Tokyo Tower Mom and Me, and Sometimes Dad, c’est le genre de film qui fait mouche ! Vous savez, ce genre de film qui transperce votre cœur pour vous faire chavirer ? Si vous n’avez pas vu celui-ci, il est temps de lire ma critique de Tokyo Tower Mom and Me, and Sometimes Dad !

Scénario de Tokyo Tower Mom and Me, and Sometimes Dad

Adaptation du roman du même titre, Tokyo Tower Mom and Me, and Sometimes Dad nous raconte l’histoire de Boku Masaya, qui se retrouve déchiré entre l’imprudence de son père et la sagesse de sa mère. Après une période très rebelle, Boku apprend que sa mère a contracté un cancer. Sa vie émotionnel en devient chamboulée…

Critique de Tokyo Tower Mom and Me, and Sometimes Dad

Comme je le disais au début de cette critique, Tokyo Tower Mom and Me, and Sometimes Dad est le genre de film qui touche le spectateur. Surtout lorsqu’il s’agit d’un sujet aussi délicat à traiter. En effet, les films sur les cancers ne sont jamais faciles à réaliser. Soit on tombe dans le mélodramatique à outrance, soit on effleure juste la surface d’un mal qui ronge notre société.

Relation mère-fils

Ici, Jōji Matsuoka réussit selon moi à se positionner entre les deux et ceci d’une bien belle manière. Avec Tokyo Tower Mom and Me, and Sometimes Dad, le réalisateur nous parle avant tout d’une relation entre une mère et son fils. On suit clairement un moment intime de la vie de cette famille japonaise qui touchera le spectateur selon moi.

Un sujet qui touche

Je dois dire que cette histoire a sûrement plus de poids pour moi que pour d’autres. En effet, quand on a déjà été touché par le cancer dans une famille, l’effet sur le spectateur n’est pas le même que sur une personne vierge de ce fléau. En plus de suivre cette relation entre une mère et son fils au travers de nombreux obstacles, on nous montre le cheminement qui se déroule dans la tête d’une personne qui apprend être atteinte d’un cancer.

Du déni à l’acceptation

Au début, c’est la surprise, le coup de massue. Puis arrive le déni, avant d’accepter la situation dans laquelle on se trouve et le combat que l’on va devoir mener. C’est tout simplement bouleversant, saisissant, capable de nous tenir en haleine et de suivre cette femme qui lutte. Cette mère de famille qui continue de se battre, malgré les situations difficiles.

Interprétation et durée

Jo Odagiri (Bright Future, Dream) et Kiri Kirin (Kamikaze Girls, Pistol Opera) arrivent à nous convaincre sans problème avec leurs interprétations respectives. Avec un format lent et assez long, mais sans tomber dans l’œuvre chiante qu’on a du mal à suivre. Non clairement, il n’y a pas grand-chose de mal à dire sur Tokyo Tower Mom and Me, and Sometimes Dad.

Les étapes de la vie dans une tranche de vie

Le réalisateur nous met en avant tout un tas d’émotions et de valeurs dans cette relation de génération opposée. On y retrouve les thèmes de l’amour, du respect, de l’admiration et du positivisme. Au final, ce n’est plus une tranche de vie que l’on découvre, mais finalement une grande partie des étapes de la vie. Quand on vous dit de passer plus de temps avec les gens que vous aimez, Tokyo Tower Mom and Me, and Sometimes Dad saura sûrement vous faire prendre conscience de la signification de cette phrase qu’on nous rabâche souvent. Un long-métrage que je vous recommande bien entendu !

Informations sur Tokyo Tower Mom and Me, and Sometimes Dad

aka : Tōkyō tawaa ~ okan to boku to, tokidoki, oton ~? | 2007 | Japon | 142 mins | Drame | Un film de Jōji Matsuoka| Avec Joe Odagiri, Kirin Kiki, Yayako Uchida, Takako Matsu et Kaoru Kobayashi | Scénariste : Suzuki Matsuo | Photographie : Norimichi Kasamatsu | Musique : Tadashi Ueda | Producteurs : Kanji Miura, Genichi Miwa et Toshiyuki Nakano

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