Des nouvelles de l’au-delà

Des nouvelles de l'au-delà Cover

Ecrivain : Ji Yun
Pages : 135
Editeur : Gallimard
Collection : Folio 2€

Présentation de l’éditeur : Ce petit recueil diabolique nous entretient d’un monde fort différent du nôtre, celui de la Chine ancienne avec ses croyances et superstitions touchant aux spectres, démons, apparitions, disparitions, possessions, et autres bizarreries semblant émaner directement de l’au-delà.
Pendant des décennies, Ji Yun (1724-1805) rassembla maintes anecdotes étranges, rapportées par d’innombrables voyageurs, marchands, bandits errant par les landes et forêts hantées de revenants. Ces histoires d’une concision remarquable sont d’une étonnante variété et se lisent avec délectation.

Mon Avis

Ji Yun est né en 1724 à Xianxian au Zhili, non loin de Pékin.
« Nouvelle de l’au-delà » est un recueil d’une multitude de petits contes ne faisant pour la plupart 2 à 3 pages.

Ce recueil nous fait parcourir à travers ces histoires, les croyances chinoises en matière de fantômes et d’esprit.
On assiste à une succession de petits contes, certains plus intéressants que d’autres, mais sans jamais accroché totalement.
Certaines histoires tirent leurs épingles du jeu, mais la grande majorité de ces contes, sont parfois confus, ou ne sont aucunement intéressants.

Certains contes sont parfois similaires, et on se demande parfois, si on ne l’a pas déjà lu.
On ne peut dire que cette suite de conte soit totalement inintéressante, mais dans sa grande majorité, les contes ne sont pas très approfondis…

Nouvelle de l’au-delà, n’est donc pas plus intéressante que cela.
Il n’est pas non plus sans intérêt, mais il est vrai que pour 2€, on ne peut pas demander à avoir un roman de 500 pages.

Citation

« …On voit par là que tout est déjà déterminé mais qu’en s’y mettant de toutes ses forces, on peut quand même infailliblement sauver une ou deux personnes. On voit en outre que la vie humaine est des plus précieuses, et que même si dieux et démons savent que quelqu’un doit mourir, mais qu’il reste le plus mince espoir, eux aussi utiliseront infailliblement sa force pour le sauver. Ainsi la destinée humaine, quand sonne l’heure, est-elle comme vents et neiges d’un rude hiver, auxquels ciel ni terre ne peuvent rien changer ; en revanche, mettre une pelisse de fourrure pour se garder de la neige et se calfeutrer pour être à l’abri du vent, cela, l’homme peut le faire à sa guise, et rien ne le lui interdit… »