Forest of Death

Forest of Death

Scénario : Un groupe de journalistes est attiré par une étrange forêt dans laquelle plusieurs personnes se sont suicidés.
Un scientifique spécialisé en botanique et une enquêtrice de la police sur une affaire de viol vont faire équipe ensemble pour comprendre les étranges phénomènes qui se déroulent dans cette forêt…

Critique

Forest of Death est le dernier film de Danny Pang, qui cette fois-ci n’est pas accompagné de son frère Oxide Pang dans la réalisation, mais uniquement dans la production.
Danny Pang centre son film sur une forêt immense dans laquelle se déroulent d’étranges suicides.
Un sujet déjà utilisé dans différents films d’horreur comme le récent film coréen Dark Forest , ou encore à moindre mesure dans R-Point.
Ici, Danny Pang utilise cette forêt comme étant le centre de l’histoire, et le choix n’est pas forcément judicieux.

Forest of Death est mauvais.
Comme on en a l’habitude avec les frères Pang, même si ce coup-ci, Danny Pang est le seul réalisateur, il continue sur la trace qu’il a déjà entamé, celle de faire des films d’horreur sans la moindre scène d’horreur, ou en tout cas, qui n’est pas le moins du monde effrayante.
Et pour un film d’horreur, les scènes de frissons, qui doivent être un minimum réussites, effleure à peine l’échine du coup.
Il en va s’en dire que lorsque l’on débute par ce type de remarque, le reste du film, hormis le scénario a intérêt de tenir la route.

Et c’est là tout le problème de ce film, c’est qu’il n’y a rien autour pour le défendre.
Ce n’est pas la prestation minable de Shu Qi, toujours égale à elle-même en beauté fatale, mais sans un grand jeu d’actrice.
Pourtant, Shu Qi a des qualités, comme on a pu le voir il y a quelques années dans le film taiwanais Millenium Mambo.
Elle interprète une enquêteuse qui n’est pas très crédible.
On voit toujours derrière son rôle, la jeune (un peu moins aujourd’hui, bimbo asiatique).

Quant au rôle d’Ekin Cheng, cela ne va pas plus loin.Dans ce film, Ekin Cheng interprète le rôle d’un scientifique spécialisé en botanique.
Il découvre en récoltant des boutures de la forêt que les plantes et la végétation à beaucoup à dire.
Allant donc de découverte toute improbable les unes que les autres, on suit le fil conducteur de cette enquête policière, qui nous mène pas plus loin que le bout de mon nez.

Comme je l’ai dit précédemment, côté frisson, le vide complet.
Ce n’est pas les quelques passages animés d’une musique indiquant la présence du danger, et trois bouts de brumes ressemblants à des esprits défunts qui vont nous faire avaler la pilule.
Forest of Death est bien mauvais, et ça, sur tous les points.
Lam Suet, qui tiens un petit rôle reste lui convaincant, mais son rôle étant si infime, qu’il ne permet pas d’apporter un intérêt à cette œuvre.

Pour conclure, comme à son habitude, Danny Pang nous offre ici un mauvais film, à l’image de sa dernière oeuvre avec son frère intitulé Les Messagers (aka : The Messengers), et on s’en serait douté.
On se demande quand les frères Pang vont arrêter le cinéma, ou bien quand vont-ils décider de réaliser un vrai film d’horreur sans chichi ?