Non, Chocolate n’est pas un film sur le chocolat, mais bien un gros film d’action qui envoie du pâté ! Oui, dit comme ça, on ne sait pas trop ce que cela signifie. Bonne nouvelle, vous allez pouvoir découvrir ma critique du film Chocolate pour en apprendre plus à son sujet !
Scénario de Chocolate
Une jeune autiste, à force de rester enfermé dans son monde et de regarder des films de Bruce Lee, développe des capacités de combat. Sa mère atteinte d’un cancer n’a plus d’argent pour se soigner, sa fille autiste trouve un jour, le carnet des anciennes dettes de l’argent prêté par sa mère, elle décide donc d’aller le récupérer…
Critique de Chocolate
Après Ong-Bak en 2002 et L’Honneur du dragon en 2005, Pinkaew Prachya revient derrière la caméra. Non pas en tant que producteur mais pour la réalisation d’un film marchant sur les traces de sa première œuvre. Chocolate revient en force pour nous en mettre plein la vue et de ce côté, on ne peut pas dire que l’on soit déçu. Car il faut bien l’avouer, Chocolate envoie du pâté, nous en met pleins les mirettes, mais n’est tout de même pas exempt de défauts.
Chocolate ou le film à défauts
Car oui, les films pratiquement parfaits sont bien rares de nos jours comparés aux années passées. Après nous avoir fait attendre pendant plus de deux ans, Pinkaew Prachya revient à la charge. Mais cette fois-ci sans Tony Jaa avec qui il a eu quelques différents professionnels et l’a donc remplacé par une nouvelle artiste et actrice, Nitcharee Wismitanant.
Le nouveau film sans Tony Jaa ?
Reste deux comportements des spectateurs. Ceux qui attendaient ardemment la sortie du film, plein d’espérances et d’attentes et ceux qui comme moi, sont tombés dessus par hasard, qui n’ont pas été matraqués commercialement par les divers trailers. Résultat, certains sont déçus, d’autres sont surpris du résultat, même si on doit franchement l’avouer, le scénario vole très bas, uniquement conçu pour la castagne.
Baston et baston
En effet, l’histoire se base sur l’histoire d’un couple d’amoureux, une Thaïlandaise et un Japonais qui se retrouvent séparé pour des raisons de trahison. Plusieurs années plus tard, l’ancien bras droit accouche d’une jeune fille autiste, qui va développer des techniques d’art martial simplement par observation et qui plus tard aidera sa mère atteinte d’un cancer à récupérer ses anciennes dettes.
Scénario à prétexte
Effectivement, avec un scénario comme cela pour Chocolate, pas de quoi casser trois pattes à un canard ni même ne mériterait deux scénaristes pour sa réalisation. Mais ceci n’est pour moi qu’un détail, car je ne jugerai pas le film sur son scénario, mais sur son action survitaminée.
La jeune Nitcharee au niveau des grands ?
Après avoir vu les différents Jackie Chan, Jet Li, Donnie Yen et Wu Jing en action, je dois dire que j’ai été fortement surpris par la performance de la jeune Nitcharee Wismitanant, interprétant la jeune autiste et assure clairement dans son rôle. Il faut l’avouer, ce n’est pas tous les jours qu’on voit à l’écran une femme dans le rôle de donneuse de leçon et rien que cela donne un certain charme au film. Même si les puristes y trouvent à redire, Nitcharee est la digne successeur de cinéma d’arts martiaux de Thaïlande.
Une pale copie ?
Effectivement, certains pourront dire que les mouvements de la jeune actrice ressemblent fortement à certains mouvements de Tony Jaa, Bruce Lee ou d’autres maîtres de la cascade et du combat. Mais au final, la ressemblance reste subtile et les combats restes visuellement conséquents avec un final incroyable, notamment les terrifiantes chutes de 3 étages à la chaîne qui méritent à elles seuls le respect de chacun.
Bon point, mauvais point
Mais évidemment, on ne peut pas rester sur les bons points du film, car celui-ci n’est pas exempt de défauts. En effet, lorsque le film ne propose pas d’action à tout va, le réalisateur filme platement ses acteurs avec un très gros souci de découpage des mouvements. Une chose très utilisée dans le cinéma américain, mais qui gâche ici une grande partie des scènes de combat, avec des choix anguleux très discutables. Autre point noir de Chocolate, le scénario, effectivement, on le dira jamais assez, un scénario est tout de même le point essentiel d’un film.
Un bon film d’action avant tout
Un petit budget et un très bon scénario donnent un très bon film, un gros budget et un mauvais scénario donnent un gros flop, ce n’est pas le cas de Chocolate, car celui-ci se rattrape sur bien des points, mais il est vrai que le scénario aurait mérité beaucoup plus d’attention que cela. Au final, Chocolate n’est pas si mal que çà lorsqu’on le découvre par hasard, Nitcharee montre des talents évidents qui seront sûrement réutilisés par les studios de Sahamongkol. Celle-ci aurait mérité d’être un peu mieux mis en scène, notamment avec davantage de combats à un contre un et une panoplie plus complète de mouvements d’arts martiaux, mais il faut l’avouer, Chocolate a de la pêche.
Informations sur Chocolate
2008 | Thaïlande | Action | 110 mins | Un film de : Pinkaew Prachya | Avec Nitcharee Wismitanant, JeeJa Yanin, Ammara Siripong, Hiroshi Abe, Pongpat Wachirabunjong et Yanin Vismitananda | Chorégraphe : Rittikrai Panna | Scénariste : Chukiat Sakveerakul & Nepalee Sakweerakul
Ah ça fait plaisir de voir quelqu’un d’autre qui a aimé ce truc, pour moi c’est LA preuve que les thaïs sont capables de tout et n’ont aucun tabou.
Personne d’autre au monde n’oserait shooter un combat entre une autiste et un type atteint du syndrome Gilles de la tourette, rien que pour ça je dis respect! :))
Bon je continuerai la visite plus tard mais ton site est excellent, direct dans les favoris! Comme quoi le portail ToA est très utile :)
Effectivement, Chocolate est assez décomplexé et c’est d’ailleurs un des points qui m’a plu.
Merci du soutien et des compliments, c’est toujours un plaisir de savoir qu’on est lu.
Les portes sont toujours ouvertes 24h sur 24h :)