Detonation Violent Games
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Detonation Violent Games

aka : Bakuhatsu! Boso yugi | 1976 | Drame/Action | 86 mins | Japon | Un film de Teruo Ishii | Avec Kuwashima Masami, Iwaki Koichi, Yutaka Nakajima et Kyoko Okada

Scénario de Detonation Violent Games

Second film de la série Détonation, dans laquelle, une rivalité au jour le jour prend place entre le gang des Red Barons et les Black Panthers, deux groupes de bikers…

Critique de Detonation Violent Games

Voici bien un film que je ne pensais pas voir à l’origine. Mais vous savez, parfois, vous avez d’un film léger, qui sent bon les années 70 et qui est typiquement le genre de film qu’on se dit que seul les japonais sont capable de faire. Pourquoi, dis-je çà ? D’une part, Detonation Violent Games est le second opus de la série constituée de quatre films d’une même série et qui de mieux pouvait se charger de réaliser ce numéro ? Teruo Ishii, l’homme habitué déjà à travailler dans le monde des films d’exploitation. Bonne pioche !

Le film nous raconte l’histoire d’une guerre de gangs entre deux rivaux à Tokyo. D’un coté, les Red Barons et de l’autre les Black Panthers ! Et oui, nous sommes bien dans un film de gang à moto, ce que l’on pourrait voir de nos jours, dans la série Sons of Anarchy. Il faut dire que quelques années avant, c’était les films de sukeban qui avait le vent en poupe, c’est à dire, les films basés sur des gangs de jeunes femmes à moto. Soucieuse d’offrir quelques choses de plus accrochant pour la gente masculine, c’est du coté de cette série que les choses évoluent.

Sur le plan du scénario, çà reste très léger. C’est en même temps une constante dans les films d’exploitations. On aura le droit avec ce second opus de la série, à toute sorte de coups foireux. Entre les rendez-vous dont la police est invitée ou encore les sévices corporels pour montrer au gang rival, ce que l’un ou l’autre est capable de faire pour défendre son territoire, Detonation Violent Games joue la carte un peu plus sérieuse et s’écarte de ce qui se faisait avant dans le domaine. Il est vrai qu’ici, les années 70 semblent s’être estompées. Si quelques années auparavant, la femme était maitresse de sa moto, ici, elle est relayée en tant qu’observatrice de la situation et non plus en tant qu’actrice faisant part à l’action.

Du coté de Detonation Violent Games et de sa manière d’être présenté, on y retrouve un cliché intéressant. Le panel de personnage s’en retrouve stéréotypé, on y retrouve le motard punk plutôt énervé, un champion de formule 1, bref, tout un groupe de gens loin des héros. Il s’agit tout simplement d’hommes et de femmes qui tente de trouver une route dans leur vie et de s’affirmer dans la société au travers de leur moto, symbole de leurs revendications et de leur liberté.

Sur le film en lui-même, on a le droit à pas mal d’altercations entre les deux gangs, mais en même temps, des histoires un peu annexes, comme de petites histoires d’amour ou même des scènes du quotidien. C’est dommage, car le rythme en devient lent pour certains passages. Cependant, vu qu’on parle d’un film d’exploitation, on aura forcément le droit à quelques scènes de nudité.

Bref, sur la réalisation, c’est simplement efficace. Coté bande-son, c’est tout aussi plaisant, surtout que celle-ci tient une place de choix dans le métrage. D’ailleurs, heureusement que celle-ci est présente, car elle joue un grand rôle dans l’intérêt global de l’œuvre. Detonation Violent Games est donc un film sympa, qui s’adresse bien entendu aux amateurs du genre. Je ne prendrai pas le risque de le

Résumé
Date de la critique
Titre du film
Detonation Violent Games de Teruo Ishii
Note
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