Wandering Ginza Butterfly
Titre original : Gincho Wataridori
Réalisé par : Yamaguchi Kazuhiko
Année : 1971
Pays : Japon
Genre : Yakuza
Durée : 1h35
Interprété par
Kaji Meiko
Watase Tsunehiko
Umemiya Tatsuo
Scénario : La chef de gang Nami va en prison pour avoir tué un yakuza suite à un conflit territorial. Libérée 3 ans après, elle fréquente une salle de billard et va travailler dans un bar à hôtesses de Ginza où elle devient vite populaire…
Critique
Quand on regarde un film avec Meiko Kaji, on se dit qu’on ne peut pas se tromper.
Mais qu’en est-il lorsque Meiko Kaji entreprend ses débuts dans le monde du cinéma ?
En effet, Wandering Ginza Butterfly est le troisième film grand public avec Meiko Kaji, après avoir fait ses preuves dans The Blind Woman’s Curse en 1970 et Stray Cat Rock : Sex Hunter, la même année.
Meiko Kaji est donc encore au stade de la simple débutante et montre déjà un sérieux talent.
Wandering Ginza Butterfly est réalisé par Yamaguchi Kazuhiro, réalisateur entre autres de Delinquent Girl Boss: Worthless To Confess ou de Karate Bullfighter.
Yamaguchi Kazuhiro n’est pas très connu dans le monde du cinéma japonais pour la simple raison, qu’il n’a jamais réussi à faire un très bon film marquant une période du cinéma japonais.
Les différents films qu’il a eu l’occasion de réaliser n’ont pas marqué les esprits.
Pourtant, Wandering Ginza Butterfly est tout de même pas mal.
Évidemment, si la présence de Meiko Kaji n’avait pas été effective, le film serait très vite tombé dans les oubliettes, mais ce n’est pas le cas.
On y retrouve une Meiko Kaji toute jeune, débutante dans le monde du cinéma, mais qui déjà montre une personnalité charismatique, qui s’imposera plus tard dans différents films des années 70.
On retrouve dans ce Wandering Ginza Butterfly, différent thème lié au genre du film, mais on trouve surtout une nouvelle forme de Yakuza, un Yakuza humaniste.
Wandering Ginza Butterfly tourne autour de la rivalité de deux groupes de Yakuza.
L’un dirige un bar d’hôtesse réglo, l’autre tente de faire main mise sur l’ensemble de la ville.
L’un protège les innocents et aide les plus démunis, l’autre tente simplement de soutirer un maximum d’argent à la population locale.
Wandering Ginza Butterfly montre son intérêt dans la description de ses personnages et dans ce côté humaniste au film.
On sent que Yamaguchi, profitant de cette rencontre avec Meiko Kaji, tente de réaliser plus ou moins un film de Yakuza, mais arrive loin derrière le réalisateur Fukasaku, qui quelques années plus tard deviendra le maitre incontesté dans ce domaine.
En conclusion, Wandering Ginza Butterfly n’est pas mauvais, mais ne décolle pas vraiment non plus.
Il n’est pas le film de Yakuza qui fera parler de Meiko Kaji, pourtant celui-ci reste agréable à voir et me fera surement regarder le second opus de cette série.
Il y a de bonnes idées, comme la fameuse partie de Billard avec une Meiko Kaji très sexy, mais ne marquera pas l’histoire des films de Yakuza.
Un film avant tout destiné au fan de la belle Meiko Kaji.
