High School of the Dead

High School of the Dead
aka : Gakuen mokushiroku | 2010 | Madhouse | Ecchi/Action | Un animé de Satou daisuke & Satou Shouji | 12×25 mins

Critique

Étant donné que j’aime bien les films, les jeux ou tout ce qui touche aux zombies, High School of the Dead avait pour moi, toutes les raisons d’être l’animé de l’année. Il y avait pas mal d’éléments dans sa manche, de l’action bien menée, des éléments gores, un character design plutôt agréable, une bonne animation, une ambiance assez travaillée, mais voilà, tout est gâché par cette avalanche d’éléments Ecchi. Pour ceux qui ne savent pas ce qu’est le Ecchi, cela signifie « indécent » ou encore « lubrique » et pour l’imager, c’est grosso-modo, un animé dans lequel vous allez retrouver des jolies filles montrées avec des plans pour pervers. C’est un peu caricaturé, mais ce n’est pas si loin du compte. Vous allez me dire, où est le mal à mettre un peu de Ecchi dans les animés ? Ma foi, je n’y voit pas d’inconvénient à partir du moment où il ne s’agit pas d’une surenchère. Dans High School of the Dead, le penchant Ecchi est hallucinant. Pour être franc, sur la trentaine de série d’animé japonais que j’ai eu l’occasion de voir, c’est la première fois qu’il y a autant de gros plans sur des poitrines énormes, sur des petites culottes ou encore d’autres mise en scène plus que douteuse.

Sérieusement, parfois je me demandais si j’étais devant un animé dont le sujet était les zombies ou si il s’agissait d’un animé sur les grosses poitrines. Il n’y a qu’à voir l’ensemble des personnages féminins pour s’en rendre compte. Chacune ayant une poitrine très imposante, voir même parfois énorme, notamment celle de l’infirmière de l’école, qui arrive à peine à trouver vêtement à sa taille. C’est pour dire qu’il vont loin chez les réalisateurs de cette série, puisqu’ils ont poussé le vis à ajouter des bruits lorsque les poitrines des jolies filles sont en contact d’un élément du décor. Je ne vous ferais pas de dessin, mais c’est franchement limite. Sur les 12 épisodes qui composent High School of the Dead, pas un seul épisode ne faisait l’apologie du Ecchi.

Si l’on parle du reste, à vrai dire, c’est pas franchement le top. Coté positif, le chara-design est vraiment pas mal mais ne révolutionne en rien le genre, l’action est tout de même bien orchestrée en faisant appel à certains effets de caméra assez audacieux dans l’univers de l’animé, mais malheureusement trop souvent au service de la perversité pour faire des gros plans sur les attributs féminins de nos héroïnes. Concernant le scénario, c’est une vaste blague. Au début, celui-ci partait dans le bon sens, mais finalement, il ne se passe rien de chez rien. Pour résumer High School of the Dead, un groupe de lycéen arrive à sortir de leur lycée infesté de zombies, puis arrive dans la maison d’une amie de la bande avec sur la route, encore des zombies, pour finalement finir dans la maison d’une autre fille du groupe où il y a toujours plus de zombies. Et c’est tout ! Aucune explication, aucun réels rebondissements, ni même de développement sur des personnages qui semblaient intéressants. Bref, il s’agit de poudre aux yeux.

Si je devais conclure à son sujet, je dirais qu’il s’agit d’une grosse déception pour ma part, la surenchère d’Ecchi est franchement aberrante, le scénario est très limite, bref, il ne reste finalement plus grand chose pour vous convaincre de tenter l’expérience. Cependant, je dirais pas que j’ai perdu mon temps en regardant High School of the Dead, mais j’aurais pu me consacrer à une autre série sans grand mal.

Résumé
Date de la critique
Titre du film
High School of the Dead de Satou daisuke et Shouji
Note
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