Neko Râmen Taishô
Aka : Pussy Soup | 80 mins | Comédie | 2008 | Japon | Un film de Minoru Kawasaki | Avec Tôru Furuya, Karin, Kazuki Katô, Seizo Kato, Kurin, Toshio Kurosawa, Nao Nagasawa, Saaya et Tama
Scénaristes : Minoru Kawasaku et Masakazu Migita
Scénario de Neko Râmen Taishô
Le père de Patron réserve à son fils un avenir tout tracé, celui de devenir la prochaine cat-idol. Mais celui-ci ne l’entend pas de la même oreille, las de cette vie de contraintes, il décide de partir sur les routes trouver sa propre voie. Toutefois, il finit par collectionner les petits boulots. C’est au bord du désespoir qu’il fait la rencontre d’un chef propriétaire d’un restaurant de ramen qui va bouleverser son existence.
Critique de Neko Râmen Taishô
C’est l’histoire vraie d’un chat qui souhaitait devenir le meilleur chef de Ramen du Japon. Certes, ce n’est pas tout à fait vrai et pourtant, c’est bel et bien le sujet de ce nouveau film de Minoru Kawasaki, le réalisateur de film où les animaux sont les héros. Après, un Koala, un scarabée, un calamar ou encore un crabe, c’est au tour du chat d’être mis en avant dans ce Neko Râmen Taishô. Une chose est sure, il y a peu de chance que ce film voit le jour chez nous, pourtant, il a de quoi intéresser un public plus occidentalisé. Tiré d’un manga à l’origine, Neko Râmen Taishô est donc un film de type Live-Action, dans lequel, un chat en peluches connu sous le nom de Taishô, ce qui signifie Maître. (si mon japonais de base n’est pas rouillé).
Neko Râmen Taishô commence par l’histoire de Taishô, fils d’un père chat, idole commerciale au Japon, qui n’accepte pas son fils. Son éducation fût accompagnée de terreur et de coup et il n’a jamais montré une once d’amour envers ce dernier. Taishô, décide alors de partir et tenter de trouver un travail pour réussir sa vie. Il tentera divers jobs avant de tenter sa chance dans la restauration. Malheureusement, tout lui échappe et un soir, il tente d’en finir avec la vie. Juste avant de mettre fin à ses jours, un vieux monsieur l’empêche d’agir et le ramène dans son restaurant en lui offrant un bol de ramen concocté avec passion. À partir de cet instant, Taishô décide de devenir le meilleur chef de Ramen du Japon, en ouvrant son propre restaurant, le Pussy Soup. Un jour, son père est pris dans un scandale, l’amenant à quitter sa vie d’idole. Rapidement, ce dernier ouvre un restaurant de ramen jusqu’à côté de celui de son fils, pour continuer à appliquer sa tyrannie sur lui.
Neko Râmen Taishô est assez étrange, c’est une expérience dans laquelle Taisho et deux autres chats sont faits de peluches, les autres chats eux sont tout à fait normaux. Les humains quant à eux semblent imperturbables, même lorsqu’ils parlent avec un chat en peluche, voir même, lorsqu’ils mangent un plat de ramen, réalisé par ce dernier. Les autres chats eux, sont tout à fait normaux, sauf peut-être, Tama, un réel chat, très connu pour être le maître d’une station au Japon. Si je devais trouver une ressemblance à d’autres films du cinéma pour ce Neko Râmen Taishô, çà serait sûrement un mix entre Garfield et Tampopo. Toute cette aventure nous mènera devant un combat de chef télévisuel permettant d’offrir une finalité attendue et prévisible. On arrive finalement tant bien que mal à rentrer dans l’univers de Minoru Kawasaki, même si les protagonistes principaux sont des marionnettes, elles sont bien plus proches des humains que des personnages réalisés en images de synthèse. C’est à vrai dire, un bon choix de ce côté.
Neko Râmen Taishô est donc au final assez prévisible une fois la surprise de découvrir des protagonistes en peluche, mais le film se déguste plutôt bien. Il y a tout de même pas mal de défauts, comme son côté « adaptation manga » ou son manque d’humour, mais ce dernier est plutôt frais et passe vraiment bien sans être trop long. Ce n’est certainement pas le meilleur film du réalisateur, mais il n’est pas non plus à ignorer.