The Lady from Shanghai

The Lady from Shanghai
aka : La dame de shanghai | 1947 | Etats-Unis | 87 mins | Drame/Film Noir | Un film de Orson Wells | Avec Orson Wells, Rita Halyworth, Everett Sloane, Glenn Anders et Ted de Corsia
Scénario : Michael O’Hara, contre sa propre volonté, se fait embaucher en tant que skipper sur le bateau de Arthur Bannister, un puissant avocat pour naviguer jusqu’à San Francisco. Sur la route, il récupère Grisby, le partenaire de Bannister. Le voyage sera teinté d’une ambiance très particulière…

Critique

Mr Orson Welles, un grand homme, que ce soit en tant que réalisateur mais également en tant qu’acteur. Je m’en rend compte à chaque fois que je décide de regarder l’un de ses films. Et cette fois-ci, c’est graçe à un coffret DVD lui étant dédié que j’ai eu l’occasion de voir son film The Lady from Shanghai. Ce qui est interessant avec ce film, c’est qu’il se situe à l’époque où le marriage de Orson Wells et Rita Halyworth étaient en train de tomber en ruine. Ce n’était donc pas chose aisée de redonner coeur à l’ouvrage, dans l’interprétation de ces rôles pour en réaliser un classique du genre. Pourtant, à l’époque, The Lady from Shanghai n’a pas eu un bon accueil, mais c’est au fur et à mesure des années que celui-ci a gagné en estime. En somme, plus les années passent, plus celui-ci devient savoureux.

Dans The Lady from Shanghai, Orson Wells interprète un marin Irlandais, Michael O’Hara qui lors d’une chanceuse nuit, croise le chemin de la belle Rita Hayworth qui se fait attaquer par trois voyoux à Central Park. Une fois sauvée, les deux font la paire et se séduisent, jusqu’à ce que Michael apprenne que celle qu’il convoite est mariée à un avocat pour criminels de renom, Everett Sloane, également handicapé. Pourtant, Sloane ira jusqu’à embauché Michael en tant que skipper sur son yacht, à la demande de sa femme, mais pour des raisons inconnues.

Dans The Lady from Shanghai, Orson Wells a décidé que sa femme serait le lien du film, la pierre angulaire de ce dernier. Il faut dire que Rita Halyworth est connue internationalement, permettant ainsi à son film, de prendre une certaine ampleur. Il faut dire qu’elle remplit bien son rôle sous la direction de Wells.

On peut également dire que The Lady from Shanghai est absurde à certains moments. Lorsque l’on voit la scène du tribunal, l’avocat de la défense est autorisé à s’interroger lui-même en tant que témoin, pendant que O’Hara arrive à s’échapper en se mélangeant à la foule d’un jury partant déjeuner pour finir par se cacher dans un théâtre traditionnel Chinois. Du coté scénaristique, le film est bien mené jusqu’à la toute fin de celui-ci, notamment, à l’aide d’une très belle scène de fin où les miroirs jouent leur rôle.

Bref, je ne peux que vous conseiller ce film, The Lady from Shanghai est un bon film et je suis toujours aussi satisfait des vieux films des années 50, qui me rappelle une fois de plus, qu’à l’époque, on savait faire du vrai cinéma.

httpv://www.youtube.com/watch?v=LvhoeL3Vv-c

Résumé
Date de la critique
Titre du film
The Lady from Shanghai de Orson Wells
Note
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