Godzilla VS Megalon
Titre Original : Gojira tai Megaro
Réalisé par : Jun Fukuda
Année : 1973
Pays : Japon
Genre : Kaiju
Durée : 1h20
Interprété par
Katsuhiko Sasaki
Hiroyuki Kawase
Yutaka Hayashi
Robert Dunham
Kotaro Tomita
Wolf Otsuki
Studio de production : Toho
Scénario : Le royaume sous terrain Seatopia, envoi Megalon, un scarabée géant ainsi que Gigan, pour détruire la planète.
Pour tenter de les arrêter, un robot indépendant va venir chercher Godzilla pour faire face à ces deux monstres…
Critique
Alors là attention, car si vous pensiez avoir vu le film japonais le plus kitsch, détrompez-vous, car avec Godzilla vs Megalon, vous n’aviez encore rien vu.
Je souligne tout d’abord que Godzilla vs Megalon est le premier film de Godzilla que je regarde, y compris même le film Godzilla américain ou encore Godzilla Final Wars que je n’ai pas vu non plus.
Godzilla vs Megalon est pour moi, le premier film de Godzilla, et je dois dire que mon choix s’est porté sur l’un des godzilla les plus controversés.
Jun Fukada, le réalisateur de Godzilla vs Megalon, mais également d’autres films de Godzilla comme Godzilla contre MechaGodzilla en 1974, Godzilla contre Gigan en 1972 (Gigan étant le second monstre que l’on retrouve dans Godzilla vs Megalon), mais également Godzilla Contre Ebirah en 1966, Ebirah étant un monstre de mer ressemblant à une langouste.
Il est vrai que la comparaison entre les différents films de Godzilla me sera bien difficile, mais il est vrai que Jun Fukada à ici réalisé un film de pur délire, avec des airs de séances « Club Dorothée« , le film qui assume complétèrent son coté série « Z » , certains diront « Au Sacrilège » , d’autres comme moi, connaissant encore très mal, le mythe de Godzilla, seront surtout très amusés, un film dans la lignée des Kaiju Eiga.
Tout d’abord, le scénario met en place le décor.
Un scientifique termine la mise au point d’un robot télécommandé, le « Jet Jaguar » (ressemblant étrangement à Ultraman et Bioman) , un super robot de taille humaine qui semble intéresser les gens de SeaTopia, une société secrète établie sous l’ile de Pâques.
D’ailleurs, Seatopia est surtout composé d’européens, ce qui peut sembler être un message pour cette époque, considérant les Européens comme des envahisseurs.
De plus, au début du film, les monstres auraient soi-disant été créés ou en tout cas, attirés par les essais nucléaires de cette époque.
Ici aussi, on sent quelque peu la dénonciation masquée du résultat des essais nucléaires de cette époque.
Le roi de Seatopia, va alors chercher à contrôler Jet Jaguar, pour aider Megalon à suivre un chemin de destruction le plus dévastateur.
L’armée va évidemment se mobiliser pour tenter d’arrêter Megalon, mais en vain, n’oublions pas Megalon et un scarabée géant, et sa carapace le protège contre les pauvres petits missiles humains.
Malgré le contrôle de Jet Jaguar par les ennemis, c’est sans compter sur le scientifique, qui avait prévu une commande manuelle par ultrason, qui lui permet de re-contrôler Jet Jaguar et de lui demander d’aller cherche Godzilla pour se débarrasser de Megalon.
Megalon perdant peu à peu le contrôle, le roi de Seatopia fait appel à un second monstre, Gigan, une sorte d’aigle avec des pinces en guise de mains.
Godzilla arrive peu de temps après, et il est très chaud pour faire de la bouillie de scarabée.
Comme je vous l’avais dit, on est dans le kitsch, Tokyo explose dans un feu d’artifice réalisé grâce à des maquettes miniatures et finalement le combat entre Megalon, Jet Jaguar (ayant changé de taille pour arriver à la hauteur de Megalon), Gigan et Godzilla.
Et attention, car le film prend une tournure exceptionnelle, le combat sera un combat de catch!
Et je dois dire que dans le n’importe quoi, Jun Fukada réalise ici une belle prestation.
Les monstres jouent au foot avec Jet Jaguar, s’amuse également à faire des prises, du style « Le coup de la corde à linge » , Jet Jaguar, aime bien également donner des manchettes comme un vrai catcheur, avant l’arrivée de godzilla, toujours aussi amusant a voir, venant relever le niveau et réalisé un véritable combat comme à la WWF avec deux monstres de chaque coté, pendant 20 minutes, c’est vraiment la bande tranche de rigolade.
Mais Godzilla vs Megalon, c’est également des courses poursuites en voiture décapotable, de la musique d’un style seventies, des dialogues tirés tout droit du club Dorothée.
Certains crieront aux scandales, mais moi, je dois dire qu’avec ce premier Godzilla, je suis ravi d’avoir fait cette expérience.
Certes, le film est très kitsch et ne fait pas forcément honneur au personnage de Godzilla qu’a créé Honda à sa première époque, mais tout de même, un film de Godzilla des années 60 ou 70, ne peut faire que rigoler quand on voit les effets spéciaux, les costumes, et autres explosions en maquette.
Pour ma part, si je regarde Godzilla, ce n’est pas pour avoir peur, mais plutôt pour avoir une bande tranche de rigolade.
En conclusion, même si Godzilla VS Megalon, est l’un des films les plus mauvais (selon les fans) de la série des Godzilla, pour ma part, je me suis bien amusé et j’en redemande (mais pas tout de suite quand même).
Bravo pour votre site, très bien réalisé. Concernant la saga des « Godzilla », cet opus « Godzilla vs. Megalon » n’est pas le meilleur opus de la série, loin s’en faut. Je l’ai trouvé assez mauvais, mais rigolo. Je conseille de voir le tout premier réalisé par Honda, mais aussi « Mothra contre Godzilla » ( de Honda également) et même à la rigueur « Godzilla contre Ebirah » qui permettent mieux d’appréhender la série.
Merci Will, j’ai déja vu le premier et les autres, j’ai les DVD à la maison. Il me manque juste le temps libre pour les voir. Un jour, un jour