Avec Haze, Shinya Tsukamoto nous plonge dans un univers de claustrophobie ! Un voyage pas comme les autres dans la souffrance humaine ! Voici mon avis sur Haze !

Scénario de Haze

Un homme se réveille, enfermé dans sorte de labyrinthe souterrain, tellement exigu, qu’il peut à peine s’y déplacer. Il ne se souvient ni d’où il vient ni comment il est arrivé dans cet enfer. À l’abdomen, il a une blessure profonde et douloureuse.

Critique de Haze

Haze est selon moi une expérience cinématographique plus qu’un court-métrage. Il y a deux versions du film Haze, l’une qui dure 28 minutes et la seconde qui dure 49 minutes. Pour ma part, je n’ai vu que la version de 49 minutes, il s’agit donc de cette dernière qui fait l’objet de ma critique. Mais Haze est-il un film de Tsukamoto ? Eh bien oui !

Retour aux sources

Avec Haze, on retrouve l’esprit primaire de ces premiers films. L’enfermement du béton et le sadique des scènes de violences. On se retrouve donc dans un univers noir, glauque, tel qu’on peut le retrouver dans ses films Bullet Ballet ou encore Tokyo Fist. Haze ne pourra pas vous laisser indifférent!

Les thématiques habituelles

Ce film reprend des thématiques abordés dans ses derniers projets, un thème « Sexuel » qu’on peut également retrouvé dans ses films Snake of June, Vital ou encore l’un de ces premiers succès, Tetsuo – The Ironman.

Une réalisation DV

C’est un film tourné en DV comme son film Marebito, lui permettant de réaliser des films à petits budget de façon rapide, mais ne gâchant rien à son œuvre. La réalisation DV joue ici un rôle important puisque elle permet de rendre la situation encore plus claustrophobe qu’elle est d’origine. Car oui avec ce film, la claustrophobie est à son paroxysme.

Comme je le disais précédemment, on retrouve dans Haze, l’esprit d’origine des films de Tsukamoto, la violence, le thème sexuel et surtout la mal-traitance du corps. Chose que l’on peut trouver dans pratiquement tout ses films.

Mise en scène choquante

Ici, Tsukamoto se met en scène et subit des traitements insupportables physique mais également psychologique. On devient presque subjugué par la condition dans laquelle Tsukamoto plonge son personnage.

L’interprétation dans Haze

Pour ce qui est de l’interprétation du film, je vous laisse ce plaisir. Ce que je peux dire est que le fin est selon moi pas assez satisfaisante et surtout pas très claire. Je pense avoir compris l’image qui se dégage de ce labyrinthe de la torture, mais disons qu’une fin mois décousue aurait sûrement permis à Haze d’être l’un des meilleurs court-métrage de 2005. Néanmoins c’est une expérience à ne pas louper comme la plupart des films de Tsukamoto. Les fans des premiers films du réalisateur seront ravis de le retrouver dans ses premiers amours.

Informations sur Haze

2005 | Horreur | 28 ou 49 mins | Japon | Un film de Shinya Tsukamoto | Avec Tsukamoto Shinya, Fujii Kahori et Murase Takahiro

Haze
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Haze 4
Résumé
Date de la critique
Titre du film
Haze de Shinya Tsukamoto
Note
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