Dead Season

Dead Season
États-Unis | 90 mins | Film de Zombie | 2009 | Un film de Adam Deyoe | Avec James C. Burns, Scott Peat, Marissa Merrill, Corsica Wilson, Marc L. Fusco, Todd Pritchett et Grant Beijon
Scénario : Cela fait plus d’un an que l’Épidémie s’est déclarée. Notre société s’est effondrée et le monde a sombré dans le chaos, transformant les humains en cadavres zombiesques. Elvis et Twitter les deux derniers êtres vivants décident d’unir leurs forces pour fuir les États-Unis vers une île lointaine des Caraïbes. Sur cette île, ils trouvent une nouvelle communauté qui résiste tant bien que mal à une armée de zombies, ils vont devoir se plier à leurs règles et s’unir pour tenter de survivre.

Critique

C’est toujours par l’intermédiaire de Emylia que j’ai eu l’occasion de voir un petit film de zombie qui ne paye pas de mine mais qui est franchement au delà des espérances que je lui avait accordé, j’ai nommé Dead Season. Déjà mettons les points sur les « I », Dead Season est une production indépendante, donc à très petit budget, tourné en à peine deux semaines sur une île près de Puerto Rico. Au moins, comme cela, on sait déjà à quoi s’attendre et surtout critiquer le film en toute connaissance de cause. En effet, il faut toujours savoir mettre un film dans son contexte afin de donner son avis sur ce dernier.

Première chose dans Dead Season, on retrouve un certain Loren Semmens, le producteur de The Woman, que je vous avez présenté il y a quelques temps et sur lequel j’avais été plutôt surpris du résultat et de Adam Deyoe du coté de la réalisation, qui a eu quelques expériences par le passé. Coté Budget, attention les yeux, c’est seulement avec 350 000$US et un simple reflex Canon EOS 7D que le film fût tourné. Franchement, c’est tout de même bluffant de voir cela, car d’une ce n’est vraiment pas commun et de deux, le résultat est plus que satisfaisant.

Question scénario de Dead Season, c’est du classique. Il s’agit d’une sorte de Dead Island, pourrait-on dire. On se retrouve dans un monde post-pandémique où la race humaine à carrément disparue. Sauf quelques survivants sont encore présents, le reste étant des corps mort-vivants, continuant à se déplacer par la simple nécessité de se nourrir. Rapidement, on nous présente le cadre, avec Elvis, un urgentiste qui recherche sa femme et son enfant et de l’autre, Twitter, une rouquine qui ne se laisse pas marcher dessus. C’est après avoir fait connaissance, qu’ils partent en bateau sur une île où le dernier berceau de l’humanité est présent. Leur but, survivre, mais pour quelle raison ?

Résultat, Dead Season tranche dans le vif en supprimant tout dialogues superflus, sans pour autant jouer avec de l’action à gogo. C’est mesuré et agréable à suivre pour tout ceux qui aiment le cinéma à petit budget, surpris de ce que l’on peut faire avec si peu d’argent.

Du coté du Bluray en lui-même, sur l’aspect technique, j’ai été un peu déçu des sous-titres de la V.O qui comportent des fautes d’orthographes et une traduction approximative mais les bonus viennent rattraper l’ensemble en proposant pas mal de choses très intéressantes à découvrir.

Informations DVD | Emylia | Format Bluray 16/9 | V.O avec sous-titre français | Audio Anglais et Français en 7.1 DTS HD | Bonus : Making-of, Bêtisier et Scènes supprimées

httpv://www.youtube.com/watch?v=LnuALTljZrk

Résumé
Date de la critique
Titre du film
Dead Season de Adam Deyoe
Note
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