Désaxé
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Désaxé

aka : Axed | Royaume-Uni | 2012 | Horreur | 84 mins | Un film de Ryan Lee Driscoll | Avec Jonathan Hansler, Andrea Gordon et Nicola Posener

Scénario de Désaxé

Un père de famille d’ordinaire sévère se montre étonnamment très souple à l’idée de laisser ses deux enfants sécher l’école pour prendre un jour de repos loin de la ville. Toute la famille est aux anges, mais ils paniquent quand ils réalisent que le père compte bien faire de cette petite virée organisée, leur dernière sortie.

Critique de Désaxé

Que dire sur Désaxé ? Proposé chez Emilya à qui l’on doit un bon petit nombre de films d’horreur à petit budget, Désaxé se range complétement dans cette catégorie. Mais est-il suffisamment intéressant pour tenir tête dans le domaine ? Pour être franc, Désaxé est un film moyen. Il n’est ni mauvais ni bon, il est juste correct. Dans celui-ci on y retrouve un père de famille qui perd son emploi. Il se retrouve alors dans une sorte de folie douce, de celle qui à l’extérieur n’apparait point mais qui intérieurement est en train de bouillir. Et du coup, il décide d’emmener presque de force, sa famille en week-end improvisé, qui comme tous le monde sans doute, finira en bain de sang. Dans ce métrage, un acteur tient une place capital, Jonathan Hansler, dans le rôle du père. Celui-ci campe un rôle où le sur-jeu est plus qu’outrancier pour bien montrer, que la folie de ce dernier est bien présente et en constante évolution.

Le soucis, c’est que ce personnage complétement barjo n’est aucunement en adéquation avec le reste du casting. En effet, il y a un fort déséquilibre entre la folie d’un coté et le reste de la famille qui reste presque béat devant le spectacle. Du coup, la crédibilité du métrage en prend un coup. Alors certes, on ne tombes pas dans le kitsch, mais on est tout de même pas vraiment embarqué par l’histoire. C’est le syndrome de ce genre de film. Un des protagonistes pète un câble et les autres ne tentent pas vraiment de s’enfuir. Car à maintes reprises, la famille à largement la possibilité de partir de cette maison de vacances voir carrément de mettre un bon coup à leur bourreau et mettre fin à sa vie, mais ne juge guère bon de le faire. Du coup, coté crédibilité, c’est pas vraiment çà.

Mais Désaxé ne joue pas la carte de l’horreur à 100%, puisque à de nombreuses reprises, on y retrouve de l’ironie, du comique, qui n’est peut-être pas forcément voulu par le réalisateur mais qui est pourtant bien présent. Mais une chose est sure, c’est que Désaxé est loin d’être chiant. La dynamique du film est bonne et on a vraiment pas la possibilité de somnoler un instant. De même que par certains procédés, il réussit à déstabilisé son public, en passant de l’ironie d’une situation jusqu’à des violences difficiles à supporter, mais rarement film de plein fouet. La subjectivité est de mise à ces moments. Finalement, Désaxé, c’est un film qui se laisse regarder, mais qui sera malheureusement aussi, vite oublié.

Résumé
Date de la critique
Titre du film
Désaxé de Ryan Lee Driscoll
Note
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