Black Night
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Ilo Ilo de Anthony Chen
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Black Night

2006 | Japon/Hong-Kong/Thaïlande | Horreur | 102 mins | Un film de Patrick Leung, Akiyama Takahiko et Jitnukul Tanit | Avec Annie Liu, Race Wong, Dylan Kwok, Kashiwabara Takashi, Seto Asaka, Sakhakorn Pichanart et Ratananisai Kajonsak

Scénario de Black Night

3 moyens métrages d’horreur par trois réalisateurs, hongkongais, japonais et thaïlandais.Chacun y montrer l’horreur durant une nuit…

Critique de Black Night

Généralement, les films composés de plusieurs petits métrages ne sont pas forcément ce qu’il y a de mieux, certes des exceptions existent, notamment 3 Extremes, mais en dehors de celui-ci, qui n’était pas non plus extraordinaire, ce genre de travail de groupe n’a jamais réellement porté ses fruits et malheureusement, ce n’est pas avec Black Night et ses trois segments que le niveau sera relevé, bien au contraire. Tout d’abord, on commence avec le segment de Patrick Leung et son histoire d’un jeune homme tiraillé entre deux amours, l’un souhaitant partir à New York, le second revenant d’on ne sait où, mais assez hargneuse. Dans tout çà, bien évidemment, l’une d’entre elles est déjà morte et hante les deux amoureux. Il est vrai que je laisse souvent la chance au film d’horreur, tout simplement parce que j’adore çà et que même si je suis à peu près sûr que le film sera moyen voir mauvais, je lui laisse un soupçon d’incertitude à son égard et je tente le coup tout de même. Il est vrai que dès les premières minutes, ce segment intitulé Black Night : Next Door a provoqué chez moi ce sentiment désagréable de se rendre compte que l’on est tombé sur une vieille bouse infâme et qu’il va falloir faire avec. Alors bon, on ne peut rien dire sur les acteurs, ils ne font que suivre les ordres du réalisateur, la mise en scène de Black Night fait quelque peu pitié à voir et le scénario est plus que ridicule. Aucune surprise, on se fait chier comme on dit vulgairement et au bout de la première demi-heure, on terminera ce segment bien moche pour enchainer sur la suite.

Second segment de Black Night, celui d’origine Japonaise, je me dit chouette, çà va enfin être sympa, les Japonais sont tout de même bons dans ce domaine, le souci c’est que le réalisateur Akiyama Takahiko ne me dit rien du tout, je me demande même si j’ai déjà croisé ce nom quelque part.Bref, tentons l’expérience et allons-y, dans ce segment sous-titré, Black Night : Black Hole. Déjà, la réalisation est un peu meilleure contrairement au premier segment et son coté, « je passe à la télévision« . Cependant, cette histoire d’une femme qui pense avoir un compagnon sous forme de monstre marin pas vraiment identifié, mi-requin et mi-poulpe qui se cache dans une flaque d’eau d’un vieux local en ruine, on a vu mieux pour nous faire peur. Aucune surprise, un drôle de constat pour un film d’horreur tout de même, difficile alors d’accepter ce deuxième segment après avoir vu le premier et dire qu’un troisième segment attend encore patiemment son tour.

Puis vient le troisième segment de Black Night, titré Lost Mémories, qui prit à part reste mauvais, mais après avoir vu deux segments plus que mitigés, celui-ci remonte un peu la barre sans pour autant être réellement plaisant. Cette fois-ci, le scénario nous conte l’histoire d’une femme qui suite à un accident de voiture à perdue de larges parties de sa mémoire. Elle vit dorénavant avec son fils dans une grande maison et tente de recoller les morceaux de sa vie alors qu’elle ressent chaque soir, la présence d’un homme qui semble l’observer. Déjà, le scénario est un tout-petit plus intéressant que les deux autres segments. La mise en scène n’est pas si mal, mais au bout d’un moment, on se rend compte que ce segment n’est finalement qu’un exemple d’un banal film d’horreur Thaïlandais comme il en existe beaucoup, pourtant on lui trouve un certain charme, car il vient nous tirer de notre torpeur provoquée par les deux derniers segments. Au final, Black Night est le genre de trilogie qui en réalité reflète bien son titre, « Nuit noire » comment j’ai pu tomber dans le panneau avec un film titré ainsi. Parfois, il est préférable de s’abstenir, au moins vous êtes prévenus.

Résumé
Date de la critique
Titre du film
Black Night de Patrick Leung et Akiyama Takahiko
Note
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