The Descent – Part 2

The Descent – Part 2 est la suite illogique de The Descent dans le sens où l’histoire vient s’appuyer sur l’hypothèse que Sarah soit devenue traumatisée par les événements qu’elle a subis, ce qui parait logique, mais elle retournera dans la grotte aux cauchemars dans le but d’aller secourir ses amis qu’elle à vu périr, autant dire que le postulat de départ est une sacrée blague. En plus de ça, l’histoire se déroulerai 48 heures après le premier film, franchement, qui voudrait en état de choc, retourner dans l’antre de ses cauchemars dans un si court laps de temps. Alors la question logique cette fois-ci qu’on peut se poser, c’est pourquoi ? Pourquoi avoir voulu réaliser une suite à un film ayant renouvelé le genre d’une certaine façon ? La seule réponse que l’on pourra trouver, c’est la nécessité de faire de l’argent en se foutant au passage de la tête des spectateurs. Et je vous annonce que je ne serais pas clément envers ce second opus, ça serait d’encourager producteurs et réalisateurs de continuer dans cette voie.

Comme un idiot, je me suis dit que ce second opus aurait pu être aussi bon, voir meilleur que le premier, mais c’était mettre trop d’espoir dans les mains de Jon Harris connu pour son travail en tant que monteur sur Snatch, mais surtout The Descent. Autant en 2005, lorsque le premier opus était sorti, le film avait remporté un franc succès, autant ce second opus est une vaste supercherie. D’une part, The Descent – Part 2 ne peut plus jouer sur l’aspect découverte, les grottes sont connues, leurs habitants aussi, le sentiment de claustrophobie du premier opus envolé, il restait que très peu d’éléments au second opus pour tenter d’être digne d’être un successeur. Pourquoi ne pas avoir orienté le scénario sur l’origine des créatures de la grotte ? À quoi avons-nous eu affaire précédemment ? Pourquoi sont-elles ainsi ? Comment sont-elles arrivées dans cette grotte ? Autant de questions qui étaient restées en suspens lors du premier opus et qui ne trouveront aucune réponse dans cette suite.

Rempli de cliché ridicule pour tenter de nous faire peur, Jon Harris ne fait que copier sans innover et bien sur, ça tombe à l’eau. Alors oui, les jeux de lumière sont présents, la bande-son du film accompagnant bien l’ambiance pesante, mais la trame scénaristique est copier/coller du premier opus. On retrouve les mêmes séquences, les mêmes questions, en nous proposant seulement quelques nouveautés affligeantes qui n’arriveront pas à nous faire oublier le vide qui englobe le film. Au final, The Descent – Part 2 n’est qu’un film de divertissement en ayant mis de coté, tout l’intérêt du premier épisode. De plus, la fin de The Descent – Part 2 est carrément du grand n’importe quoi, à croire qu’il n’avait que cette idée en tête. Malheureusement, je pense qu’un troisième épisode est déjà en route.