Tamala 2010 est un trompe l’œil ! En effet, sous ses airs mignons, ce titre ne manque pas de choquer son spectateur et de s’adresser clairement à un univers d’adulte. Voici Tamala 2010 !

Scénario de Tamala 2010

La planète Cat-Earth (Galaxie du Chat), an 2010. Tamala, une jeune chatte punk, affrète son vaisseau et part en quête de sa planète natale, quelque part dans la constellation d’Orion. Malheureusement sa route croise celle d’un astéroïde et, accidentée, elle est contrainte d’atterrir sur la Planète Q, une terre déchirée par les guerres incessantes qui opposent les Chats aux Chiens.

Critique de Tamala 2010

Surprenant, mais pas plaisant. C’est ce que je retiens de Tamala 2010, a punk cat in space, un film d’animation japonais qui tire son origine de deux dessinateurs n’ayant pas l’habitude de travailler dans le monde de l’animation. Cela signifie que l’œuvre que je vous présente est quasiment tenue par deux personnes. Rien que cela est impressionnant, mine de rien. La seconde chose surprenante, c’est la différence de ton entre ce que l’on voit à l’écran et les propos que l’on entend durant ce métrage. Ne pensez pas que vous allez avoir affaire à un film d’animation pour enfants, vous serez rapidement surpris à ce niveau. C’est déjà par sa bande-son que le titre surprend, celle-ci tient un rôle primordial dans la création et le maintien continuel de l’ambiance du titre.

C’est également par les graphismes épurés de Tamala 2010, a punk cat in space, mélange improbable d’une sorte d’animation flash et de fil de fer, tout en utilisant parfois la 3D, qu’on ne peut pas dire que l’on se trouve dans un univers d’animation traditionnelle. C’est clairement conceptuel, ce qui permet grâce à la bande-son d’offrir une ambiance vraiment particulière. Et lorsqu’on entend les dialogues des protagonistes, on tombe encore plus sur le cul par le côté cru de certains mots. Non, c’est sur, Tamala 2010 n’est pas à mettre dans toutes les mains. Et lorsque l’on parle de son scénario, qui semble se cantonnait aux premiers abords, à une chatte qui s’appelle Tamala, qui pars à la recherche de sa mère, finalement, on se rend compte que c’est bien plus complexe que çà et c’est peu dire.

Car en réalité, Tamala 2010 nous parle de dénonciation de la société de consommation, d’incarnation virtuelle, de métaphores en tout genre, le tout dans un rythme finalement très lent que l’on a du mal à suivre. C’est finalement uniquement vers la fin que l’intrigue prend un peu de sens, malheureusement pour moi, mon cerveau n’a pas tenu le choc et mes paupières jouaient à s’ouvrir de manière aléatoire et chaotique du à cette longue attente en début de métrage, tirant toute notre énergie pour rester à l’affût de tous les détails que propose ce titre. Et c’est peu dire, car depuis longtemps, je suis un grand amateur de film particulier, étrange, dérangeant, à l’encontre du film grand public, mais là, ce fut dur d’accrocher réellement. Pour une fois, j’ai trouvé ce film chiant malgré ses qualités indéniables. Au final, avec Tamala 2010, a punk cat in space, on n’a pas tout compris, mais on se rend compte qu’on a eu l’occasion de voir un truc unique et différent et bizarrement ,on garde un petit sourire en coin pendant plusieurs longues minutes.

Informations sur Tamala 2010

2002 | Japon | 92 mins | Animation | Un film de T.O.L

Tamala 2010
Résumé
Date de la critique
Titre du film
Tamala 2010, a punk cat in space de TOL
Note
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