Japanese Horror Anthology 2, c’est une compilation de plusieurs courts et moyens métrages d’horreur japonais. Si vous avez envie d’en savoir un peu plus, il faudra lire ma critique !

Critique de Japanese Horror Anthology 2

Japanese Horror Anthology 2 (aka : Inagawa junji no Densetsu no Horaa) ne peut être évoqué sans parler du célèbre personnage nommé Inagawa Junji. Pour correctement apprécier Japanese Horror Anthology 2 et sa collection de contes, cela demande quelques connaissances sur Inagawa Junji, qui à participé à de nombreuses productions sur le thème des fantômes. Inagawa est une personnalité de la TV japonaise apparaissant plus fréquemment dans des Dramas Japonais ou des Quiz/Talk Shows.

Après plusieurs années dans le domaine, il a réellement trouvé sa place en produisant et narrant de populaires longues séries dédiées aux histoires de fantômes, passant de documentaires sur des phénomènes paranormaux jusqu’aux légendes urbaines et aux films de Kaidan (kaidan = fantôme).

Cette collection de contes dans Japanese Horror Anthology 2 comportent 6 épisodes de Inugawa. Chaque histoire dure approximativement 15 minutes. Chaque conte est précédé et suivi d’un bref commentaire de Inagawa lui même.

Le 1 er conte de Japanese Horror Anthology 2 se nomme Peony Lamp (aka : Botan dorou) Ce conte est l’un des plus connus de Inugawa et fait typiquement partis du type « Kaidan » C’est l’histoire d’un jeune homme nommé Shinzaburo, qui est un jeune homme de bas rang accompagné de son ami, un moine ayant une certaine connaissance sur la vie des fantômes. Une femme de haut rang est fou amoureuse de Shinzaburo, mais son père lui a interdit de voir cet homme qui n’est pas digne de sa fille.

Mais cette dernière passe secrètement le voir la nuit. Entre eux, c’est le grand amour, un amour fragile et passionnel. Son ami moine assistera une nuit à la présence de Shinzaburo et de sa compagne, mais celui -ci en s’approchant de la demeure des tourtereaux, aperçoit une vison d’horreur. En effet, dès le lendemain matin, le moine accompagne Shinzaburo à la tombe de sa bien aimée. Celle-ci est morte d’une maladie depuis bien longtemps… Un grand classique d’histoire « kaidan », très envoûtant.

Le second conte de Japanese Horror Anthology 2 se nomme « She-Bear » (aka : Kuma Onna). Ce conte se place dans les légendes urbaines. L’histoire est assez simple. Deux amies lycéennes rentrent tous le temps ensemble de l’école. Un après midi, l’une d’elle s’apercevra que sous un tunnel par lequel elles ont l’habitude de rentrer, plusieurs affiches dévoilent quelques mots « Attention à la femme portant un ours en peluche ! Si vous la voyez , fuyez !!! »

L’une des 2 filles s’interroge sur cette phrase. L’autre lui explique que c’est une rumeur de la ville et qu’il n’y a pas de quoi s’inquiéter. Le lendemain, les 2 mêmes filles rentrent de l’école, mais cette fois-ci plus tard dans la nuit. Le tunnel est beaucoup moins accueillant la nuit et elles hésitent à passer par ce chemin. Elles aperçoivent une petite fillette qui emprunte le tunnel, et décident donc de la suivre comme soulagé de ne plus être toutes seules à traverser cet endroit. Quand elle découvre derrière elle, une femme tenant un ours en peluche, qui commence à courir vers elle. Paniquée les 2 filles ne savent pas quoi faire et ne sont même plus capable de bouger un pied. En fait, cette femme ne faisait que rejoindre sa petite fille pour lui rendre son ours en peluche qu’elle avait oublié.

Soulagé, les 2 jeunes lycéennes continuent leur route presque en rigolant de leur aventure. Mais au bout du tunnel, elles aperçoivent un être difforme tenant un ours en peluche et un ciseau de l’autre main…la tension monte et elles se rendent vite compte qu’elles sont en présence de la fameuse « She-Bear » … J’ai adoré ce conte. Haletant, bien fait, et vraiment très prenant, à mon humble avis, le meilleur conte des 4 composant Japanese horror Anthology 2.

Le 3 ème conte de Japanese Horror Anthology 2 se nomme « Yamaba » (aka : Yamamba). Yamaba signifie : (Yama = montagne) et (o-ba = démon) Ce conte nous plonge dans une vieille contrée, recluse du monde civilisé, où 2 reporters sont envoyés pour comprendre ce qui se passent et savoir qui est Yamamba. Ils vont vite s’apercevoir que personne n’est vraiment coopératif, pour la raison suivante : Celui qui parle de Yamamba , se fera manger par ce dernier.

Ayant trouvé une petite piste, les 2 reporters se dirigent dans les montagnes à la découverte d’un endroit de culte voué à Yamamba. Une fois trouvé, ils se rendent compte qu’il n’y a pas grand chose à en tirer. Mais la nuit est déjà là, et sur le chemin du retour, ils aperçoivent une maison en pleine montagne.

Cherchant à obtenir une lampe torche pour redescendre au village, il frappe à la porte. Une jeune femme les accueillent et leurs proposent même de rester dormir ici, leur disant que la nuit, la montagne était beaucoup plus dangereuse. Ils vont bientôt se rendre compte qu’ils sont dans la demeure de Yamamba… Conte très intéressant sur les démons japonais, particulièrement réussi.

Le dernier conte de Japanese Horror Anthology 2 se nomme Nurari Hyon. « Nurari Hyon » signifie « vieil homme somnolant ». Ce conte est très bizarre et je n’es pas réussi à tout décrypter. Pour faire court, il s’agit d’un conte sur les fantômes et esprit japonais. Inugawa nous explique qu’un fantôme n’as pas forcement une apparence différente d’un être humain et que ces derniers peuvent être partout. C’est ainsi qu’un jeune garçon va se lier d’amitié avec Nurari Hyon, étant le seul à croire à son existence… Conte très court et à la fois très drôle.

Mais n’ayant pas connaissance de cette légende, je ne l’ai sûrement pas apprécié à sa juste valeur. Pour conclure, Japanese Horror Anthology 2 est très intéressant et nous en apprend d’avantage sur les contes d’horreur japonais.

Japanese Horror Anthology 2 - 1
Japanese Horror Anthology 2 - 2
Japanese Horror Anthology 2 - 3
Japanese Horror Anthology 2 - 4
Résumé
Date de la critique
Titre du film
Japanese Horror Anthology 2
Note
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