Voici A Bittersweet Life, un polar tout droit venu de Corée du Sud, noir avec de l’action, mais pas que ! Voici donc la critique de A Bittersweet Life.
Scénario de A Bittersweet Life
Un chef de gang suspecte sa petite amie Hee Su d’avoir une liaison avec un autre homme. Il demande à son bras droit, Sun Woo, de suivre Hee Su et de l’éliminer s’il la surprend en galante compagnie.
Critique de A Bittersweet Life
Après avoir réalisé le film A Tale of Two Sisters qui été très soigné dans sa mise en scène, mais qui n’a pas convaincu l’ensemble des spectateurs, Kim Ji-Wun revient avec un film sur la vengeance, un polar dramatique assez sombre. Le scénario est vraiment simple.
Un scénario avec un postulat simple
Un homme de main d’un grand patron du crime se voit confié une mission commune, mais à la fois très dangereuse. En effet, il doit surveiller sa petite amie, qui n’a qu’à peine moins de 30 ans pendant 3 jours afin de découvrir si celle-ci fricote avec d’autres personnes que le leader du gang.
C’est alors que lors de la confrontation entre le petit ami furtif et la belle demoiselle du patron et le garde du corps qui les surprend sur le fait, que ce dernier va choisir de ne pas prévenir son patron, et de faire comme si rien ne c’était passé. Il sera alors condamné à mort, mais arrivera à y échapper pour accomplir sa vengeance. Le scénario de A Bittersweet Life est assez classique, mais peut révéler un film très intéressant.
Un film qui manque de punch
Pourtant, A bittersweet life manque de punch dans plusieurs parties du film. Pendant la première partie du film, dans les premières minutes pour être précis, le spectateur est réjouit : un personnage principal charismatique qui fait régner la loi dans son hôtel à coup de coup pied sauté, de coup de poing bien placé, qui en fait un excellent combattant. Il va se voir alors confier la tache de surveiller la petite amie de son chef, et va peu à peu ressentir des sentiments pour celle-ci, sans tomber dans le film romantique. Plutôt comme une sorte d’envoûtement, qui provoque chez l’homme de main, un certain malaise face à cette rencontre.
A Bittersweet Life, une logique équivoque
Le film se rapproche d’un A Hero Never Dies de Johnnie To, mais ne parvient pas tout à fait à sa cheville. Les mouvements de caméra sont pourtant très stylisés, reflétant le décor, les expressions des personnages, de façon très convaincante. Mais ceci ne fait pas tout.
En effet la fin de A Bittersweet Life et surtout les dernières scènes laissent perplexes. Pendant un bon moment, l’homme de main cherche à trouver une arme pour exécuter sa vengeance, et passe donc un long moment à s’en produire une. Ce qui n’est pas logique dans son caractère, lui assez impulsif qui n’a pas hésité dans les premières scènes du film, à agir plutôt qu’à parler.
Un Polar HK sans l’être
Pourtant, A bittersweet life est encore loin de rivaliser avec les polars HK du même genre L’action contrôlée manque parfois, mais n’en fait pas pour autant un mauvais film. Dans A bitterSweet Life, une balle de revolver tue. Les gun-fight sont plutôt maîtrisés et précis.
Les balles fusent beaucoup moins que dans un film de John Woo, et son plus facilement localisé dans la tête ou dans un membre bien spécifique. Pourtant, le héros est à mon goût un peu trop résistant. En effet le coup des multiples coups de couteau et des balles de AK-47 directement en plein front, ne le laisse pas K.O
Mais dans l’ensemble A bittersweet Life reste un film intéressant, plutôt bien réalisé, mais ne rivalise pas avec les grands noms du genre comme Le syndicat du crime, The Killer ou encore A bullet in the Head.
Informations sur A Bittersweet Life
2005 | Action/Drame | 118 mins | Corée du Sud | Un film de Kim Ji-Wun | Avec Lee Byeong-Heon, Shin Mina, Eric Mun, Hwang Jeong-min, Kim Loi-Ha, Kim Hae-Gon, Oh Dal-Su, Lee Mu-Young, Lee Gi-Yeong, Oh Kwang-Rok et Kim Yeong-cheol
Oh merde, qui a écrit ce torchon?
C’est nul.
C’est moi-même.
Certes j’en suis pas fier, c’était l’une de mes premières critiques il y a de cela plus de 5 ans. C’était mes débuts, il faut savoir être indulgent. Depuis, j’ai écris 700 critiques de films et je me suis donc amélioré depuis (tout du moins, je l’espère)
Ok. No offense, hein.
Faut que je lise qqch. de plus récent alors.
Je pense que je vais trouver sur le site en cherchant un peu.
Pas de soucis, j’assume. J’ai pas fais que des bonnes choses, je l’avoue. Difficile de reprendre les anciennes critiques pour les améliorer. Dans tous les cas, j’ai jamais cherché à jouer dans la cours des grands, mais seulement à faire partager mes avis sur le cinéma. Certes, certaines critiques sont mieux faites que d’autres. Dans tous les cas, je ne le prend pas mal, je reconnais mes erreurs ;)