Meatball Machine

Interprété par

Kawai Aoba
Issei Takahashi
Kenichi Kawasaki
Shôichirô Masumoto
Toru Tezuka
Ayano Yamamoto

Scénario : Des aliens ont débarqué sur Terre pour se payer une bonne tranche de rigolade en s’appropriant des corps humains pour se livrer des batailles à la vie et à la mort. Sauf qu’ils commettent l’erreur d’investir l’enveloppe charnelle de Sachiko, objet d’amour pour le timide Yoji, qui va élaborer une vraie stratégie de guerre pour récupérer sa bien-aimée…

Critique

Dès le début du film, on se lance sur une intro dès plus barrée, amenant bien l’esprit du film.
Meatball Machine, c’est le dernier film en date de Yamaguchi Yudai en collaboration avec Yamamoto Jun’ichi.

Yamaguchi Yudai est quelque peu connu, puisqu’il a déjà réalisé Battlefield Baseball en 2003, Present un moyen-métrage déjà en critique sur le site et dernièrement, la même année que Meatball Machine, il réalise également le film Le Bahut des Tordus.

Meatball Machine est en réalité la version longue de deux courts-métrages (« Meatball Machine » et « Meatball Machine : Reject of Death« ) réalisé par un illustre inconnu, Yamamoto Jun’ichi, qui ici est accompagné de Yamaguchi Yudai pour réaliser un film rassemblant ces deux courts-métrages.
Le film débute correctement dans une nuit noire, où l’on croise nos premiers individus étranges, des humains infectés.

En effet, le scénario est assez simple.
Le Meatball Machine est en réalité une sorte d’alien à quatre pattes cherchant les humains les plus fragiles et les plus dérangés psychologiquement pour les infecter en prenant possession de leur corps et en faisant plus qu’un avec le porteur.

Chaque Meatball Machine possède une balle « La meatball » qui contient le petit alien qui dirige le tout.
À la fin d’un combat entre deux Meatball Machine, le gagnant mange la Meatball de l’autre, et l’alien battu, va tenter de chercher un nouvel hôte.

Autant dire, que si rien n’est fait, les humains auront tous été infectés.
On suit l’histoire à partir d’un homme, une sorte de Geek, timide, amateur de sexe et puceau, qui aime en cachette une jeune femme qu’il croise du regard chaque jour à l’heure de son déjeuner , pendant que celle-ci étend son linge blanc.

Après avoir tenté de défendre sa bien-aimée se faisant maltraiter par l’un des gars du boulot chez qui il travaille, il va se faire tabasser par un transsexuel et finira dans les ordures du coin.
C’est alors qu’il va faire la rencontre, d’un meatball machine sous sa forme alien, et va donc chercher à comprendre l’origine de cette chose (devenu morte ou endormie).
Autant dire, que les 30 premières minutes, sont assez ennuyeuses, malgré quelques petites scènes de Meatball Machine, tentant de s’échapper d’un chasseur de Meatball Machhine (car oui, il y a des chasseurs de Meatball Machine), le film ne bouge pas trop.

Mais c’est une fois que la jeune fille qu’il a tenté de sauver, le raccompagne chez lui, ils vont commencer à comprendre que l’un envers l’autre, possède des sentiments, mais il est déjà trop tard, la Meatball Machine que le héros avait gardée avec lui dans un placard, vient de se réveiller.

Le meilleur moment du film reste, entre la 30ème minute et la 45ème, ou l’intrigue commence à se démarquer.

Et la dernière partie, traine un peu en longueur, mais offre pour tous fans d’univers tels que Versus, (la comparaison semble évidente) un bon moment, on assiste à des affrontements sympathiques.

Les réalisateurs auraient tout de même pu penser à d’autres combattants, comme le chasseur de Meatball Machine, trop vite oublié du film.
Mais n’oublions pas, Meatball Machine est un film à petit budget.

En conclusion, Meatball Machine est un film intéressant d’un point de vue graphique, les prothèses des Meatball Machine sont assez délirantes, et la fin du film, à prendre au 3ème degré, laisse présager une suite, un peu à la manière d’un Versus.

Les défauts sont tout de même présents, le film est un peu trop long, l’action parfois répétitive, et il manque un brin de subtilité dans cette œuvre.

Meatball Machine reste tout de même, un divertissement simple, sans prétention, et il est vrai que le film reste tout de même agréable à voir pour se détendre.
Je pense que si la partie « romance » du film avait été remplacé par quelques choses d’un peu plus costaud, Meatball Machine aurait été bien meilleur.

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