Assassin de Lee Man-hee est un film à voir si on souhaite en connaître plus sur le cinéma coréen. En effet, ce réalisateur est un classique en Corée du Sud. Et pour vous convaincre, voici la critique de son film Assassin !
Scénario d’Assassin
Un homme se voit donner la tâche de tuer Hwang To-jin, un espion Nord-Coréen qui s’est rendu aux autorités de la Corée du Sud, pour pénétrer le pays. Il rencontre la fille de Hwang To-jin et devient sceptique au sujet de son comportement. Puis, il reçoit un ordre dans lequel il doit presser le pas à sa mission. Il se rend finalement compte qu’il a été berné et se rend aux autorités pour aider ces derniers à déjouer le réseau espion.
Critique d’Assassin
S’il y a bien un réalisateur dont je n’ai absolument aucune connaissance, c’est bien Lee Man-Hee. Ce réalisateur coréen a réalisé plus de 50 films au début des années 60 jusqu’à sa mort en 1975. C’est un cinéaste de renom, mais celui-ci est peu représenté en DVD. Du coup, je n’avais encore jamais eu l’occasion de voir l’un de ses films. C’est aujourd’hui chose faite, avec Assassin, un polar sous trame politique plutôt intéressant, mais qui ne m’a pas encore convaincu sur les qualités de ce dernier. Heureusement, que j’ai quelques autres films de sa création à voir afin de me donner une idée plus large de ses talents.
Assassinat et politique
Assassin joue sur son titre, puisqu’on y parle bien entendu d’un assassin ayant une toute jeune fille qu’il a élevé comme la sienne alors que cette dernière est le résultat d’une ancienne mission d’assassinat. C’est ce qu’il a de plus cher au monde et ce dernier souhaite sortir de la vie qu’il a menée depuis longtemps.
Jusqu’au jour, où un réseau politique peu scrupuleux décide de mener une tentative d’assassinat contre un membre de leur parti politique ayant quitté le navire pour aller chez la concurrence et renverser ainsi la situation. C’est plus ou moins ce que j’ai réussi à comprendre, car il faut dire que l’intrigue n’est pas forcément des plus aisée à suivre. L’homme de la situation n’est autre que notre ancien assassin devant mener sa dernière mission.
C’est alors en quittant en début de soirée sa demeure et sa fille adoptive, qu’il rejoint un coéquipier de fortune, pour mener sa mission, s’infiltrer dans la demeure de l’homme en silence, le liquider et repartir avant que l’aube ne montre le bout de son nez.
Une bonne intrigue, mais le film manque un peu d’accroche
L’intrigue est vraiment sympa à suivre, que ce soit du côté de la petite fille adoptive ou de l’assassin, mais je n’ai pas pleinement accroché à ce titre. Peut-être un manque d’action et de scènes de tension pour mener à bien le spectateur à suivre assidûment le titre de Lee Man-Hee.
Technique bon
Cependant, aucun doute, le réalisateur possède des qualités certaines, sa technique est bonne, le jeu de lumière est également bon, bref, pas grand-chose à redire de ce côté. Je pense qu’il sera plus clair pour moi d’en dire davantage, une fois que j’aurai savouré les quelques autres films du réalisateur. Assassin est donc un bon film, qui sera apprécié des connaisseurs et peut-être de ceux qui désirent voir un film de la fin des années 60 en provenance de Corée du Sud.
Informations sur Assassins
aka : Amsalja | 1969 | Corée du Sud | 110 mins | Polar | Un film de Lee Man-hee avec Jang Dong-hwi, Nam Kung-won, Am Park et Hye-jeong Kim