Avec The Blind Woman’s Curse, retour dans le monde de l’horreur et des Yakuzas, avec l’actrice Meiko Kaji (Ladysnow blood, Elle s’appelait Scorpion), célèbre au Japon. Ce film de 1970 mérite t-il votre attention ? Voyons voir ça de près.
Critique de The Blind Woman’s Curse
The Blind Woman’s Curse est un film d’horreur et de Yakuza. Il ne s’agit pas ici des yakuzas qu’on peut retrouver dans les films de Fukasaku, mais je parle ici de l’origine des yakuzas, des épéistes la plupart du temps tatoués. Le scénario nous raconte l’histoire d’une jeune femme Yakuza interprété par Kaji Meiko, qui lors d’une mission importante, a aveuglé une jeune fille qui voulait protéger son père de la mort. Aveuglé par un coup de katana, elle se fera lécher les yeux plein de sang par un chat noir qui ne cessera de hanter et poursuivre Meiko Kaji, plusieurs années après cet incident.
Un chambara ou presque
Le décor est donc posé, une histoire se déroulant au moyen age du Japon, ce qui signifie à l’époque des samouraïs, des empereurs, des rônins et autres boissons d’alcool de Riz (Saké)… Mais ce décor est tout de même beaucoup plus noir que les films habituels de chambara. Ici, dans The Blind Woman’s Curse, on passe d’une alternance de couleur lors des journées en plein jour, pour passer à des couleurs bien plus sombres, presque malsaines, le soir.
Personnage hanté ou malédiction ?
Et c’est bien sur le soir, que les meurtres s’effectuent, peu à peu, les membres du clan de Meiko Kaji vont se faire assassiner, les poussant peu à peu à engager le combat entre eux et un groupe de Yakuza dirigé par un traite allié à un puissant yakuza. Jusqu’au jour où, une femme habillée de noir, décide de montrer ses talents au second groupe pour se faire engager par la suite. Cette femme est finalement celle qui fut aveuglée à l’époque par la katana de Meiko Kaji et sa puissance est incroyable. Il plane également une partie de malédiction. Meiko Kaji est depuis cet incident hanté par ce chat noir, attirée par le sang, des cadavres, de la peau humaine et bien d’autres choses.
Court et concis
The Blind Woman’s Curse dure moins d’une heure et demi et c’est une bonne chose pour ce genre de film. Ce qui permet au spectateur de ne pas s’endormir ou se relâcher pendant le visionnage de celui-ci. The Blind Woman’s Curse est avant tout un film à ambiance, malgré ses plus de 30 ans d’existences, ce film est toujours digne des meilleurs films de Kaidan. Comprenez dans le mot « Kaidan », histoire de fantômes. Malgré qu’ici ce ne soit pas entièrement une histoire de fantômes, même si on peut apercevoir des cadavres reprendre vie peu après leur mort, ici la partie Kaidan est plus assimilé au conte sur les chats noirs.
Un bon film de genre
Pour ne pas vous dévoilez entièrement l’intrigue et le total scénario de The Blind Woman’s Curse, je préfère ne pas aller trop loin dans cette critique. En tout cas, dans son ensemble, The Blind Woman’s Curse est un bon film du genre, interprété par la grande Meiko Kaji, qui n’est pas pour déplaire. Certaines scènes du film sont vraiment uniques et peuvent mettre quelque peu mal à l’aise pour quelqu’un qui n’es pas forcement initié à l’horreur et aux scènes de malaises (Ce n’est pas pire que le film : Visitor Q, si vous avez vu celui-ci, alors il n’y a aucun problème).
Informations sur The Blind Woman’s Curse
1970 | Horreur/Kaidan | 85 mins | Japon | Un film de Ishii Teruo | Avec Kaji Meiko, Sato Makoto et Takahashi Akira