Rica 2

Critique de Rica 2 : Lonely Wanderer

Dans le premier film Rica, l’histoire était concentrée sur l’époque où Rica était la chef d’un gang de filles qui la retenait accroché à la vie, dans ce second film, celle-ci se retrouve seule à errer d’un bout à l’autre.

De la violence chez les femmes

La violence du titre reste présente et intégrante du quotidien de vie de Rica avec notamment une scène d’ouverture montrant une série d’assassinats sur la personne de Rica. D’ailleurs, le réalisateur, Kô Nakahira est toujours derrière la caméra pour capturer tout ce désordre à son paroxysme à chaque instant du film avec un style au mieux de ses capacités.

Un rôle mieux tenu

L’actrice Rica Aoki, reprenant le rôle de Rica semble ici, tenir un rôle avec un peu plus de confiance que dans le premier opus, ainsi qu’un personnage plus travaillé puisqu’on ira creuser un peu plus dans la personnalité du personnage, maintenant qu’elle n’est plus avec son gang en se retrouvant livrée à elle-même.

Une suite classique

Rica 2 : Lonely Wanderer, comme la plupart des suites, reprend les éléments du premier opus tout en tentant d’améliorer le background de la série. Les séquences d’action et de violences sont toujours aussi intéressantes. À vrai dire, pour un film du genre « Pinky Violence », la nudité est très peu montré et atténuée voir quasiment inexistante.

L’histoire est tout de même décousue

Le scénario de Rica 2 : Lonely Wanderer est un peu décousu et fait appel à tellement de personnages que l’on pourrait s’y perdre, en se demandant toujours comment Rica arrive-t-elle à se démarquer du reste du casting. Les méchants du film sont réellement inaptes à quoi que ce soit et sont des plus ridicules.

Une solide suite

Finalement, Rica 2 : Lonely Wanderer est une suite solide à son prédécesseur malgré quelques manques au niveau de son inventivité et son manque de renouveau par rapport au premier épisode. Fatalement, le premier épisode reste donc meilleur que son successeur.