29 February ! Oui, il s’agit bien du 29 Février, journée qui se déroule, une fois tous les 4 ans ! Mais 29 February, c’est quoi exactement ? Voyons voir cela !

Scénario de 29 February

Ji-yeon, qui travaille dans une station de péage, est effrayée par une mystérieuse voiture noire, qui paye avec un ticket plein de sang à minuit. Sa peur augmente avec l’histoire que raconte sa copine à propos d’un bus transportant des prisonniers s’étant écrasé pas loin de leur station de péage. Peu après, un meurtre se produit non loin de la station de péage, chaque 29 février…

Critique de 29 February

Troisième film d’une série de 4 films d’horreur du cinéma coréen après le film « Dark Forest et D-Day, 29 February s’impose comme un film d’horreur quelque peu inhabituel. Pourtant, il reste dans la grande tradition des films d’horreur asiatiques classiques. Il contient pourtant certains éléments qui auraient pu élever le film à un plus grand niveau de qualité cinématographique, mais malheureusement quelques manques se font sentir.

Mi-figue, mi-fantôme

On a ici affaire, à une histoire semi-fantôme, semi-réelle, puisque le meurtrier du film ne serait-ce en fait qu’une femme prisonnière d’un bus ayant eu un accident il y a plusieurs années. Fatalement, on a moins peu quand il s’agit d’une personne réelle qu’un fantôme. La seule chose le distinguant d’un humain classique, est un visage quelque peu défiguré suite à l’incendie qu’elle a subi. Intéressant ou pas, on a affaire à une psychopathe, plutôt qu’un revenant.

Un scénario trop simple

Pourtant, 29 February va nous jouer quelques tours sur l’identité de la mystérieuse tueuse. Les plus habitués comprendront très vite qui est réellement le meurtrier (dommage, une seule scène indique un indice permettant de se poser la question sur l’identité de cette personne). Mais je pense que les spectateurs, les moins habitués au cinéma asiatique, se laisseront avoir par ce subtil indice. 29 February est tout de même plutôt pas mal mené, même si on a vu mieux, on a surtout vu beaucoup moins bien…

Un ensemble moyen

Les acteurs de 29 February sont de qualité correcte sans atteindre un très bon niveau, ils sont présents et jouent leur rôle de façon plutôt convaincante sans être non plus, une révolution dans le genre. La musique rythme parfois certaines scènes donnant un peu plus de frissons aux spectateurs. L’aspect psychologique du personnage principal est également intéressant et apprend beaucoup sur le film et surtout sur sa finalité.

29 February, ce n’est pas pour demain

Que dire de ce film ? Parmi l’ensemble des films d’horreur asiatiques existant sur le marché, 29 February ne remplit pas sa fonction d’innovation majeure dans ce genre, mais apporte un peu de fraîcheur dans ce domaine, permettant d’offrir aux spectateurs, un film d’horreur ayant pris le meilleur de plusieurs films, pour le condenser dans ce dernier. Un film d’horreur sympathique et un peu plus frais que la majorité, mais sans plus et avec des moins.

Informations sur 29 February

2006 | Horreur | 91 mins | Corée du Sud | Un film de Jeong Jong-Hun | Avec Park Eun-Hye, Lim Ho, Yu Yeon-Su et Kim Jae-Man

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Résumé
Date de la critique
Titre du film
29 February de Jeong Jong-Hun
Note
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