Avec A1 Headline, on revient dans le cinéma de Hong-Kong, sous la direction de Gordon Chan ! De quoi parle A1 Headline ? Est-il un bon film ? Voici ma critique !
Scénario de A1 Headline
Mort mystérieuse d’un journaliste. Son ex-petite amie, journaliste de mode flinguée d’un jeune photographe et de deux collecteurs de dettes mène l’enquête. Non sans danger.
Critique de A1 Headline
Faire une critique d’A1 Headline sans dévoiler le scénario est difficile, car le film est entièrement basé dessus, même si le jeu d’acteur mérite également sa place. Réalisé par Gordon Chan, entre son film Cat & Mouse en 2003 et Mr 3 Minutes en 2006, A1 Headline parle du journalisme, de l’art et la manière de faire les gros titres, tout comme les défaire, de masquer la vérité autant que la dévoiler.
L’histoire de A1 Headline
On débute tout de suite A1 Headline, par la ballade d’un policier, la tête haute, qui va très rapidement prendre fuite à la vue de deux hommes à l’air dangereux, qui finalement réussiront à le coincer, et on apprend que ces deux hommes sont en réalité, des collecteurs de dettes. Les deux hommes sont interprétés par l’impayable Anthony Wong avec ses lunettes rondes et noires, et par Eric Kot.
Un polar au rythme d’un escargot
Par contre, tout de suite après, la moutarde redescend, et on est plongé dans un polar qui se déroule à la vitesse d’un escargot, une affaire d’accident qui pourrait être déguisée en meurtre, et qui mènera vers une affaire encore plus importante que je ne dévoilerai pas.
Un piège pour le spectateur
Pourtant, au début du film, on a l’impression qu’on va avoir affaire à un bon thriller avec une pointe de polar, de bons acteurs, avec en plus la présence de Tony Leung Ka-fai. Pourtant A1 Headline est un vrai piège pour le spectateur, car avec un casting comme celui présenté, on pouvait s’attendre à mieux. La mise en scène est assez sobre pour laisser place au scénario. Pourtant, le problème est bien là.
Auto-destruction
Le scénario est véritablement anticommercial, avec un rythme très lent, des personnages ambigus et des relations qui sont loin d’être claires. Une tentative d’originalité qui n’est pas pour déplaire, mais le film « s’auto-pourri » lui-même par son concept.
Malgré une nomination, j’ai du mal à comprendre pourquoi le film est apprécié. Je dois avouer que je me suis même endormi avant la fin du film, à cause de son rythme tellement lent, qu’il en devient difficile de rester éveillé. A1 Headline, c’est un film à part, qui doit sûrement avoir un sens, vu le casting qui s’est plongé dans le film.
Une couche superficielle
Je ne pense pas que Tony Leung Ka-Fai ou Anthony Wong ont choisi ce film de force. Il doit y avoir sûrement quelque chose de plus intéressant que la couche superficielle que j’ai pu apercevoir. Est-ce dû à la fatigue ou le film était-il vraiment ennuyeux ? C’est sans doute à vous-même de tenter l’expérience, moi je n’ai pas réussi.
En conclusion, A1 Headline est un film à part, qui reste attrayant pour son casting et la description de son scénario, mais qui est tellement anti-formaté, qu’il devient difficile d’accès ou plutôt difficile à apprécier.
Informations sur A1 Headline
2004 | Policier | HK | Un film de Gordon Chan | Avec Edison Chen, Angelica Lee, Anthony Wong, Eric Kot, Gordon Lam et Tony Leung Ka-Fai
Jolie critique, avec laquelle je suis assez d’accord !
:-)
Scénario bien ficelé (voire excellent), casting remarquable (Anthony Wong, Edison Chen, Dante Lam, Eric Kot et même Angelica Lee, qui recouvrait la vue dans THE EYE avant de se fourvoyer dans un KOMA de triste mémoire limite mauvais), mise en scène « appropriée », bon rythme et peu d’action. Malgré tout, le spectateur est tenu en haleine jusqu’à la toute dernière minute ! Mais, car il y a un mais… c’est aussi le moment où l’on observe le bémol du film : la fin est plutôt décevante. Disons qu’après une enquête intrigante autant que passionnante la fin n’est pas à la hauteur, de ce qui précède et donc des attentes du spectateur. Avec A-1 HEADLINE, Gordon Chan a concocté un polar de haut vol, sinon « honnête », dans la lignée de l’incontournable INFERNAL AFFAIRS, bien qu’en deçà – n’exagérons rien.
Merci Wolvy, même si je dois dire que mes anciennes critiques ne me satisfont plus, même si celle-ci n’est pas celle que j’aime le moins. Malheureusement, je suis assez pointilleux et un éternel insatisfait..