The Machine Girl

The Machine Girl

Titre original : Kataude mashin gâru
Autre titre : The One-Armed Machine Girl
Réalisé par : Noboru Iguchi
Année : 2008
Pays : Japon
Genre : Action
Durée : 96 mins

Interprété par

Suwa Taro
Asami
Yashiro Minase
Kawamura Ryosuke

Scénariste : Iguchi Noboru

Scénario : Ami est une jeune fille sans soucis qui n’a plus qu’une idée en tête depuis la mort de son frère : retrouver ses bourreaux…

Critique

Après Nekome Kozô en 2006 et Manji cette même année, Noboru Iguchi nous offre ce film d’action démesuré, The Machine Girl, un film ne faisant pas dans la finesse, qui a réussi à se faire connaitre en grande partie par Internet grâce au grand nombre de teasers et d’images du film et évidemment, dès qu’on parle d’un film déjanté et gore sur les bords, tout de suite, un certain public vient taper à la porte pour découvrir celui-ci, des spectateurs avides de sensations fortes, mais est-ce le bon choix que de choisir ce The Machine Girl ?

Lorsqu’on sait qu’il s’agit de Iguchi Noboru aux commandes, accompagné d’un casting loin d’être connu, on peut se poser des questions sur la qualité de l’œuvre, même si dans le monde du cinéma gore, un petit budget n’est pas forcément synonyme de mauvais film.

En effet, tout le monde se rappelle de certains films des années 80 comme Evil Dead et Braindead en 92, des films à petits budgets qui ont réussi à se faire un nom dans le domaine et aujourd’hui, The Machine Girl tente de continuer à satisfaire le désir de ce type de spectateurs et de ce coté là, The Machine Girl envoi le paquet.

Cependant, il faut prendre en compte ce genre de spectateur que l’on est, en effet, je ne suis pas un fervent admirateur de ce genre de film et bien évidemment, l’appréciation de celui-ci sera moindre qu’un admirateur du genre.

Pour le scénario, on fait dans la facilité, par l’incarnation de la vengeance dans le corps d’une jeune étudiante interprété par Minase Yashiro dont son jeune frère a été tué par une bande de petits voyous et, bien évidemment, elle va chercher à le venger.

Malheureusement, elle finira violée et y perdra un bras entier finissant son chemin, chez les parents du meilleur ami de son frère, lui aussi ayant perdu leur fils pour les mêmes raisons, reprenant peu à peu ses forces, elle terminera sa route par la mise en place d’un bras-mitrailleur conçu pour le combat, ainsi elle pourra se venger à l’aide de sa nouvelle arme, accompagnée de la mère ayant elle aussi perdue son fils.

The Machine Girl manque de moyens et à part quelques giclées de sang, il y a beaucoup d’effets numériques à pas cher, du bricolage d’amateur, une boucherie burlesque qui fait pâle figure comparé à d’autres œuvres du genre.

Alors bien sûr, tout le monde va crier au génie, au chef d’œuvre par son coté hystérique et second degré, certains iront même jusqu’à le comparer aux œuvres barrées de cinéastes japonais tels que Miike Takashi ou même Ryuhei Kitamura, mais franchement, The Machine Girl reste un film potache, parfois niais avec des personnages complètement hors du commun, caricaturés et manque de crédibilité, mais comme dit précédemment, certains en seront ravis.

Au final, The Machine Girl est un film à prendre au troisième degré, certains arriveront à l’accepter, d’autres comme moi auront du mal à avaler la pilule, mais il faut bien le cinéma soit représenté sous toutes ses formes, pour plaire à tout le monde, après il suffit de trouver sa place et de surtout y rester, au risque de ne plus se satisfaire.

Résumé
Date de la critique
Titre du film
The Machine Girl de Noboru Iguchi
Note
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