Land of Scarecrows, c’est un film sur les conséquences de l’industrialisation entre la Corée et les Philippines. Oui, comme ça, on se demande tout de même si on ne va pas se faire chier devant. Pourtant, Land of Scarecrows est mine de rien, un bon petit métrage. Voici ma critique de ce dernier !

Scénario de Land of Scarecrows

Un transsexuel, son fils adoptif et une immigrée philippine sont liés à une terre infestée de produits chimiques…

Critique de Land of Scarecrows

Éditée chez Spectrum Films, Land of Scarecrows est une œuvre qui ne trouvera sûrement que difficilement son public. Son histoire nous présente les conséquences de l’industrialisation entre la Corée et les Philippines, sa pollution, qui ravage les terres, mais également les aliments, qui en deviennent intoxiqués.

L’histoire de Land of Scarecrows

Dans cet univers désolé, on y croise le chemin de différents personnages, celui d’une femme qui se travestit et clame qu’elle était un homme à l’âge de 5 ans et que ses hormones ont été bouleversées pour avoir joué près d’une décharge polluée. De l’autre, nous avons une jeune femme qui rêve de quitter les Philippines au bras d’un homme coréen pour se marier. Et pour finir, celui d’un homme qui cherche son père pour comprendre ses origines.

Des personnages atypiques

À vrai dire, les personnages de Land of Scarecrows n’ont rien de commun. Ils sont atypiques, seuls et tentent tous de trouver leur propre identité en partant à la recherche d’un élément de leur vie (le lien paternel, un mari ou encore sa sexualité).

Œuvre intimiste

Land of Scarecrows est donc une œuvre intimiste qui traite de la solitude moderne. À travers un grand nombre de plans fixes, de personnages ambigus, un rythme assez lent et une épuration des dialogues, le réalisateur cherche à nouveau à nous plonger dans un univers réaliste, mais surtout sinistre.

Ambiance pessimiste

En nous dévoilant ses personnages peu à peu, Land of Scarecrows alterne l’ambiance pessimiste à quelques onces d’espoirs. Si l’œuvre est considérée comme un poème visuel, ce n’est pas un terme galvaudé. Son élégance, ses plans indéniablement hypnotiques, le tout accompagné d’une piste sonore amenant à la réflexion, Land of Scarecrows c’est un film d’auteur qui tente d’offrir quelque chose de différent dans le cinéma coréen.

Un presque film d’auteur

Pour ma part, j’ai tout de même apprécié le film, malgré sa complexité et son côté « film d’auteur », il marque le second film de la trilogie de Roh Kyung-Tae, ayant commencé avec Le Dernier Repas. Il est certain que le cinéma de ce réalisateur n’est pas adapté à tous, seuls certains arriveront à se laisser happer par son univers et à en sortir indemnes. Pour moi, l’expérience est réussite.

Informations sur Land of Scarecrows

2008 | Corée du sud | 88 mins | Drame | Un film de Roh Kyung-Tae | Avec Phuong Thi Bich, Duwon Jung, Nellisa Arnado et An Jin Shin

Land of Scarecrows
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Résumé
Date de la critique
Titre du film
Land of Scarecrows de Roh Kyung-Tae
Note
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