Étant toujours dans ma période film d’horreur asiatique, j’ai tenté le coup avec le film The Red Shoes du réalisateur Kim Yong-Gyun afin de pouvoir me délecter d’un film du genre. Voici donc ma critique du film The Red Shoes !
Scénario de The Red Shoes
En attendant son amie un quai de métro, une jeune fille découvre une paire de chaussures rouges ; elle les essaie sur place, mais lorsque son amie arrive, celle-ci l’agresse et lui vole les chaussure, qu’elle va porter pour s’en aller. Dans le couloir du métro elle se fait tuer sauvagement…
Critique de The Red Shoes
Kim Yong-Gyun a seulement réalisé Wanne & Junah avant de s’occuper de The Red Shoes et on peut donc se dire qu’il fait donc ses premiers pas dans le domaine du film d’horreur asiatique. Néanmoins, qui dit premier film du genre, ne dit pas forcément mauvais film.
Un design travaillé
D’une part, la grande différence entre The Red Shoes et d’autres films d’horreur asiatiques est que celui-ci est très travaillé au niveau du design ambiant. Kim Yong-Gyun a ici joué avec les différences de tons, utilisant le rouge et le rose pour mettre en valeur les chaussures et le sang, alors que le reste de l’image reste assez terne et sombre. Ceci permettant donc de créer un aspect visuel plutôt réussi, grâce entre autres, à la saturation des couleurs.
Scénario et relation entre les personnages
Mais ce qu’il y a également intéressant dans The Red Shoes, c’est le scénario et même les relations entre les différents protagonistes de l’histoire. Il peut paraître un peu fou de valoriser ces points pour un film d’horreur, mais là où la plupart des films se plantent, The Red Shoes arrive à utiliser le scénario et les personnages de façon convaincante.
On découvre l’intimité d’une famille composée de la mère, de sa fille et de son mari. On assiste à une séparation du couple suite à une scène d’adultère et on suit cette femme et sa fille, découvrant les lieux de leur nouvelle habitation dans un appartement assez sale, qui sera le lieu de leur dépression.
De l’horreur dramatique ?
En effet, le film n’est pas seulement un film d’horreur, mais également un film dramatique. L’univers de ce long métrage est très loin de l’univers Pop-Culture d’une grande majorité de films d’horreur coréens. Ici, on est dans un univers d’adulte, un univers sombre au bord de la folie.
The Red Shoes ou Les Souliers rouges ?
Le côté intéressant de The Red Shoes est également sa trame scénaristique dont l’origine se trouve dans le conte d’Hans Christen Andersen, Les Souliers rouges (1845).
Un petit air de Dark Water ?
On peut tout de même voir quelques ressemblances avec d’autres films du genre, comme le film Dark Water de Nakata Hideo, qui raconte l’histoire d’une mère et de sa fille vivante seule dans un appartement, dont les chaussures rouges qui réapparaissent toujours dans The Red Shoess, sont remplacées par le sac jaune de la petite fille dans Dark Water. Mais hormis cela, la comparaison n’ira pas plus loin, car The Red Shoes possède bel et bien sa propre identité dans le paysage du film d’horreur asiatique.
Un film à voir tout de même
En conclusion The Red Shoes, sur le plan visuel et sonore offre une œuvre travaillée et agréable à regarder. Le film est à lui seul, une merveille de couleurs contrastées et saturées. The Red Shoes peut être vu comme la forme filmographique de la vanité de l’homme, du matérialisme de ce dernier, un reflet du paraître de la civilisation.
Informations sur The Red Shoes
Autre Titre : Bunhongshin | 2005 | Corée du Sud | 99/108 mins | Horreur | Un film de Kim Yong-Gyun | Avec Kim Seong-Su, Kim Hye-Su, Park Yeon-Ah, Ko Su-Hee, Lee Eol, Seo Ha-Rim, Kim Ji-Eun et Son Se-Gwang
j’aime ce jonre de film d’Horreur, c’est bien pour un film comme ça