Retour de Satoshi Miki derrière la caméra avec Death Fix Die and Let Live, un drôle de film ! Il s’agit d’une comédie en provenance du Japon. Voici ma critique du film Death Fix Die and Let Live !

Scénario de Death Fix Die and Let Live

Un écrivain freelance (Iseya Yusuke) reçoit une étrange commande de l’éditeur sexy du “Mensuel Noir” : trouver un insecte capable de ramener les humains à la vie afin qu’ils puissent raconter ce qui se passe après la mort. Avec son fidèle compagnon Endo (Suzuki Matsuo), il met en place une stratégie pour trouver l’insaisissable insecte. Au cours de sa recherche, il rencontre la mystérieuse Sayoko (Rinko Kikuchi), une ancienne dominatrice aux poignets entaillés qui prend plaisir à frotter ses plaies avec du wasabi.

Critique de Death Fix Die and Let Live

Après avoir réalisé le film In the Pool et Turtles swim faster than expected, Satoshi Miki revient avec une œuvre amusante aux idées tordues, à l’univers sympathiquement unique, qui se déguste sans voir le temps passer, à l’inventivité certes parfois un peu limite, mais offre tout de même au final, un bon moment de cinéma. Mais qui malheureusement ne restera peut-être pas en mémoire bien longtemps, mais nous fait passer un agréable instant pendant près d’une 1h40 sans aucun problème, même si on note quelques petits ralentissements dans la narration et de petites erreurs dans le déroulement du scénario.

De l’originalité

On pourra donc dire que Deathfix Fix Die and Let Live montre certaines qualités visuelles et d’originalité sans pour autant véritablement convaincre, même si, je dois le dire, j’ai passé un moment sympathique.

L’histoire du film

L’histoire est assez simple, un journaliste qui n’est vraiment pas aidé est appelé par sa rédactrice en chef pour se voir confier une mission des plus inhabituelles, celle d’écrire un reportage sur une sorte de drogue permettant à ceux qui la prennent de mourir pendant un court instant cliniquement et de revenir à la vie quelques instants après, son but sera de décrire au mieux cette expérience si particulière.

Des junkies en vadrouille ?

Et bien évidemment, si ce dernier devait mener l’enquête tout seul, ça serait bien moins drôle, alors il fait appel à un coéquipier ou plutôt dirait-on une sorte de hippie la plupart du temps imbibé d’alcool, qui semble complètement stone et en même temps surexcité qui ne compte pas les bêtises accumulées, pourtant il suivra son ami tant bien que mal dans cette enquête qui les mènera sur la piste d’un photographe qui a disparu suite à la recherche de cette fameuse drogue et découvre très vite, qu’ils ne sont pas les seuls sur le coup, puisqu’une bande de yakuza cherche également à mettre la main sur le DeathFix, le simulateur de mort.

Et c’est par un détour dans un ancien club sado-masochiste qu’ils vont rencontrer une ancienne hôtesse, adepte du suicide et de la résurrection des morts grâce à un bras de singe empaillé, il n’y a pas à dire, on ne voit pas cela partout.

Une signature unique

Une chose est sure, Satoshi Miki possède une unique signature à faire des films psychédéliques où le scénario n’est que purement pensé pour mettre à bien les plus invraisemblables moments d’absurdités, probablement dû au début de sa carrière dans le monde de la télévision pour laquelle il a établi les émissions The Fountain of Trivia et The Life of a Laughing Dog, c’est donc avec son dernier film Death Fix Die and Let Live qu’il continue à apposer son cachet de fabrication en apportant un délire loufoque à son œuvre, parfois amusante, mais parfois beaucoup moins, ce n’est pas évident de faire rire toute une gamme de spectateurs.

Amusant, mais pas tant que ça

Entre humours sur les pets, le vomi ou encore la scène où Yoshiyuki Morishita se met à courir nu sur la route et se fait littéralement éclater par une voiture reflète en sorte le type d’humour du film. Alors que son film In the Pool contenait certains moments de génie du rire et Turtles Swim Faster Than Expected possédait un certain charme, The Insect Unlisted in the Encyclopedia ne possède en rien ce coté unique.

Décousu et arnachique

Death Fix Die and Let Live est sûrement plus amusant pour l’équipe ayant réalisé celui-ci que pour le spectateur qui se retrouve à regarder un film plaisant, mais pas forcément très amusant au final, malgré certaines scènes assez marrantes.

Si le mécanisme du film reste accrocheur par son côté « enquête » qui entretient même artificiellement le suspense, celle-ci reste assez décousue par un cheminement très anarchique, un élément amenant à un autre, parfois sans réelle logique, jusqu’à incorporer des éléments n’ayant aucun rapport avec le sujet du film, notamment, le passage où il cherche un vieux tunnel relayant le Japon à la Corée, à se demander l’intérêt du passage.

Un délire du réalisateur

Au final avec Death Fix Die and Let Live, on assiste à un pur délire d’un réalisateur, par un sur jeu des acteurs, par un scénario aux renversements plus abracadabrants les uns que les autres, par des gags plus ou moins drôles, mais au final, il s’agit d’une comédie temporairement agréable, temporaire, car celle-ci s’oublie très rapidement et ne laisse sûrement que très peu de souvenirs, une fois les mois passés. Amusant à voir une fois, décevant à voir deux fois.

Informations sur Death Fix Die and Let Live

Titre original : Zukan ni nottenai Mushi | Autre titre : The Insects Unlisted in the Encyclopedia | 2007 | Japon | 103 mins | Comédie | Un film de Miki Satoshi | Avec Iseya Yusuke, Matsuo Suzuki, Kikuchi Rinko, Iwamatsu Ryo, Fuse Eri et Mizuno Miki | Producteur : Miki Satoshi

Death Fix Die and Let Live - Cover
Death Fix Die and Let Live - 1
Death Fix Die and Let Live - 2
Death Fix Die and Let Live - 3
Death Fix Die and Let Live - 4
Résumé
Date de la critique
Titre du film
Death Fix Die and Let Live de Miki Satoshi
Note
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