Hotel Hibiscus

Hotel Hibiscus
2002 | Japon | 92 mins | Comédie | Un film de Nakae Yuji | Avec Yo Kimiko, Wada Toshihiro, Taira Tomi, Kurashita Honami, Teruya Masao et Kameshima Natsuki

Producteur : Sasaki Shiro

Scénario : C’est l’histoire d’une jeune fille énergique, Mieko et de sa famille vivant à Okinawa dans un hôtel appelé Hotel Hibiscus ne proposant qu’une seule chambre à louer.

Critique

Hotel Hibiscus est une comédie à n’en pas douter, par contre, au bout d’une vingtaine de minutes, on commence à douter de son effet comique et l’irritation vient faire son apparition au fur et à mesure que les minutes passent.Pourquoi ? Tout simplement parce que Nakae Yuji nous livre un film très poussif où l’humour est plutôt lourd et surtout très bruyant, à croire que les personnages sont tous sourds, surtout la petite fille Mieko, qui hurle du début à la fin du film.

Mieko pourtant n’a aucune raison de brailler à longueur de journée, elle vit avec sa grande sœur (dont son père est un GI Américain) et son frère (dont le père est également un GI américain), sa mère, sa grand-mère et son père né à Okinawa.Mais un jour, un drôle de jeune homme s’évanouit en pleine rue et Mieko et ses deux amis le ramènent à l’Hotel Hibiscus qui à la particularité de n’offrir qu’une seule chambre d’hôte.Ce dernier y reste un long moment.Mais par un curieux procédé, cette jeune fille pleine de vie, crie au lieu de parler et nous casse finalement les oreilles au fur et à mesure que le métrage se déroule.Pourtant, cette comédie au décor de vacances avait l’air prometteur, mais son souci vient également de son manque de rythme et surtout de profondeur.

C’est bien dommage, car l’esthétique du film était plutôt agréable à l’œil avec des plans sympathiques de la campagne d’Okinawa dans un soleil quasi omniprésent, mais par contre, celui-ci est vide et on a très vite fait le tour de cette famille pas comme les autres.Le soucis principal et en même temps, sa première qualité, c’est de nous présenter des personnages détaillés et mémorables, cependant, en dehors de l’effort fourni à leur épaisseur, le reste fait bien pâle figure.De plus, la fin du film ne propose rien, Hotel Hibiscus est terminé et n’a jamais commencé.Les seuls moments que j’ai vraiment bien aimé sont les envolés lyriques du père à la guitare après un verre de saké avec l’invité de l’hôtel, en dehors de çà, il n’y a pas grand-chose à voir.

Résumé
Date de la critique
Titre du film
Hotel Hibiscus de Nakae Yuji
Note
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