Happily Ever After
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Aka : Jigyaku no uta | 2007 | Japon | 115 mins | Comédie Dramatique | Un film de Tsutsumi Yukihiko | Avec Nakatani Miki, Abe Hiroshi, Shimada Youhachi, Saiki Shigeru, Sada Mayumi, Ryu Raita et Nishida Toshiyuki

Scénariste : Tsutsumi Yukihiko & Goda Yoshiie | Histoire originale : Goda Yoshiie

Scénario de Happily Ever After

Yukie est une jeune femme travaillant dans un restaurant de nouilles, recevant régulièrement les avances de son employeur un peu bébête, lui demandant de quitter son idiot de yakuza qui lui sert occasionnellement de mari. Bien que fatiguée par le comportement lunatique de ce dernier, elle ne peut oublier l’aide qu’il lui apporta des années plus tôt lorsqu’elle était au bord du gouffre…

Critique de Happily Ever After

Tsutsumi Yukihiko est un réalisateur au talent certain, cependant sa fâcheuse tendance à vouloir toucher un peu à tout devient parfois difficile à suivre, surtout que ce dernier est capable de faire du bon et du moins bon, reste à réussir à faire le tri dans toutes ses créations. Mais à vrai dire, c’est surtout chez les fans de manga que Tsutsumi Yukihiko est respecté, notamment depuis son adaptation de 20th Century Boys.Avec Happily Ever After, c’est une autre adaptation qui voit le jour, celle d’une histoire de Goda Yoshiie dans laquelle on découvre Yukie, une jeune femme qui doit tenter de garder son sang-froid malgré les avances de son patron un peu niais et le coté bourru, distant et parfois violent de son mari, un Yakuza qui n’en branle pas une et qui semble lassé de sa vie. Si aux premiers abords, le scénario de Happily Ever After ne semble pas être très intéressant, c’est au fur et à mesure de la découverte de manière plus profonde des personnages et de leur quotidien qu’on s’attache à Happily Ever After. Ceci n’aurait surement pas correctement fonctionné si les personnages n’étaient pas servis par des acteurs de talents.

En effet, dans le rôle de Yukie, c’est Miki Nakatani que l’on retrouve et Abe Hiroshi dans le rôle de son mari.Deux acteurs ayant déjà prouvés de leurs compétences à maintes reprises. Au travers des personnages présentés, Happily Ever After possède une certaine énergie pétillante lui conférant un coté manga prononcé et accentué par sa mise en scène, ces cadres aux vignettes dessinées qui en font un manga vivant. Cependant, Happily Ever After ne tombe pas dans le surjeu typique de ces productions.La situation vécue par Yukie est particulièrement difficile à gérer, son personnage d’épouse soumise au désir de son mari qui quelques années auparavant lui a sauvé la mise, malgré ses sautes d’humeur, difficile alors de ne pas se plier à ses exigences.

Traité quasiment de manière biographique, via une succession de flashback, de situations à répétition du quotidien, Happily Ever After effectue finalement un portrait de ses personnages, les rendant attachant et à la fois amusant, suite aux diverses répétitions de situations grotesques (Je pense notamment au renversement de table par le mari chaque soir jusqu’à ce que la table soit clouée au sol). C’est donc un film très manga que Tsutsumi Yukihiko nous offre, mais si celui-ci est tout à fait à l’aise dans son exercice, il est dommage qu’il ne fasse que cela. A croire qu’il n’aurait pas les capacités de faire autre chose.

En faisant appel à la romance en fin de métrage, le réalisateur s’approprie une partie du public, notamment les plus jeunes, sans pour autant réellement convaincre, pourtant, on ne peut pas dire que l’on s’ennuie, mais finalement le film n’est pas assez assumé, l’humour aurait pu être mis en avant avec plus de ténacité, au lieu de cela, le réalisateur fait appel à un mélange de situations, faisant ainsi de Happily Ever After un film plutôt convenu, pas grave, on est tout de même satisfait du résultat.

Résumé
Date de la critique
Titre du film
Happily Ever After de Tsutsumi Yukihiko
Note
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