An Empress and the Warriors de Tony Ching Siu-Tung est le genre de film que je peux aimer comme ne pas apprécier. En effet, un Wu Xia Pian historique peut être bon, comme être passablement chiant. Nous allons voir si c’est le cas pour An Empress and the Warriors !

Scénario de An Empress and the Warriors

Au cœur du champ de bataille, après avoir été atteint gravement par une flèche, le roi donne le commandement des troupes à son fils adoptif, le général Muyong, à la grande surprise de son neveu Wu Ba, qui dans un élan de rage va l’assassiner. Suite à cette tragédie, le pouvoir est donc remis au général Muyong, qui cependant a une meilleure idée. Il va entraîner la Princesse Feier à devenir une guerrière légendaire, pour qu’elle puisse accéder au trône.

Critique de An Empress and the Warriors

Après avoir réalisé le passable Naked Weapon en 2002 et l’inconnu Un Aller pour l’enfer en 2003, Tony Ching Siu-Tung revient derrière la caméra avec un projet ambitieux intitulé An Empress and the Warriors, qui va devoir rivaliser avec les nombreux films de Wu Xia Pian, que la Chine et Hong-Kong nous a pondu cette année. Avec entre autres, The Warlord, The Forbidden Kingdom ou encore Three Kingdoms: Resurrection of The Dragon qui entre directement en compétition avec le film de Tony Ching Siu-Tung.

Inspiration à la Zhang Yimou ?

An Empress and the Warriors semble être fortement inspiré des récents passages du réalisateur sur les différents tournages de Zhang Yimou en nous offrant un film esthétiquement convaincant, même si on peut y trouver à redire comparer à l’un des maîtres en la matière, Mr Zhang Yimou, cependant, dans son ensemble, An Empress and the Warriors est loin d’être à la ramasse.

L’interprétation dans An Empress and the Warriors

Interprété par Donnie Yen selon la jaquette du DVD, en réalité, ce dernier n’est que peu présent, en effet, hormis quelques batailles, celui-ci reste en arrière-plan du scénario, même si la dernière scène de combat reste tout à fait plaisante, il faut l’avouer, le film fait la part belle à Leon Lai et à Kelly Chen, à même faire de An Empress and the Warriors, un film de femme.

En effet, Kelly Chen se retrouve réellement au centre de l’histoire, alors que Leon Lai et Donnie Yen se retrouvent en arrière-plan, en même temps, avec un titre comme celui-ci, on aurait pu s’en douter.

Formatage pour la jeunesse ?

Une autre chose à signaler, An Empress and the Warriors est formaté pour plaire aux adolescents, même si passé ce cap, le film possède tout de même de belle qualité. En effet, An Empress and the Warriors est moins pompeux que son concurrent The Warlords, plus historique et politique permettant de lui insuffler une dimension épique, même si, il faut l’avouer, le film tourne principalement autour de « l’Emperess », entre ses amourettes et ses cas de conscience en tant que dirigeante des armées d’un pays.

Rythmé et convaincant au final

Cependant, grâce à un rythme plutôt entraînant et des combats assez réussis, An Empress and the Warriors réussit tout de même à convaincre son monde, avec comme dit précédemment, une belle scène finale de Donnie Yen, mais tout de même, le film reste trop insipide pour concurrencer les ténors du milieu, malgré ces qualités de réalisation.

À cause d’un surplus de romance, pas assez d’éléments historico-politique et des combats trop courts, An Empress and the Warriors reste un simple divertissement au lieu de venir titiller les grosses productions du genre.

Informations sur An Empress and the Warriors

Autre titre : Kingdom and the Beauty | 2008 | Hong Kong | Wu Xia Pian/Historique | Un film de Tony Ching Siu-Tung | Avec Donnie Yen, Leon Lai et Kelly Chen | Producteur : Peter Chan | Chorégraphe : Tony Ching Siu-Tung & Ma Yuk-Sing

An Empress and the Warriors - Cover
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Résumé
Date de la critique
Titre du film
An Empress and the Warriors de Tony Ching Siu-Tung
Note
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