The City of Violence ! Avec un titre comme ça, on est en droit de s’attendre à un film d’action bien rythmé, avec beaucoup de combats ! Est-ce le cas ? Voyons voir ça !
Scénario de The City of Violence
Tae-su, un détective qui combat l’organisation du crime revient dans sa ville de naissance pour les funérailles d’un de ses amis. Aux funérailles il rencontre de vieux amis, Pil-ho, Dong-hwan et Seok-hwa, tous à l’époque inséparables.
Critique de The City of Violence
Film fraîchement sorti, je me suis laissé tenter par ce film, dernier réalisé en date par Ryu Seung-Wan, réalisateur et acteur assez connu en Corée et par les fans des films coréens. Pour ma part, je ne suis pas un grand connaisseur du cinéma coréen. Non sans être inculte dans le domaine, mais je ne suis pas aussi expert que je le suis dans le domaine du cinéma japonais ou voir même HK. Néanmoins, les films coréens peuvent amenés de bonne surprise tout comme offrir des films vides, sans aucun intérêt.
De l’action, toujours de l’action
Ici, The City of Violence est un film d’action. Les films d’action n’ont jamais été connus pour leur scénario profond. Ici aussi, le scénario n’a rien de très profond, il est simplement présent pour animer et donner raison à la baston générale. Il se prête donc parfaitement au genre du film.
Un scénario kleenex
Le scénario est donc simple, un homme est mort, se trouvant être l’un des 5 amis d’enfance d’un groupe de jeunes durs. Aujourd’hui ce groupe n’est plus que 4 et a la trentaine passée. Les vieux amis se retrouvent donc à l’enterrement, et comprennent que ce dernier n’est pas mort de façon naturelle, mais a été tué soi-disant par une bande de jeunes voyous. Ils vont donc chercher la vérité et à le venger.
Le scénario peut difficilement être meilleur pour ce genre de film. D’ailleurs ce genre de film, « Action » est une nouvelle tendance du cinéma asiatique. Récemment, les films d’arts martiaux et de baston générale refont peu à peu surface dans le cinéma asiatique contemporain. Dernièrement, on à pu avoir l’occasion de voir, Ong Bak, Born To Fight, Tom Yoon Goon ,House of Fury, SPL, New Police Story, Arahan, Dragon Tiger Gate, et donc maintenant The City of Violence.
Un vrai film d’action et de cascades
Ici on ne parle pas de films d’action avec câblages et mouvements incroyablement non réels, mais plutôt de vrais films d’action. Les combats sont bien réels et ne sont pas animés par des artifices voyants et tape-à-l’œil. Et c’est bien là, que The City of Violence marque des points. Ryu Seung-Wan est un réalisateur d’action.
Jeong Doo-Hong à la rescousse
Ayant déjà réalisé Arahan, Crying Fist, Die Bad et No Blood, No Tears, on peut donc comprendre rapidement, qu’il est destiné à faire ce type de cinéma. Ici, dans The City of Violence, il est accompagné de l’acteur et chorégraphe, Jeong Doo-Hong, qui a déjà travaillé avec Ryu Seung-wan.
Jeong Doo-Hong vient alors aider Ryu Seung-Wan dans The City of Violence, jouant le miroir de Ryu, lui donnant la réplique l’un à l’autre. Ils vont donc être le duo qui ira venger la mort de leur ami. Et ce duo marche plutôt bien.
Une très bonne maîtrise des scènes d’action
Les scènes d’actions sont superbement réalisées grâce à la maîtrise de Ryu Seung-Wan dans le domaine du film d’action, mais également par les performances de Jeong Doo-Hong. D’ailleurs, celui-ci se retrouve mis à l’essai, il devra se battre contre une soixantaine de jeunes pendant presque 15 minutes non-stop. L’action n’est pas simplement présente, mais elle est réalisée avec qualité. On ressent bien la force des coups et on a parfois mal pour ceux les recevant.
Un petit côté dramatique et comique
On retrouve donc pendant les 92 minutes du film, de l’action en encore de l’action. Néanmoins, The City of Violence n’est pas seulement de l’action. Ryu Seung-wan a eu la bonne idée de rajouter quelques éléments dramatiques et comiques. Pour la partie comédie, on retrouve des scènes dans lesquelles le groupe de jeunes de l’époque composé de 5 personnes, se bat contre une trentaine d’autres jeunes, finalement perdant, ils vont être enterrés vivant, seule la tête restant à l’extérieur.
Les voir rigoler de cette scène offre aux spectateurs un moment de comédie. D’autre part, les moments dramatiques sont également présents. La famille du personnage qu’interprète Ryu Seung-Wan est composée de lui-même, de son frère et de sa mère.
Cette dernière espère voir la bonne entente entre ses deux enfants, alors que l’un des deux frères est professeur et en même temps, un junkie. Tandis que l’autre frère ne veut plus entendre parler de son aîné. Et heureusement, que ces quelques scènes sont présentes, pour ne pas rendre The City of violence, un film de pure action non stop , pour peut être devenir, un film sans intérêt et sans réel but.
Demi-teinte, mais un métrage de qualité
Mais Ryu Seung-Wan a déjà pas mal d’expérience dans le domaine, ce qui lui permet de réaliser un film de bonne qualité. Pour ma part, je ne suis pas tombé entièrement sous le charme, mais je ne peux pas dire que The City of violence est un film moyen ou mauvais. Il est très bon, offre un bon moment aux spectateurs, mais ne restera pas gravé à jamais dans les annales. Les films d’action en général ne sont pas d’ailleurs, le genre de film à rester en mémoire.
Pour conclure, The City of Violence est un bon film, réalisé par Ryu Seung-Wan, déjà habitué à réaliser ce genre de film. L’acteur Jeong Doo-Hang réalise ici une belle prouesse et remplit à merveille son rôle.
Informations sur The City of Violence
2006 | Action | 92 mins | Corée du Sud | Un film de Ryu Seung-Wan | Avec Ryu Seung-Wan, Jeong Doo-Hong, Lee Beom-Su, Ahn Kil-Kang, Kim Seo-Hyung et Jeong Chang-Hyeon