The Restless est un film de Corée du Sud de Jo Dong-Oh qui se déroule à une époque ancienne où des membres de la cour royale deviennent corrompus. Que vaut ce film ? Voici ma critique de The Restless pour vous le dire !

Scénario de The Restless

Les co-équipiers de Yi Kwak ont tous été exécutés pour avoir tenté de renverser les membres corrompus de la cour royale. Dorénavant recherché, Yi Kwak trouve refuge dans un lieu saint qui lui permet d’entrer dans le « Paradis du Milieu », un endroit ou les morts restent quarante-neuf jours avant d’être réincarnés.

Critique de The Restless

Après avoir travaillé en tant qu’assistant-réalisateur sur le film Beat en 1997 et Phantom : The Submarine en 1999, Jo Dong-Oh se lance dans la réalisation avec son premier film, The Restless, un de ces innombrables films coréens qui voguent sur la vague du renouveau, sans pour autant y parvenir. Un mélange de Wu Xia Pian teinté de mélodrame à la sauce high-tech.

C’était une époque

Certes, on ne peut pas dire que çà n’a jamais marché, certains ont réussi à se fondre dans la masse, comme Bichunmoo ou bien encore Musa, la Princesse du désert, mais qui peu à peu, disparaissent de nos mémoires. CJ Entertainment renouvelle donc l’expérience, en dépendant une fortune incroyable dans The Restless, une œuvre qui a comme vocation d’être internationale et grand public et qui y arrive sans problème. C’est bien là son souci, car sous prétexte d’adopter une stylistique somptueuse et complexe et il ne faut pas oublier qu’un spectateur n’a pas que des yeux, mais aussi un cerveau.

Un petit quelque chose

Oui, The Restless possède quelque chose de particulier, on ne peut le nier, une œuvre singulièrement fantastique qui flirte avec le mélodrame typiquement coréen, tentant parfois prétentieusement de reprendre des classiques, avec un nombre incalculable de plans, jouant de l’artifice informatique pour donner cet aspect tape-à-l’œil, mais il faut l’avouer, parfois visuellement réussi.

Trop de mélodrame

Certes, la première scène d’action, qui oppose Yi-Kwak à des démons vraiment pas beaux était de bon augure, mais franchement loin d’être lisible, assené de gros plans, à la mise en scène décousue. Mais lorsque The Restless s’enfonce clairement dans un univers mélodramatique, on ressent la simplicité de la trame scénaristique et le manque de personnalité de son œuvre.

The Restless est bel et bien un film « fantastico mélodramatique » de plus, qui enchaîne les combats et scènes mélodramatiques sans saveur, jusqu’à terminer sur un final bien trop poussif, vu et revu, avant de se terminer comiquement sur une musique de type K-POP.

Pas grand-chose pour le sauver

Alors que reste-t-il de The Restless, pour tenir la route ? Eh bien, vraiment pas grand-chose, car entre cette débâcle narrative, les personnages ne sont guère plus intéressants et ce n’est certainement pas la scène finale, seul contre des milliers, à la sauce Dynasty Warriors, une séquence digne d’un jeu vidéo, qui ne fera plaisir qu’aux amateurs de scènes décalées typiquement adeptes des jeux de baston.

Une bonne base, mais un mauvais tournant

L’histoire partait pourtant sur une bonne base, celle d’un endroit où les esprits se retrouvent avant de monter au ciel, le film cède à la facilité, copiant ses idées à d’autres films du genre. Certes soigné, mais beaucoup trop aseptisé pour convaincre les plus fervents admirateurs du cinéma asiatique. Au final, The Restless reste un simple divertissement grand public, un blockbuster sans réelle âme, malgré quelques scènes d’action sympathiques et des effets pas si mal que çà, le film reste une bien belle mascarade au cinéma du genre.

Informations sur The Restless

2006 | Corée du Sud | 102 mins | Action/Fantastique | Un film de Jo Dong-Oh | Avec Kim Tae-Hee, Jeong Wu-Seong, Heo Jun-Ho, So Lee-Hyeon et Park Sang-Wuk | Compositeur : Sagisu Shiro | Directeur artistique : Kim Ki-Cheol | Directeur photo : Kim Yeong-Ho

The Restless - Cover
The Restless - 1
The Restless - 2
The Restless - 3
The Restless - 4
Résumé
Date de la critique
Titre du film
The Restless de Jo Dong-Ho
Note
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