Overheard

Peut-on dire qu’il est suffisant de faire appel à une bande d’acteurs de talents pour mener à bien un film ? C’est la question que je me suis posée en regardant Overheard, l’un des derniers films à la mode de Hong-Kong. Pourquoi je parle de casting de talent, car on a pas moins de Lau Ching-wan, Louis Koo et Daniel Wu en trio de tête. Franchement, que demandez de mieux ? Tout simplement un film qui tient la route et de ce côté-là, on est en droit de demander un peu mieux que ce que l’on trouve dans Overheard. S’il reste plaisant de voir ces trois acteurs interprétés des personnages certes caricaturaux, mais plaisants, que l’on pourrait voir dans n’importe quel film d’espionnage, les acteurs sont pas forcément mis à leurs avantages lorsqu’on regarder de plus près. Et que dire des personnages féminins quasi inexistants et sans intérêt ?

Si l’on analyse un peu plus loin, Overheard le titre des deux compères, on se rend finalement compte que le film est légèrement chiant. Certes, il y a du beau monde, mais le scénario n’est tellement pas mis en lumière, qu’on se fait presque autant chier, que ces derniers qui passent leur temps à espionner les faits et gestes, des dirigeants de la société qu’ils ont mise sur écoute. Ne parlons pas des sous-intrigues sans intérêt, entre Lau Ching-Wan et son aventure avec l’ancienne femme de son collègue, Louis Koo et sa dernière année à vivre du à un cancer du foie et Daniel Wu qui semble transparent. Pourtant, il y avait de quoi faire, car visuellement le film impose tout de même, mais le rythme plutôt lent et haché ne permet pas d’en faire un bon produit de divertissement. Alors que reste-t-il à Overheard ? À vrai dire, la scène finale reste intéressante et plutôt bien menée.

Alors attention, Overheard n’est pas mauvais pour autant, simplement, son grand casting et sa grande annonce m’en on fait espérer bien trop. On se retrouve avec un film correct, mais pas à la hauteur de ce qu’il aurait pu réellement être. Il faut dire que de nos jours, le cinéma est prolifique et nombreuses sont les œuvres qui voient le jour. À présent, il faut savoir fouiller et trouver les meilleurs titres, sous peine de passer à côté d’un grand nombre de classiques.