Avec Haunting Me, je vous propose de voir un film qui va me faire parler ! Oui, cette critique du film Haunting Me sera un exutoire pour tout les autres mauvais films du cinéma Thaïlandais. Allez viens, voici la critique de Haunting Me !

Scénario de Haunting Me

Taew, Cartoon, Mot-dum et Songkram sont quatre « katoey » (« drag queens ») dans la quarantaine et propriétaires d’un foyer pour jeunes hommes. A la mort accidentelle de deux adolescentes, elles aident les coupables à se débarrasser des corps; c’était sans compter sur la revanche de l’âme des défuntes, qui vont s’amuser à hanter le foyer soir après soir.

Critique de Haunting Me

Oh My God ! Voilà qui résume bien, l’une des pires bouses de l’année que j’ai eu l’occasion de voir et pourtant, j’en vois un sacré paquet de films pendant un an. Mais là, à vrai dire, on tient le pompon du film débile vraiment très mauvais.

Détournement du film d’horreur

Haunting Me est une sorte de film d’horreur qui détourne certains autres films d’horreur tout en y ajoutant des travestis comme personnages principaux. Aucun doute que ce film a été réalisé pour renflouer les caisses de Five Star, nous livrant ainsi une production infecte et clairement formatée pour nos amis Thaïlandais. Essayons donc d’énoncer clairement ce qui tente de se dérouler dans Haunting Me.

Un scénario ou une blague ?

C’est l’histoire d’un jeune homme et d’une fille enveloppée qui meurt en glissant sur un savon en se cognant la tête contre la cuvette des toilettes. Suite à cela, le fantôme de la jeune fille déambule dans les couloirs en tentant de faire peur et rigoler ceux qui croisent son passage. En plus de cela, un autre fantôme d’une femme, cette fois-ci beaucoup plus mince, hante également les lieux pour avoir été séquestrée et violée par plusieurs jeunes hommes. C’est donc l’histoire d’une revanche de deux adolescentes, qui se finira par le combat contre un vilain chaman de quartier.

Haunting Me ou le film de référence pour les homosexuels ?

Haunting Me est censé être un film réalisé par un gay, ce qui expliquerait la « gay-attitude » qui règne du début à la fin. Pourtant, le film est très mauvais et ne fait vraiment pas écho aux films tels que Dangerous Flowers ou surtout Bangkok Love Story, qui avait réussi à instaurer un film gay de qualité.

Ici, c’est affligeant de ridicule. Le film tente de faire rire sans y parvenir, c’est lourd et gras, pourtant le public Thaïlandais adore çà. Difficile d’y croire tout de même lorsqu’on voit Haunting Me. Le film est assez basé sur des blagues de cul et de « cul-gay », à chaque phrase, le terme « Cunt », « Bitch » ou « Sister » est utilisé et le tout est saupoudré de gags visuels débiles et terriblement lourds, que finalement on s’endort devant ce film réellement merdique.

C’est nul, un point c’est tout

Entre, les insultes, les braillements, les fantômes qui font des apparitions plein de plâtres, le tout avec des effets spéciaux encore plus affligeants que le reste du film, je pense bien que oui, chers lecteurs, qu’on tient le pire navet de cette année.

Informations sur Haunting Me

Aka : Hortaewtak | 2007 | Thaïlande | 100 mins | Horreur/Comédie | Un film de Arnon Poj | Avec : Mokjok Jaturong, Arambawy Koti, Srivichain Akachain et Sakdikul Somlek

Haunting Me
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Résumé
Date de la critique
Titre du film
Haunting Me de Arnon Poj
Note
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