APT

Critique de APT

APT est un de ces films d’horreur coréens que l’on fait de nos jours. Certains s’en sortent bien, d’autres moins, celui-ci se classerait dans la seconde moitié. Le scénario débute de façon correcte sur d’étranges phénomènes se déroulant chaque soir à 9h56 amenant une résidente du quartier à mener son enquête. Les morts se succèdent sans trouver de relation à part le fait qu’une coupure de courant se manifeste chaque soir à cette même heure.

Filtre bleu

APT utilise la technique de l’image « bleutée  » pour nous plonger dans un univers froid et propice aux scènes de frissons. Le problème, c’est que le film n’angoisse pas. Il ne surprend pas. Il sent le film d’horreur prévisible. Il n’est pas à la hauteur de films récemment sortis comme Shutter ou encore A Tale of Two Sisters. On ne s’ennuie pas, mais on ne ressent pas les sensations qui font le film d’horreur.

Du classique

Le titre reprend les grandes lignes des films d’horreur asiatique. Une fille aux cheveux noirs et longs, avec des bruits de « crapaud métallique » à la démarche bien spécifique. Mais c’est dû déjà vu, du réchauffé, et surtout sans l’ambiance que l’on peut retrouver dans les classiques du genre.

L’enquête, mais pas plus

Seule l’enquête du film reste intéressante, mais la fin devient trop prévisible. Le montage des scènes n’est pas ce qu’on a vu de mieux. Le déroulement du scénario n’est pas non plus très soigné. Quant aux acteurs, ils ne font qu’être les marionnettes de ce scénario. Ils n’apportent pas un grand intérêt au film.

Dommage, APT aurait pu sûrement être bien meilleur en jouant sur ce scénario d’appartement. Un film d’horreur coréen moyen, qui ne révolutionne en rien le monde dans lequel il baigne. Il y a de bien meilleurs films d’horreur comparés à ce dernier.