Black Lagoon Saison 1
Studios : Shogakukan Prod / Madhouse Production
Année de production : 2006
Genre : Action/Aventure
Auteur : Rei Hiroe
Volumes/Durée : 12 épisodes de 25 mins
Scénario : Okajima Rokuro est un jeune diplômé qui mène une vie morose depuis qu’il a intégré une grande firme japonaise. Sa triste existence va brusquement être bouleversée lorsqu’il va être pris en otage par une bande de pirates des mers venus lui dérober un disque au contenu douteux. D’abord malmené par Levi, la tête brulée du groupe, puis trahi par ses employeurs, Rokuro va se montrer plus casse-cou qu’il en a l’air et prendre goût à cette vie de mercenaires rythmée par les montées d’adrénaline. C’est ainsi que sous le surnom Rock, notre héros va rejoindre Dutch, Levi et Benny trois pirates des temps modernes.
Critique
Black Lagoon, ou les pirates d’un nouveau genre.
Voilà un animé qui accroche tout de suite et qui ne vous lache plus jusqu’au dernier épisode.
Réalisé par les studios Madhouse Production, à qui on doit l’animé Chobits qui été plutôt pas mal dans son concept, Trigun un anime mélangeant technologie et Far-west ou encore Monster.
Ici, le style est bien différent d’un animé classique.
Déjà d’un point de vue du graphisme de Black Lagoon, il est vraiment très soigné avec des scènes de gunfights très fluides à la manière d’un John Woo (en tout cas, pas loin, d’ailleurs un personnage annexe dans Black Lagoon, est le sosie de Chow Yun-fat dans le film The Killer).
Les plans sont très détaillés, au niveau du paysage, des personnages ou encore des armes, un bel aspect visuel qui ne gâche rien.
Au niveau du scénario, on ne se situe pas dans un anime à trame scénaristique respectée d’un point A à un point B.
Black Lagoon offre généralement 1 à 2 épisodes, représentant chaque mission de notre groupe de pirates des mers.
On suit donc Rock, un salaryman qui suite à une pression constante de ses supérieurs, décide de rejoindre le groupe déjà formé de Levi, Dutch et Benny.
De grandes organisations font appel à eux pour la plupart du temps, transporter des colis importants et souvent dangereux.
Les personnages ont tous un comportement propre à eux-mêmes et ont un caractère radicalement différent.
Levy, une bombe en minishort et débardeur, armée de deux pistolets à la manière des inspecteurs de police, est très impulsive et il vaut mieux pas là chercher.
Dutch lui, est le chef du groupe et à tendance à relativiser les choses et à rester calme face aux situations les plus explosives.
Benny lui, est un peureux poète, conducteur du bateau et tête pensante de la bande.
Les personnages secondaires ne sont pas laissés en arrière-plan et chacun d’eux a mérité une attention particulière, comme Roberta ou encore le sosie de Chow Yun-fat.
Rock découvre donc ce monde sans pitié, et se forge peu à peu son caractère et montre ses talents de fins stratèges au cours des missions.
Au niveau de la bande-son de l’animé, on peut dire que c’est musclé.
L’opening de la série est plutôt accrocheur, malgré ses mélodies quelque peu techno/dance.
L’ambiance de Black Lagoon n’est pas des plus sereine.
Les personnages boivent, fument, disent des grossièretés et sont plutôt sombres (surtout Levy) et le sang coule pas mal, l’animé étant restreint tout de même à un public averti.
En résumé, Black Lagoon est l’un des meilleurs animés que j’ai pu voir (Lain restant encore premier dans mon classement), si on aime les guns-fights et les ambiances un peu malsaines, je vous conseille fortement Black Lagoon, qui est composée également d’une seconde saison.
Black Lagoon vaut le coup d’oeil, simplement par sa différenciation par rapport aux autres animés du marché.
Un coup coeur « Animé de l’année » (en tout cas pour sa découverte en France)
