Merantau est le dernier film de Gareth Evans que j’ai l’occasion de voir avec l’acteur montant Iko Uwais, que l’on a pu voir dans le film The Raid. Faut-il voir Merantau ? La réponse dans ma critique du film !
Scénario de Merantau
Yuda part de chez lui pour entamer son « Merantau », un passage obligé pour tous les jeunes hommes de sa région pour prouver qu’ils sont devenus adulte. Arrivé à Jakarta, il va rapidement faire la rencontre d’Astri, une jeune danseuse, qui est exploitée par un réseau de trafiquants européens…
Critique de Merantau
Si l’on pense à l’Indonésie sur le plan cinématographique, à vrai dire, rien ne me vient à l’esprit. Je me demande même si un jour, j’ai vu un film en provenance de ce pays que je ne connais point. Pourtant, en regardant Merantau, je n’ai pas vraiment été dépaysé par rapport à un film Thaïlandais, voire même un film Chinois, car le dernier film de Gareth Evans ne laisse pas transparaître sa provenance ou plutôt très peu.
Le film Indonésien passe-partout
On se sent donc rapidement chez soi, si l’on peut dire ainsi, voire même se croire être devant un Ong-Bak, quelque peu différent. Merantau est donc un film d’action, nul besoin pour vous d’enclencher l’utilisation de vos neurones pour suivre l’intrigue. On est ici pour de l’action et du combat en provenance d’Indonésie et plus précisément du Silat, un art martial indonésien. Le plus amusant finalement dans l’histoire, c’est que le réalisateur n’est pas vraiment indonésien, aucun ne doute qu’après avoir réalisé son documentaire sur le Silat, l’idée d’en faire un film d’action ne pût que porter ses fruits.
Le réalisateur, amateur du cinéma HK
Lorsqu’on regarde d’un peu plus près, on voit clairement que le monsieur est un grand amateur du cinéma d’action d’Hong-Kong, notamment par l’utilisation de plusieurs séquences de son film, directement inspirées des plus grands. Rien que le déroulement de Merantau fait penser à une œuvre de la Shaw Brothers.
Ça démarre avec une petite séance d’entraînement du protagoniste principal qui montre quelques mouvements qui semblent finalement bien loin de ce que l’on verra par la suite une fois qu’il arrivera à Djakarta. Puis, c’est la séquence émotion avec la famille avant de partir à l’aventure et donner quelques coups de pied et de poing aux malfrats pour venir en aide à la détresse d’une jolie jeune femme persécutée.
Un film d’action avant tout
Si Merantau ne brille pas par son scénario très convenu, c’est dans les phases d’action qu’il mérite le détour. Car sans trop chercher, on est clairement face à un film ressemblant à du Ong-Bak avec notre héros de la campagne qui arrive en ville et défend l’opprimé. Ce scénario est d’ailleurs souvent repris dans ce type de film.
Un scénario convenu
Ici, c’est une jeune danseuse que le protagoniste principal doit secourir avec en-tête d’un réseau de « prostituée forcée« , un Européen, image de l’étranger venant perturber la tranquillité du pays. Une caricature assez étrange finalement, mais passons. Le film prend réellement son envol après la première heure, avec un sacré paquet d’actions et de cascade assez impressionnante, aucun doute, Iko Uwais maîtrise son sujet.
Une version internationale
Présenté dans sa version internationale de 106 minutes par rapport à la version d’origine de 134 minutes, WE Prod nous propose donc Merantau dans sa version allégée qui est bien plus concentrée que la version d’origine, sûrement un peu longuette. Bref, c’est une sortie méritée pour un film d’action, mine de rien, pas mal du tout, lorsque l’on regarde de plus près les autres projets du genre qui sont sortis récemment.
Informations sur Merantau
2009 | Indonésie | 106 mins | Action/Arts-Martiaux | Un film de Gareth Evans | Avec Iko Uwais, Christine Hakim & Doni Alamsyah