Quick-Draw Okatsu
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Quick-Draw Okatsu

Aka : Legends of the Poisonous Seductress : Quick-Draw Okatsu | 1969 | Japon | 89 mins | Chambara | Un film de Nobuo Nakagawa | Avec Junko Miyazono, Reiko Oshida, Tomisaburo Wakayama, Yukie Kagawa, Ko Nishimura, Kenji Imai et Reiko Onobuta

Compositeur : Koichi Kawabe | Scénariste : Koji Takada | Directeur Artistique : Shinichi Eno

Scénario de Quick-Draw Okatsu

Le second épisode des aventures de la séductrice empoisonnée qui se retrouve à devoir faire équipe avec une ninja combattante pour venir à bout de l’infâme bourreau qui la tyrannise ainsi que son maître d’arme Makabe…

Critique de Quick-Draw Okatsu

Si vous avez déjà vu le premier épisode de la série Legends of the Poisoness Seductress, Female Demon Ohyaku et que vous l’avez apprécié, vous serez surement comblé par ce second épisode, Quick-Draw Okatsu, une fois de plus, interprété par Junko Miyazono. Mais si vous aimiez le personnage de Ohyaku du premier épisode, vous serez un peu déçu, car dans ce second opus Miyazono Junko est quelque peu différente, mais interprète tout de même un rôle similaire.C’est donc un second épisode qui est susceptible d’appeler les convertis et qui risque de désorienter les nouveaux arrivants.

Okatsu est la fille adoptive du maitre d’armes Makabe, interprété par Ko Nishimura. Leur dojo fait partie du territoire de Shiozaki, le stéréotype de la vile autorité. Dans le précédent épisode, ce personnage avait de fortes visions sur le corps parfait de notre héroïne et lorsque Makabe refuse de donner le consentement de Okatsu à Shiozaki pour un mariage, il planifie de détruire la famille entière. Lorsque ce plan arrive à maturité et se met en action, Okatsu jure de faire vengeance et commence son périple éliminant tous ceux ayant fait souffrir sa famille.

La première chose que l’on notera avec Quick-Draw Okatsu, c’est un titre de trilogie ne correspondant pas vraiment au sujet. Il n ‘y a aucune séductrice empoisonneuse, à moins de considérer le postulat que cette femme mérite de se faire violer par le fait d’être attirante, refusant de se laisser faire pour de puissants hommes. Car c’est finalement, le seul vrai problème d’Okatsu. Elle est plaisante, modérée dans son comportement, avant que Shiozaki la viole et qu’une amie de la famille soit vendue au bordel. C’est vraiment à ce moment que son comportement devient violent. Miyazono ne fait finalement que suivre une vengeance et ne tue pas pour rien.

Quick-Draw Okatsu introduit également le personnage de Reiko Oshida en tant que personnage-duo, une jeune épéiste qui apparait au bon moment pour calmer les ardeurs d’Okatsu. Il n’y a vraiment aucune autre raison valable de sa présence, autre qu’un script réalisé pour une audience principalement masculine. Tomisaburo Wakayama est une fois de plus ancré dans le personnage de chasseur de têtes, qui souhaitait initialement arrêter Okatsu et qui décidera finalement de la laisser accomplir sa vengeance. Au final, Quick-Draw Okatsu est juste passable, pourtant Nobuo Nakagawa n’est pas un mauvais réalisateur et sait faire bien mieux que cela. Ce second épisode est uniquement conseillé, tout du moins, passable, pour ceux qui sont déjà convertis à l’histoire d’Okatsu, mais pas pour ceux qui veulent prendre le train en marche.

Résumé
Date de la critique
Titre du film
Quick-Draw Okatsu de Nobuo Nakagawa
Note
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