The Calamari Wrestler
Titre original : Ika resuraa
Réalisé par : Kawasaki Minoru
Année : 2004
Pays : Japon
Genre : Comédie
Durée : 1h30
Interprété par
Ishida Kana
Nishimura Osamu
Scénariste : Kawasaki Minoru
Scénario : Un catcheur réincarné en calamar géant tente de reconquérir la gloire du ring et son ancienne petite amie.Mais d’autres créatures marines entrent dans l’arène bien décidées à lui ravir son titre, en particulier une crevette sur pattes très vindicative.
Critique
Voici un film que l’on peut qualifier de complètement barré, et c’est cela qu’on aime entre autres dans le cinéma japonais.
Réalisé par Kawasaki Minoru à qui l’on doit également les films Kani Goalkeeper et Executive Koala, The Calamari Wrestler est un film purement japonais, qui n’a pas remporté un succès en occident, pourtant ce film mérite une attention toute particulière.
Il est vrai que les premières 20 minutes sont pas folichonnes, mais une fois qu’on accroche à cet univers délirant, on se sent happé par le scénario et très proche du catcheur calamar.
À première vue, on pourrait considérer The Calamari Wrestler de film pour enfant, proche des Godzilla, des Biomans, ou autre X-OR, pourtant, The Calamari Wrestler est bien plus fort que cela, puisqu’il s’agit avant tout d’une bonne comédie.
Kawasaki Minoru n’a pas peur d’assumer ses actes jusqu’au bout, ce qui rend son film assez attrayant.
Il est vrai qu’il n’y a pas forcément que de l’inédit, Kawasaki reprenant pas mal d’éléments de films commerciaux comme Rocky, le calamar géant qui cherche à devenir le champion du monde de catch, s’entraine à la manière de Rocky, en courant, faisant du vélo, donnant des coups de tentacules pour s’entrainer, jusqu’à remplacer Adrienne par sa bien-aimée.
The Calamari Wrestler offre tout de même un petit vent frais, grâce au combat de crustacés complètement délirant.
On a donc également une pieuvre, et une écrevisse boxeuse dans le ring, offrant des combats d’anthologie.
De plus, Kawasaki met en scène son film grâce à une réalisation non prétentieuse, avec de faibles moyens, mais arrive tout de même à faire de The Calamari Wrestler, un bon film, en utilisant comme thème, le catch.
Les différentes bestioles sont en réalité des humains avec des sentiments, se métamorphosant en animal, à la manière d’un Bloody Road, jeu de combat sur PSX et PS2.
The Calamari Wrestler reste amusant du début à la fin, et colle parfaitement à l’image que l’on peut se faire du délire japonais.
Loin d’être un très grand film, The Calamari Wrestler est tout de même un film culte dans son domaine.
On peut au début, considérer ce film comme un nanar, mais en se plongeant dans cet univers, on se laisse transporter par l’effort de Kawasaki.
En conclusion, Kawasaki Minoru réalise ici un film complètement barré, très attachant, et surtout très amusant.
La scène finale du film est également bien trouvée, et tire quelque peu du côté de la série Star Wars, mais tellement plus original, que c’est un plaisir pour le spectateur.
J’attends donc de voir les autres films de Kawasaki Minoru, afin de découvrir un peu plus de choses de ce réalisateur délirant.
