The Glamorous Life of Sachiko Hanai

The Glamorous Life of Sachiko Hanai
2005 | Japon | 90 mins | Erotique/Social | Un film de Meike Mitsuru | Avec Kuroda Emi, Hayami Kyoko, Mizuhara Kanae, Ito Takeshi, Hotaru Yukijiro, Matsue Tetsuaki et Kawase Yota

Scénariste : Nakano Takao

Scénario : La prostituée et simplette Sachiko est accidentellement abattue d’une balle dans la tête lors d’une confrontation entre gangsters dans un café, elle n’en meure pas, mais déambule sans but dans les rues de Tokyo.S’enfonçant un crayon dans le trou dans la tête, elle active une région de son cerveau, qui lui donne un QI à défier toute concurrence, elle se met alors à dévorer philosophie et œuvres des génies du monde.

Critique

Avant de commencer cette critique de The Glamorous Life of Sachiko Hanai, je tiens à dire que ce film est déconseillé au moins de 18 ans compte tenu de certaines scènes.Maintenant que l’avertissement est fait, je vais tenter de faire une critique du film, car à vrai dire, il est difficile de parler clairement de cette œuvre puisqu’elle ci reste encore clairement non identifiée. Dans une première approche du film, The Glamorous life of Sachiko Hanai est un grossier film érotique pourrait-on dire, sorte de road-movie du sexe qui nous entraine dans la vie de Sachiko, jeune femme sans vergogne qui vit dans un monde d’homme où la simplicité est la clé maitresse de tout.En effet, les êtres humains sont rabaissés à des êtres de chair passant le clair de leur temps à avoir des rêves lubriques.

D’ailleurs, la première scène de The Glamorous Life of Sachiko Hanai nous montre déjà cet état de fait, par cet élève ayant des vues sur Sachiko en professeur sexuellement chargé, une sorte de reflet du rêve sexuel de l’otaku, de l’uniforme et des perversions sexuelles. Dans The Glamorous Life of Sachiko Hanai, l’individu semble rechercher l’extase, que ce soit d’un point de vue sexuel, intellectuel ou encore matériel.Mais le film de Meike Mitsuru n’est pas qu’un simple tableau d’un monde lubrique, mais également une critique sociale d’un monde pro-militaire et plus précisément anti-américain.Tout d’abord, au début du film, ces questions marquant déjà le sujet qui sera victime de la critique : « Quelle est la capitale des États-Unis ? New York ! Et quelle est la capitale de New York ? Washington!« .Mais par la suite, l’allusion est plus évidente, que ce soit sur l’administration Bush et la guerre en Iraq ou la guerre froide entre la Corée du Nord et du Sud.L’ensemble est plutôt cohérent, mais manque cruellement de sérieux vu la teneur du film en général.

Coté réalisation, c’est un peu n’importe quoi, le cadrage est mauvais et l’image n’est pas franchement mémorable. Le seul élément de The Glamorous Life of Sachiko Hanai qui restera en mémoire est cette perturbante scène dans laquelle on retrouve Sachiko nue en haut d’un immeuble, sur le toit, sur lequel, une télé allumée nous montre une sorte de marionnette caricaturée de Georges WW Bush, parlant en Japonais, en train de contrôler le clone de son index par des mouvements pour le moins explicite pour effectuer des sévices sexuels sur la pauvre demoiselle. Au final, cet ovni cinématographique reste moyen, mais curieux.

Résumé
Date de la critique
Titre du film
The Glamorous Life of Sachiko Hanai de Meike Mitsuru
Note
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