’agit d’un con, bien au contraire. C’est même un peu déplacé de venir exprimer ce genre de commentaire envers une personne plutôt qu’envers des idées que chacun est en droit d’avoir.
Pour ce qui est du commentaire de Oli, je m’en vois navré si j’ai « emprunté » les captures que tu avais faites. Ce n’est pas dans un but intentionnel. A vrai dire, je fais une recherche google image pour récupérer des « screens » quand ils sont déjà présents et je l’ai réalise à partir du DVD lorsque je ne trouve rien. J’en suis désolé si cela te dérange, je ne fais pas de lien vers celle-ci (car je trouve ce procédé non-respectueux de la personne les mettant à disposition au frais de sa bande passante) mais je récupère les images qui m’intéressent, les recoupent à l’échelle souhaitée et les publient. Je pense qu’il y a bien pire que moi à ce niveau (j’ai souvent 600 hits sur une image d’une critique « hotlinkée » sur des sites de torrent/megaupload, tout comme toi je suppose) Tu conviendras que ce n’est pas la même chose. Dans tous les cas, si çà te dérange réellement, j’en suis encore désolé. Et je te remercie d’avoir fait la remarque, j’en prendrais considération à l’avenir pour éviter que çà se reproduise.
Quand à la communauté du site, malheureusement, je ne la contrôle pas, tout du moins, j’essaye d’attirer des gens aux idées intéressantes à partager tout en laissant la libre expression à chacun. Mais ce site étant public, chacun peut le consulter et les divergences d’opinions prennent parfois des directions peu communes à mon grand regret.
J’espère avoir répondu de la manière la plus franche. Et encore désolé Oli, pour les images, c’est pas vraiment intentionnel.
On discute avec Sasori et un type sorti de nulle part se sert de propos hors-sujet pour l’insulter…
Alors Sasori je ne le connais pas, et je ne prends pas sa défense, mais quand un inconnu vient flooder sur un sujet qui m’intéresse pour régler des comptes grossièrement, il me donne l’impression d’être un con. Et je prends plaisir à l’écrire, je l’avoue. ^^’
Quant à mon ouverture d’esprit, il serait stérile d’en débattre. Mais je m’oppose farouchement à ce que l’on m’assimile à une communauté, quelle qu’elle soit. Je venais juste briser le cœur des amateurs de Kim Jee-Woon, sans oublier la courtoisie et le respect.
A bon entendeur…
Je mets ses propos en perspective, rien de plus. Bises.
@Nico : Mais tu l’as pas brisé notre petit coeur , au contraire, l’échange a été très intéressant. Et nous aimons le cinéma dans tous ses états et de tous les Etats !! Niark !
A bientôt pour d’autres échanges sur un autre film, peut-être.
Ici, c’est à présent une tribune où les intervenants sont juges et parties de concert .. sur un tout autre sujet. Et je refuse catégoriquement de polémiquer avec des personnes aussi virulentes et irrespectueuses et aussi « courageuses ».
Bonsoir
Ben moi je fais partie de ceux qui ont pris le film dans la tronche et qui ont bien aimé.
Tant le côté virtuose de Kim que le « vide psychologique » des personnages.
J’ai rarement été aussi scotché.