Run Lola Run

Run Lola Run
aka : Lola rennt | 1998 | Action/Thriller | 81 mins | Allemagne | Un film de Tom Tykwer | Avec Franka Potente, Moritz Bleibtreu, Herbert Knaup, Nina Petri, Armin Rohde, Joachim Krol et Ludger Pistor
Scénario : Manni est un petit malfrat qui accepte de se mouiller pour un gros coup : en revendant des diamants volés, il obtient cent mille marks, qu’il doit remettre à midi à un trafiquant. Mais il perd le sac contenant l’argent dans le métro berlinois…

Critique

Conseillé par une nana récemment rencontrée, Run Lola Run, est un film qui m’a intrigué. C’est pas sa bande-annonce que j’ai eu une première approche du film et le peu que j’avais pu en voir, m’a convaincu de m’y intéresser de plus près. Du coup, je regrette pas d’avoir suivi les conseils que l’on m’avait prodigués. L’histoire est très simple et c’est tant mieux, car ce n’est pas là que l’on attends ce film.

Manni, travaille comme coursier pour Ronnie, un trafiquant. Jusqu’à là, les petites courses étaient faites, mais un jour Manni se voit attribué une tâche bien plus importante, prendre soin de récupérer un sac de billet et de le rapporter. A l’intérieur, 100 000 marks. Mais sur le chemin du retour, celui-ci trouve la bonne idée d’oublier le sac sur une banquette du métro. Il se retrouve face à sa connerie et décide d’appeler Lola, sa petite amie pour lui expliquer la situation. Si l’argent n’est pas rendu à midi pile, il se retrouvera forcément dans un cercueil. Lola, n’a alors que 20 minutes pour trouver une solution au problème qu’elle découvre.

Dès lors le film débute sa frénétique course dans laquelle Lola va courir, courir jusqu’à trouver la solution. Accompagnée par une bande son éléctro allemande et par des changements constants de prise de vue, on se retrouve dans un film au montage survitaminé, aux séquences intrigantes et énergiques, au détour de quelques passages en dessin animé pour donner un ensemble cohérent et et quelque peu alternatif.

Si son festival d’effets spéciaux est omniprésent, le réalisateur n’oublie pas d’y incorporer un fond. Puisque Run Lola Run repose sur ses alternatives. En effet, on revivra 3 fois l’événement, chacun avec son propre dénouement. C’est l’enchainement des décisions qui influent sur la finalité du titre. Du coup, chaque décision influe sur le cours du temps et au hasard des rencontres, on y découvre le basculement de la vie de ceux qui croiseront Lola. Que cela soit un mot, une rencontre, un choix, tout peut basculer. C’est clairement une mise en image du concept du battement d’ailes du papillon, pour ceux qui connaissent cet exemple.

Je dois dire que j’ai été agréablement surpris par cette production allemande. C’est simple, Run Lola Run, tous le monde peut le comprendre, tout le monde peut l’apprécier, que ce soit pour sa forme première ou seconde, car on peut y faire au moins deux analyses. La mise en scène est très bonne, la réalisation est également au rendez-vous, les acteurs interprètent bien leur rôle. Clairement, il y a peu de choses à dire à l’encontre de ce titre. Cela peut en faire réfléchir plus d’un et surtout de se dire : « Que serais-je, si je n’avais pas fais telle ou telle action ? ». Je vous recommande vivement Run Lola Run !

Résumé
Date de la critique
Titre du film
Run Lola Run de Tom Tykwer
Note
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