Terrifying Girls’ High School: Lynch Law Classroom
Titre original : Kyôfu joshikôkô: bôkô rinchi kyôshitsu
Titre français : Le Pensionnat des jeunes filles perverses
Réalisé par : Suzuki Norifumi
Année : 1973
Pays : Japon
Genre : Pinku Violence
Durée : 1h28
Interprété par
Sugimoto Miki
Saburi Seiko
Oota Misuzu
Saotome Rie
Misizawa Yuuko
Asano Yukiko
Ema Ryoko
Jo Emi
Ichinose Rena
Sudo Rika
Yamakawa Takako
Hodumi Kaya
Kaneko Nobuo
Imai Kenji
Kitamura Eizo
Ike Reiko
Scénario : Un groupe de filles déguisées en chirurgiens tentent de voler à une autre son sang. Elle meurt en tentant de s’échapper. La police conclut à un accident. 3 nouvelles filles arrivent après cette mort. L’une d’elles connaissait la défunte…
Critique
Réalisé par Norifumi Suzuki, à qui l’on doit Sex & Fury en 1973 ou encore Le Couvent de la bête sacrée en 1974, Terrifying Girls’ High School : Lynch Law Classroom est un pur film d’exploitation où l’on retrouve des éléments incontournables du genre, du sexe, du sadisme et une sorte d’anarchie continuelle.
Autant le dire tout de suite, ce Terrifying Girls’ High School n’est pas très bon par rapport à d’autres films du genre.Le scénario est pourtant sympathique, une école appelée « École de l’espoir » est spécialisée dans le redressement de jeunes filles délinquantes, contrôlées par une milice de filles qui font régner la loi.
Trois nouvelles pensionnaires arrivent et chamboulent toutes les fondations de cette école, un bien sympathique scénario pour le genre Pinku.
Interprété par l’une des reines du genre, Sugimoto Miki, celle-ci joue le rôle d’une des nouvelles arrivantes qui sera peu à peu démasquée, puisque celle-ci est surtout connue sous le nom Noriko : The Cross, car cette dernière porte une croix sur elle, tout comme son ancien bras droit qui a été assassinée dans cette école qu’elle vient d’intégrer.Elle va alors chercher le coupable et assouvir sa vengeance.
Terrifying Girls’ High School reste plaisant grâce à un rythme soutenu offrant des scènes qui ne font pas dans la dentelle, comme la première scène où une fille est attachée avec un sein entaillé, observant le liquide rouge se déverser dans une fiole jusqu’à atteindre une certaine limite reflétant la limite de la mort, ou encore la torture d’une fille que l’on force à boire et à empêcher d’aller aux toilettes pour qu’elle s’urine sur elle-même en plein cours ou encore au jeu de l’ampoule.
Terrifying Girls’ High School, c’est également la décadence du corps enseignant, corrompu et pervers, qui n’hésite pas à batifoler avec ces jeunes lycéennes, ces filles en uniformes.
Comme cité précédemment, on retrouve la belle Miki Sugimoto et son air sauvage en tête de liste et en rôle secondaire, sa rivale Reiko Ike.
D’ailleurs, une scène du film est dédiée à la présentation des deux actrices à la manière des « femmes de gangs » comme on peut le voir dans de nombreux films d’exploitation.
Ces scènes sont toujours un régal pour les fans.
Ce qui marque chez ce Terrifying Girls’ High School, c’est les scènes un peu osées, comme la scène lesbienne dans les toilettes ou encore le coup de la petite gâterie du directeur.
Je dois dire que comparé à d’autres films du genre que j’ai pu voir, Terrifying Girls’ High School remporte la médaille des scènes les plus osées, sans parler de la scène de l’orgie.
En conclusion, Terrifying Girls’ High School n’est pas l’un des meilleurs films du genre, mais offre tout de même un sympathique divertissement, qui permet de changer un peu les esprits.
Des filles sauvages et hautes en couleur, la présence de Sugimoto Miki et de Reiko Ike, une bande-son seventies et un politiquement incorrect, que demandez de plus dans ce genre de film ?